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1.5 hrs on record
Early Access Review
Il y a quelques jours je suis tombé sur l’arrivée en early-access d’un shooter atypique puisqu’il opte pour une progression basée sur du rogue-like. Il s’agit de PositronX développé par le studio roumain Scorpius Game qui est donc disponible depuis le 27 avril dernier en early-access et je vous propose donc de découvrir mes premières impressions sur ce shooter qui est plutôt sympathique.

PositronX se déroule dans un univers qui s’inspire de la science-fiction, mais n’espérez pas y trouver une quelconque histoire, Scorpius Games ne s’en cache pas et le slogan du titre donne tout suite le ton “Play.Die.Repeat”. Ainsi l’essentiel de l’aventure consistera à progresser dans des salles assez restreintes en tuant tous les ennemis que l’on y trouvera à l’aide d’un arsenal d’arme qui s’étoffera au fur à mesure que l’on progresse ainsi que de nouvelles capacités passives et actives pour vous aider dans votre dur labeur.

La première partie débute avec une arme de point, une capacité active (“Weakness” qui affaiblit temporairement un ennemi) et un implant (confère une capacité passive). Le jeu se veut aussi old school dans une certaine mesure, de base votre jauge de vie de se recharge pas toute seule même si un certain passif permettra que celle-ci puisse se recharger d’elle-même. Idem pour les munitions, car si certains ennemis en drop, certaines salles abritent quelques items qui vous en fourniront (pareil pour la santé).

Une fois le dernier ennemi d’une pièce éliminée, il drop plus de récompenses que les autres et en général, des implants vous seront donnés: ceux-ci peuvent améliorer vos attributs passifs (plus grande vitesse de déplacement…) mais aussi des capacités actives (ralentir le temps…). Tout comme le fait de changer de pièces qui vous offrira le choix de choisir d’obtenir une nouvelle arme, d’améliorer vos armes équipées ou bien de vous faire obtenir ou améliorer vos attributs passifs.

PositronX offre une expérience de jeu plutôt simple à comprendre qui trouve ses limites assez vite. Pour le moment, il y a pas mal de travail à faire pour que PositronX ne devienne excellent. Tout d’abord, le système de combat manque de pêche, Scorpius Game revendique s’inspirer de fast-fps, mais cela ne se ressent pas dans le gameplay où les déplacements sont lents et pas toujours très intuitifs. L’IA des ennemis manque de variété, car ces derniers ont tous tendance à se ruer sur le joueur en ligne droite une fois qu’ils l’ont repérés. C’est assez frustrants en début de partie de se faire prendre en chasse par toute une salle qui se rue sur le joueur en file indienne.

En l’état, PositronX reste tout de même jouable puisqu’il n’y a pas vraiment de bug douteux. Le jeu tournant sur l’Unreal Engine 4 offre un rendu satisfaisant, même si la direction artistique ne plaira pas à tout le monde. En ce début d’early-access, il apparaît évident que Scorpius Games doit surtout bosser l’équilibrage du jeu pour avoir une expérience plus lisse et plus intéressante. La question du contenu est aussi importante, mais Scorpius Games entend déjà apporter de la variation dans le style des différentes salles qu’il sera possible d’explorer, dans la diversité des ennemis aussi. Bref, PositronX est un jeu encore brouillon qui prendre son envol ou ne restera qu’à l’état de chrysalide, tout dépend de comment Scorpius Games suivra son jeu.

https://www.youtube.com/watch?v=u7RWy7sgkis
Posted 11 May, 2018. Last edited 11 May, 2018.
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17.3 hrs on record (15.7 hrs at review time)
Quand le petit studio Playsport Games a annoncé Motosport Manager, j’étais comme un gosse qui se rappelait de bon moment devant sa télé suivant les exploits de Micheal Schumasher ou Mika Hakkinen, la belle époque. Il fut une un temps où je ne ratais pas un grand prix de Formule 1. C’est la raison pour laquelle le petit Motosport Manager me faisait grandement envie et pour cause, il allie jeu de gestion et sport automobile, pour une recette inspirée de Football Manager. Il est vrai que ces dernières années les jeux de simulation/gestion sportives se diversifient et si Football Manager truste la première place, il en reste quand même assez pour d’autres jeux comme Motorsport Manager. La question est le mérite t-il ?

Pour faire court, Motosport Manager vous propose de prendre en main une écurie automobile que vous allez devoir gérer. La première étape est donc de choisir un championnat (Niveau 1, 2 et 3) qui définit le niveau de difficulté, la puissance des monoplaces de chaque championnat et des restrictions sur l’utilisation de certaines pièces. Vous avez d’ailleurs la possibilité d’activer le tutoriel qui vous apprend les rudiments de la gestion et pour le coup, je l’ai trouvé plutôt bien pensé même si un peu trop dirigiste.

Globalement, le déroulement d’une partie de Motorsport Manager se déroule en deux étapes: les courses et les périodes entre courses. Ces deux étapes sont très importantes: les courses représente le cœur du jeu où vous affronter vos adversaires pour la première place. Vous définissez un objectif plus ou moins réaliste en début de saison et vos résultats impacteront directement la suite de votre aventure, puisque qu’en ayant des résultats négatifs, vous risquez d’être limogé et avec des résultats positifs, d’une part, vous gagnez plus d’argent grâce à votre sponsor et le propriétaire de l’écurie autorisera un budget plus élevé pour le développement des voitures pour la saison prochaine. La gestion est vraiment très poussée et complète. Il faudra gérer vos pilotes en tenant compte de leur moral. En effet, le pilote Numéro 1 pourra mal prendre le fait que le second pilote ait une voiture aussi performante que la sienne. Avec un moral plus élevé vos pilotes, seront aussi plus performants en course. Attention, car il se peut que vos pilotes vous jouent des sales tours en signant dans d’autres écuries.

Il faudra aussi gérer le staff qui vous sera utile pour développer et/ou améliorer de nouvelles pièces tout en leur faisant bénéficier de bonus intéressant. Sachez aussi que chaque pilote se voit attribuer un mécanicien, plus ils seront associés longtemps et votre pilote débloquera des bonus passif.

Tout le long de la saison, il faudra améliorer vos voitures en créant de nouvelles pièces ou en les améliorant. Plus votre staff sera compétent, plus les pièces créés et améliorer seront efficaces. Vous pourrez gagner en performance en améliorant votre base en y ajoutant de nouveaux bâtiments et en les améliorants.

Le tout fonctionne en synergie où l’argent dicte vous actions. Il faudra faire attention à gérer votre écurie et les aléas qui peuvent arriver tout en restant dans le vert pour pourquoi pas renouveler votre staff pas assez compétents ou engager un nouveau pilote, mais surtout pour économiser pour le développement de la prochaine monoplace en fin de saison.

Pour ce qui est de la course, le gros point du jeu, Motorsport Manager offre une superbe expérience de par les informations à la disposition du joueur en ce qui concerne l’état du véhicule, les conditions climatiques, les stratégies de ravitaillements, l’usure et la chauffe des pneus, le classement et les écarts en temps réel. Le tout est saupoudrée d’un côté gestion, car vous pourrez donner des consignes à vos pilotes en agissant sur leur agressivité au volant qui aura pour conséquence d’user les pneus et d’utiliser plus d’essence.

Chaque course commence par une phase d’essai qui vous permettra de régler votre voiture en vue des qualifications tout en emmagasinant des informations sur le tracé. Viens ensuite la phase de qualification qui commence par un mini jeu où vous devrez gérer la chauffe de vos pneus en vue de faire le meilleur temps en qualification. Et viens donc ensuite la course, selon le nombre de tour (que l’on choisit en début de partie) pour des courses longues, courtes ou moyenne, il y a quelques restrictions et notamment sur les parties courtes, où il n’y a pas de ravitaillement d’essence, c’est-à-dire qu’il faudra ne pas trop forcer sur la pédale sous peine de finir la course à sec.

Au-delà de cette restriction, les courses sont très addictives et plutôt techniques. On a vraiment l’impression de suivre une course quasi réelle, on a même droit aux commentaires des pilotes lors d’un dépassement, ou de problème technique aléatoires. Il y a d’ailleurs une pause active qui permet d’ajuster au mieux votre stratégie. On a presque l’impression de suivre une course réelle.

Techniquement, Motorsport Manager est fluide à chaque instant et ne souffre d’aucun problème gênant, le fait est que le moteur graphique n’est pas vraiment impressionnant, loin de là. Il est vrai que ce n’est pas non plus à ce niveau que l’on attend le jeu, mais cela reste à souligner. Noter aussi l’absence d’un mode multijoueur qui se fait ressentir, même si le jeu offre déjà des centaines d’heures de jeu grâce à sa rejouabilitée.

Le grand point négatif concerne certains points de gameplay qui cassent un peu l’immersion, je pense au choix fait concernant les grands prix en niveau 3, où la ligne de départ se fait en fonction du classement générale, où le dernier prend d’office la pôle position. C’est probablement pour ajouter un peu de suspense, mais au détriment de l’immersion, je trouve cela dommage. Ha oui, j’en viendrais presque oublier que le jeu est dépourvu de licence officielle, c’est donc tel PES à l’époque des Roberto Larcos et cie que Scuderia Ferrari devient “Scuderia Rossini” dans Motorsport Manager.

Motorsport Manager à tout pour devenir une référence, il ne faut pas oublier que c’est Sega qui édite le titre tout comme un certain Football Manager, de là à imaginer un succès similaire… En tout cas, si Playspsort règle les petits soucis de gameplay et arrive à intégrer des licences officielles, nous tiendrons là un immanquable pour les fans de gestion automobile. A l’année prochaine !!
Posted 10 May, 2018.
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4.5 hrs on record (3.4 hrs at review time)
Sortie à l’origine sur PSP en 2010 puis portés l’année dernière sur PSVita, Criminal Girls Invite Only arrive sur PC pour le plus bonheur des joueurs. Et s’il on constate que le titre est calé pour un public de jeune mâle qui s’excite pour pas grand chose, il en ressort que Criminal Girls est un “vraie” jeu vidéo avec quelques idées bien sympathiques.
criminal girls invite only testDans Criminal Girls, vous incarnez un gardien de prison: une prison bien particulière puisqu’il s’agit des enfers… Vous avez la mission de surveiller des pré-délinquantes mortes avant même d’avoir commis le moindre crime. Pour autant, nos chers délinquantes ne sont pas des anges et vous aurez la charge de le ré-éduquer afin qu’elle puisse ce réincarner sur Terre.

Au début du jeu, ce sont 4 délinquantes à la langue bien pendue dont vous aurez à vous occuper. Tous les personnages sont des archétypes de personnages qui vous sembleront familiers, si vous avez l’habitude de ce genre de jeu: la loli timide toute mimi, la tsundere de base, la tête en l’air à forte poitrine…

Et si cet amas de personnage différent peut sembler too much étant donné que l’on va récupérer jusqu’à 9 personnages sur cette version du jeu, les dialogues et le scénario sont tellement drôles que cela semble vraiment naturel. Sachez que le jeu n’est pas disponible en français. Ce n’est pas vraiment un souci pour moi, mais c’est important de le signaler.

criminal girls invite only testQuant à son gameplay, Criminal Girls mélange RPG et Dungeon Crawler. En effet, vous parcourrez des donjons avec comprenant leurs lots de monstres, de boss, de trésors cachés. Avec un système de combat au tout par tour, qui ajoute d’ailleurs une petite notion de hasard. Le système de combat est classique, même s’il y a quelques fonctionnalités sympathiques comme les combos que l’on retrouve généralement dans des tactical-RPG à la Fire Emblem. Les animations durant combats sont minimalistes même s’il s’agit d’un trait de ce genre de jeu, c’est quand même assez décevant. Petite précision, ce sont vos personnages qui combattent (vous pouvez d’ailleurs switcher les personnages en plein combats), elles ont toutes un style pré-définie: Tank, DPS, support… qui se renforce via les compétences que vous pourrez acquérir.

Le gros bémol vient de l’absence de personnalisation, il n’y a pas de gestion d’équipement dans Criminal Girls Invite Only et c’est vraiment dommage. Il y a par contre un système de progression avec d’une part la montée en niveau qui améliore les caractéristiques de vos personnages et le gain de compétence. En effet au fur et à mesure que vous avancez dans le jeu, vous débloquerez des compétences avec les CM que vous obtenez en récompenses de combats ou via des coffres dispatchés dans les donjons. Vous dépensez ces CM pour motiver vos personnages avec un mini-jeu “PEGI 18” (censurée dans cette version) qui ne fera pas franchement plaisir aux féministes. Ce mini-jeu est d’ailleurs complément nul, il n’est là que pour le plaisir lubrique même si globalement, il n’y a rien choquant. Criminal Girls Invite Only est un jeu qui se bonifie en avançant, le fait de récupérer de nouveaux personnages, de nouvelles compétences, le tout couplé avec ce système d’attaque aléatoire rend l’expérience vraiment plaisante. Je n’oublie pas l’histoire complément barrée et très drôle. Graphiquement, le jeu souffle le chaud et le froid. Certes, il s’agit d’un jeu PSP, à la base, portée sur PC. Donc oui ce n’est pas très beaux. Néanmoins, le chara-design cool parfaitement aux personnages.

Pour ma part, je n’ai pas vraiment été surpris par Criminal Girls Invite Only. Je ne m’attendais pas forcement à un grand jeu, mais j’ai passé un bon moment dessus. Je vous le recommande si vous êtes habitués au genre, sinon il serait plus judicieux passez votre chemin.
Posted 10 May, 2018.
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16.1 hrs on record (15.1 hrs at review time)
La série Tomb Raider a connu son heure de gloire sur PS1, il y a maintenant une sacré paire d’année. Ce n’était pas une licence que j’appréciais plus que cela, je n’achetais pas les jeux, mais même sans connaître le jeu, Lara Croft était l’une des héroïnes préférées des joueurs. Après un lent déclin, Crystal Dynamics relance la licence en 2013 avec un reboot sobrement intitulé Tomb Raider qui la première aventure de Lara dans le royaume perdu de Yamatai. C’est à cette occasion que j’ai découvert Tomb Raider pour la première fois et j’ai le souvenir d’un bon jeu.

rise of the tomb raiderFinalement, tout le ♥♥♥♥♥♥♥♥ médiatique de Rise of the Tomb Raider et de l’exclusivité temporaire sur Xbox One, je n’en avais pas grand-chose à faire. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette aventure, je vous propose donc de découvrir ce que j’en ai pensé.

Rise of the Tomb Raider est la suite directe du reboot de 2013. Nous retrouvons Lara qui marche littéralement dans les traces de son père mort. En effet, elle recherche une relique qui donnerait l’immortalité: La Source Divine.

Ayant fait ce reboot, il y a maintenant un moment, je m’attendais à une version suite classique. Simplement, j’ai dû revoir mon jugement car Rise of the Tomb Raider est au-dessus du reboot à tous les niveaux. Là où le jeu excelle, c’est dans son rythme très soutenu. Cela est logique d’une part, car le scénario n’a pas besoin d’expliquer comment Lara devient “une machine tuer X exploratrice de classe mondiale”.

rise of the tomb raiderRise of the Tomb Raider mise tout sur son scénario et la quête principale. Le jeu alterne phase d’action, d’exploration tantôt dans des zones couloirs et d’autres fois dans de grandes zones ouvertes avec des objectifs secondaires de la cueillette, de l’artisanat… Le jeu réutilise tous les éléments du reboot sans pour autant les rendre obligatoires ainsi: on va pouvoir tracer sur la quête principale et n’effleurant qu’une partie du contenu annexe ou profiter de tout ce que ce jeu à offrir.

Dans ses fondations, Rise of the Tomb Raider n’est pas si très différent de Tomb Raider (2013), la différence tient surtout du personnage de Lara Croft qui a bien évolué. Il ne s’agit plus de la “petite fille” chétive, un brin naïve, qui est dépassé par les événements. Lara a pris de la bouteille, elle est sûr d’elle même si elle garde toujours ce côté un peu naïf mais c’est aussi pour cela qu’on l’aime.

Si la majorité de Rise of the Tomb Raider se déroule en Sibérie, les prémices de l’aventure débute en Syrie. En effet, Lara est à la recherche d’une relique perdue: La Source Divine qui donnerait l’immortalité à celui qui la possède. Son père avait passé une partie de sa vie à la chercher avant “son suicide”. Lara veut trouver cette relique pour prouver que les recherches de son père n’étaient pas vaines, cette raison est sa motivation première.

Elle trouve alors la trace d’un mystérieux prophète en Syrie. Cependant, elle n’est pas la seule sur les traces de La Source Divine. Une organisation aussi vieille que le monde: l’Ordre des Trinitaires est aussi sur les talons de la Source Divine. Une course contre-la-montre commence et la suite se déroule… en Sibérie.

Contrairement, au reboot de 2013, le scénario de ce Tomb Raider est plus linéaire mais, avec un rythme beaucoup mieux géré. On peut dire que cet épisode est beaucoup plus plaisant à faire, il y a quelques twists plutôt inattendus, une Lara Croft forte et pleine de caractère.

Dès les premiers instants, on peut découvrir un très beau jeu. Dès la Syrie, il y a des panoramas juste magnifiques. Le tout est couplé aux animations de Lara Croft lors des gunfights des phases en escalades qui sont très réussies. Chose surprenante, la palette d’animation comporte est vraiment étendue: Lara qui réagit face à une explosion proches d’elles ou bien qui se tient les bras et gémit un peu dans les zones froides. Et puis d’une manière générale, le jeu de lumière du jeu est très réussie, j’ai eu cet effet comme lors de la sortie de Battlelfield 3 en son temps et du Frosbite 3.

Le jeu se montre aussi très stables quant à son framerate, j’ai sentie quelques grosses baisses dans les zones plus ouvertes du jeu, mais cela ne durent pas longtemps. Gros bémol sur les temps de chargements extrêmement longs.

rise of the tomb raiderJe ne vais pas le cacher Rise of the Tomb Raider marche dans les traces du reboot de 2013 dans son gameplay avec quelques nouveautés. La présence des QTE est aussi moindres et c’est une bonne chose. L’artisanat a aussi été revue et est beaucoup plus simple et accessible. Cela vaut aussi pour les améliorations d’armes et le système de compétence. L’exploration prend une autre tournure est deviens beaucoup plus intéressante. En effet, on trouvera énormément des d’éléments qui épaississent l’univers.

En parlant d’exploration, les tombeaux qui sont vraiment nombreux et proposent un véritable challenge. Parfois, il est même aussi difficile de trouver l’entrée d’un tombeaux que de les terminer. Chaque zones regorgent aussi d’objectifs secondaires avec des défis type “quête fedex MMO”. Certains PNJ donneront des quêtes secondaires à Lara avec à la clé des récompenses qui valent le coup.

Au-delà de l’aventure principale qui dispose d’une bonne durée de vie, il y a aussi d’autres modes de jeu dont le super mode “Endurance” qui surfe sur la vague des jeux de survie, on y retrouve quelques similarités avec le mode Survie de The Division.

Pour terminer, je dirais que j’ai été vraiment supris de manière positive par Rise of the Tomb Raider, je m’attendais à une simple suite. Et finalement, l’aventure est tellement au-dessus du précédent épisode. J’ai vraiment passé de bons moments sur ce titre et si le titre vous intéresse je vous conseille de prendre la “20 Year Celebration” avec tous les DLC.
Posted 10 May, 2018.
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4.3 hrs on record
Quelle claque !! C’est en ces termes que l’on pourrait qualifier Berserk, le manga de Kentaro Miura culte chez les fans, mais peut être trop peu connu du grand public. C’est donc Omega Force qui s’est lancé dans cette adaptation vidéo ludique qu’est Berserk and the Band of the Hawk. Qui dit Omega Force, dit forcément Muso. En effet, le studio s’est fait connaître avec les séries Dynasty Warriors et Samurai Warriors avant de s’attaquer à d’autres adaptations de manga culte comme Hokuto no Ken, Arslan, L’attaque des Titans, One Piece, Gundam.

berserk and the band of the hawk (4)Berserk and the Band of the Hawk est un jeu qui plaira au fan du manga. cette adaptation se révèle être extrêmement fidèle au manga. Des cinématiques provenant des films de la trilogie Golden Age sont aussi présentes. Sans trop en faire, le jeu adapte la grande majorité de l’histoire. On pourra y incarner 8 personnages dont Guts, Griffith ou Casca. Cela peut sembler être peu pour un muso, mais le plaisir reste intact, car entre nous, personne ne touche à tous les personnages d’un Dynasty Warriors… Niveau contenu, on retrouve le mode histoire et des modes annexes qui n’ont que trop peu d’intérêt. Vous noterez que le jeu n’est pas disponible en français (même pas de VOSTFR) et que le censure se fait vachement sentir. En effet, de base le manga Berserk est très violent et il n’est pas rare de trouver des démembrements ou des scènes qui peuvent “heurter votre sensibilité”. Bien que Berserk and the Band of the Hawk soit plutôt sanglant, les scènes sont assez édulcorées, c’est un petit peu dommage.

Niveau gameplay, l’univers et la violence de Berserk correspondent parfaitement au muso. Les 3/4 des missions vous mettront en face de plusieurs centaines de soldats qui passeront “par-dessus la 3ème corde” à chaque coup d’épée. Chaque coup fera monter votre jauge de fureur qui une fois activée, vous fera bénéficier dégâts accru et la possibilité de récupérer des ores qui déclenchent une attaque ultime. Je vous parle de muso depuis tout à l’heure, mais on peut dire qu’il s’agit d’un sous-genre du beat’em all. Le titre ne bénéficie pas vraiment d’un level-design digne de ce nom, c’est plutôt l’inverse. Et même les combats de boss sont très basiques et manque de mise en scène (pour autant, ils assurent tout de même le fan-service).

Berserk and the Band of the Hawk a son côté RPG avec des gants de niveaux des accessoires (que vous pourrez améliorer) à équiper pour personnaliser vos personnages. Vous pourrez aussi utiliser des armes secondaires (mais tellement marginale).

Sans être géniale, la réalisation de Berserk and the Band of the Hawk est propre… si on ne regarde pas trop prêt. Si les personnages principaux jouissent d’une réalisation soignée à base cel-shading, ce n’est pas le cas des environnements ou de vos ennemis qui souffrent du syndrome “ils ont tous la même tête” et ceux qui sont en armures de la tête aux pieds. On pestera quelques secondes devant les animations des personnages et surtout du cheval (du total n’importe quoi) mais , ce n’est pas le réalisme que l’on cherche dans ce genre de jeu. Au-delà des graphismes, le titre reste fluide dans les cas même quand le compteur affiche plusieurs dizaines d’ennemis à l’écran.

Sans bousculer la longue tradition du genre muso, Berserk and the Band of the Hawk se révèle être un super défouloir, très fidèle au manga. Il s’agit d’un jeu Omega Force et comme pour leur précédent titre, le jeu ne bénéficie pas de graphisme digne de ce nom et d’une réalisation correcte, c’est bien dommage. Il reste que le jeu possède un charme indéniable. Je recommande aux de Berserk et aux fans du genre muso.
Posted 10 May, 2018.
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1.6 hrs on record
Le premier contact avec Tokyo 42 est assez déroutant. Sous son faux air de jeu d’aventure teinté de plateforme, il ne faut pas vous y trompez: Tokyo 42 est un jeu d’infiltration où vous devenez un tueur à gage suite à un complot vous ayant fait passer pour un meurtrier. Le tout dans un univers cyberpunk minimaliste avec une bande-son de fou furieux.

Le début du jeu donne le ton. Notre acolyte se réveille et se retrouve à la télévision en étant accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. C’est alors qu’un bon samaritain l’aide à fuir la police et lui propose dans la foulée de réellement devenir un assassin afin de découvrir le complot dans lequel il a été embarqué. C’est donc comme cela (et avec de courtes phases de dialogues) que débute l’aventure où vous devrez accomplir les différents contrats afin de vous venger tout simplement et amasser un max du thune accessoirement.

Tokyo 42 nous offre un look minimaliste du plus bel effet, qui nous offre toute une variété de mission qui vous occupera durant pas mal d’heures en solo, mais aussi en multijoueur. Ce sont plus de 80 missions qui vous seront proposées en comptant les principales et les secondaires. Il y a aussi tout un aspect exploration avec des collectibles à récupérer un peu partout sur la carte du jeu qui n’apportent pas grand-chose, mais comme l’univers est cool, c’est un plaisir de crapahuter dans ce Tokyo 42.

Tokyo 42 est de ces jeux simple d’accès mais dur à maîtriser. En effet, il faut savoir que vous mourrez à la première balle ou au premier coup de sabre qui vous arrive en pleine poire. Cela engendrera pas mal de frustration lors de mort à la chaîne et vous serez heureux le point levé lorsque vous effectuerez la run parfaite sur une mission difficile.

Il faudra plus se la jouer infiltration et éviter de se la jouer Terminator sous peine de finir six pieds sous terre très rapidement. Tokyo 42 vous propose une vue isométrique que vous pouvez orienter très simplement, vous n’avez pas de pouvoir spéciaux qui vous permet de voir à travers les murs. Il va falloir bien observer, l’environnement et les rondes des gardes qui protègent généralement votre cible.

Rien ne vous empêche de choisir une approche portée sur l’action, prenez en considération qu’il va falloir jongler entre les balles ennemis et que très souvent ils arrivent par vague et n’ont pas vraiment peur des gunfights. L’IA de ces ennemis est assez simple, mais vraiment agressive et une fois qu’elle vous a trouvé, elle fera tout pour vous tuer. Il y a quelques astuces comme le camouflage qui ne fonctionne d’ailleurs pas s’il n’y a aucun passant autour de vous. Imaginez vous poursuivi dans une rue où il n’y a personne, vous changez de manteau… et hop, on a perdu votre trace, ne rêvez pas, cela n’existe pas.

Et l’arsenal d’arme parlons-en. Tokyo 42 propose tout un tas d’arme en passant du simple revolver, au fusil mitrailleur… sans oublier votre meilleur ami, le katana et la grenade.

Ayant le jeu sur PC, il faut avouer que le jeu tourne bien sans plus. Il ne demande pas une grande configuration. Néanmoins, j’émets quelques réserves sur le maniabilité du titre que j’ai eu du mal prendre en main que cela soit au clavier/souris ou à la manette. Il est important de se déplacer en faisant attention à la caméra et la vue isométrique qui est souvent trompeuse en ce qui concerne les profondeurs. Cela ajoute pas mal de tensions dans les phases de gameplay un peu chaudes qui demandent pas mal de réactions.

J’ajouterai que le jeu est une grosse claque artistique par son côté minimaliste dans un univers cyberpunk ultra-coloré et sa bande sonore qui est au top, un vrai régal à ce niveau.
Posted 10 May, 2018.
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1.7 hrs on record
Si vous vous étiez mis à la retraite dans un monastère au fin fond d’un pays que personne ne connait, vous l’auriez un peu mauvaise si votre ancien patron était venu détruire ce petit havre de paie que vous vous êtes construit. C’est ce qui est arrivé à Vasily, le protagoniste de Redeemer qui va reprendre son ancienne vie de mercenaire à la solde d’une entreprise d’armement cybernétique. Pour autant, Redeemer est un jeu à l’action débridée qui s’inspire aussi bien de Hotline Miami ou d’autres beatem’all dans un mélange assez stylisé et surtout hyper dynamique. Vasily me fait d’ailleurs énormément penser à Kratos de God of War dans son design et son côté sanguinaire.

Une fois en jeu, il ne va pas falloir se reposer puisque l’action commence très vite avec un petit tuto qui montre les bases du système de combat: un coup de poing, un coup de pied, le contre, l’utilisation du décors pour tuer les ennemis, la roulade d’esquive, les coups chargés… On va aussi pouvoir utiliser les armes que font tomber les ennemis (armes blanches et armes à feu) qui ont une faible durabilité. Ce qui fait que l’on passe le plus clair de son temps à combattre à mains nues. Il y a aussi un petit côté infiltration où l’on peut tuer un ennemi qui a le dos tourné, mais cela s’arrête là, il n’est pas question de terminer un niveau en passant dans le dos de tout le monde, Redeemer est un défouloir et il faut le prendre comme tel.

Le système de combat de Redeemer reste son gros point fort, il empreinte comme beaucoup d’autres titres à Batman Arkham avec un système de contre qui s’active lorsque l’ennemi est sur le point de lancer une attaque. Il faut coupler ce système avec les éléments du décors que l’on peut utiliser de deux façons: la première concerne les objets que l’on va jeter sur les ennemis (un rocher, une chaise posée au sol…), la seconde façon consiste à se placer de manière à utiliser un élément fixe du décors que l’on repère facilement, car il est détouré avec un procédé proche du cell-shading et qui tue l’ennemi de manière instantanée (cela peut être un poteau où l’on va empaler l’ennemi…). On va aussi avoir la possibilité d’envoyer des finish-move (ou des Fatality) sur les ennemis sonnés. Pour le coup, Redeemer est un super défouloir qui fonctionne parfaitement bien.

L’aventure de Redeemer est découpé en une vingtaine de niveaux linéaires construits de manière assez similaires où il faut se rendre d’un point A à un point B et détruisant tout sur son passage. Le tout est agrémenté de quelques cinématiques racontant l’histoire de Vasily. Finalement sur les 6/7 heures que durent la campagne de Redeemer, les décors et ennemis rencontrés ne sont pas assez diversifiés, on pourra ressentir une certaine redondance. Le level-design du jeu n’est clairement pas au même niveau que son système de combat et c’est réellement dommage. On trouvera aussi des boss assez classiques pour ce type de jeu qui ne nécessitent pas d’être Superman pour les passer. Vraiment, Redeemer n’est pas un titre qui viendra changer les codes pour ce type de jeu à l’action ultra débridée et qu’on ne trouve plus aussi souvent qu’auparavant.

Autre chose à ne pas négliger et qui risque de vous faire fuir, il n’y a pas d’évolution dans Redeemer, le titre se base uniquement sur le “skill” du joueur. Hormis la phases du tuto qui vous présente le système de combat, il n’y a aucune progression du personnage qui n’apprendra pas de nouvelles compétences… C’est assez préjudiciable et surtout lorsque que l’on associe cette absence avec le level-design qui n’évolue pas trop non plus, les bases sont là pour que la redondance et l’ennui pointent le bout de leur nez. Autre chose qui risque de ne pas vous faire plaisir, c’est la gestion des checkpoints et de l’équilibrage du jeu. En effet, chaque niveau est composé de plusieurs sections avec des checkpoints intermédiaires, le soucis est que certaines sections se traversent les yeux fermés et les bras dans le dos quand d’autres sont assez cotons à passer. Sachez aussi que lorsque vous quittez votre partie au milieu d’un niveau, vous la recommencez depuis le début même si vous avez passé des checkpoints.

Redeemer un jeu que j’ai plutôt pris plaisir à faire pour son action décomplexé. En revanche, il souffre de certains manques qui nuisent à l’intérêt général du titre. En effet, le level-design du jeu très linéaire et l’absence de progression en jeu font que l’ennui arrive assez vite. Pour autant, Redeemer n’est pas très cher, son achat n’est pas forcement une mauvaise chose. Simplement, il ne faut pas en attendre trop.
Posted 10 May, 2018.
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30.3 hrs on record
Après avoir quitté Epic Games et siroté des cocktails durant une année sabbatique Cliff Bleszinsky s’est remis au travail avec un nouveau studio Boss Key avec un jeu sous le nom de code Blue Streak qui est par la suite devenue Lawbreakers. Connaissant Cliffy B et son passif chez Epic Games (Unreal Tournament, Gears of War…), il ne fallait pas s’attendre à autre chose qu’un’ gros FPS qui tâche et ce que propose Lawbreakers, la question est de savoir si Lawbreakers est bon.

Le hero-shooter est à la mode avec les Overwatch, Paladins, Battleborn et même le prochain Quake Champions a cédé. Lawbreakers a aussi opter pour ce système qui offre neuf classes différentes pour dix-huit personnages représentants les Law et les Breakers, Le titre propose des combats en arènes où deux équipes s’affrontent dans l’un des cinq modes de jeu. Les maps ont la particularité de posséder des zones sans gravité qui ajoute de la variation dans le gameplay.

L’arrivée en jeu se fera avec un peu de difficultée, le tutoriel reposant sur des vidéos Youtube et un mode bac à sable plutôt inutile. Néanmoins, il est facile de s’y retrouver car Lawbreakers ne propose que du multijoueur. J’ai d’ailleurs été surpris de voir qu’il n’est pas possible de choisir son mode de jeu si ce n’est en Partie Privée, pour le reste, c’est de la rotation de mode de jeu et de carte sans choix possible et c’est vraiment dommage. En ce qui concerne les modes de jeu, ils sont aux nombres de cinq et sont des variantes des modes de jeu classique que sont la Domination, la capture de Drapeau en passant par le Roi de la Colline. Noter qu’il n’y a pas de match mort en équipe ou solo, je m’en suis rendu compte assez vite, mais Lawbreakers est un vrai jeu d’équipe même s’il demande un sacré skill.

En ce qui concerne les arènes, nous avons droit à un panel de carte assez réduites qui favorise les affrontements, il faut l’avouer cela participe grandement au côté dynamique du jeu. Il est d’ailleurs quasiment impossible de camper dans Lawbreakers ou de spawn kill l’équipe adverse puisqu’il faut avant tout s’occuper des objectifs et qu’il n’y a pas de rotation des zones de spawns. Pour le coup, le level-design est très réussie puisqu’on se repert très facilement sur ces cartes, qu’il s’agisse des objectifs, des zones de soin (la vie ne remonte pas toute seule)… Il faudra faire aussi attention à ne pas sortir des limites la zone de jeu sous peine de mourir. Il y a aussi les zones de gravité (étonnamment bien gérée) qui permettent des affrontements très épiques

Pour les classes, on en retrouve neuf différentes avec un membre des Laws et un membre des Breakers pour chaque. La direction artistique de Lawbreakers tend vers le réalisme et cela se ressent dans le design des personnages qui reste sobre, il n’y a pas vraiment de personnage qui se démarque à ce niveau. Pour l’originalité, le train semble aussi être en ♥♥♥♥♥♥ puisque ces classes restent sobres et sans trop de folies, on va retrouver un Assasssin très agile qui combat principalement au corps à corps ou encore une classe de soutien qui soigne et qui combat au lance-grenade… Il est nécessaire de comprendre que Lawbreakers se joue aussi bien sur la capacité à fragger qu’à se déplacer. Chaque classe se joue de manière différente, certaines n’ont qu’une arme principale, d’autre possèdent plusieurs armes. Pour les déplacements, chaque personnage possède un Move qui lui permet de gagner en mobilité, pour certains, cela va être un boost de vitesse, d’autres un grappin ou un jetpack… D’une manière générale, le casting de Lawbreakers ne brille pas par son originalité, il reste néanmoins très cohérent et cela se ressent dans l’équilibrage qui est au top même si l’on pourra reprocher aux classes de corps-à-corps de tuer un peu trop vite. Il ya aussi un côte personnalisation dans Lawbreakers avec tout un tas de skins pour vos personnages, pour la plupart on les obtient lorsque monte de niveaux via des coffres, on peut aussi en acheter avec de l’argent réel. A titre perso, il y a des skins absolument magnifiques qui risque de vous faire les yeux doux.

S’il y a bien une chose où il n’y a presque rien à reprocher à Lawbreakers, c’est sur son gameplay très dynamique qui se prend en main de manière assez simple, mais qui est plutôt dur à maîtriser. Il va falloir comprendre comment se joue sa classe et honnêtement, j’ai été impressionné par certains joueurs en jeu qui jouait de manière diablement efficace. En contre-partie, Lawbreakers pourra engendrer un peu de frustration pour le néophyte qui découvre le jeu et qui va probablement être surpris sur certains affrontements où il ne saura pas comment il s’est fait tuer. Pour donner, un exemple, si un Assassin attaque un joueur sans que celui-ci ne l’ait repéré, c’est la mort assurée sans même savoir ce qu’il s’est passé.

Pour la partie technique, Lawbreakers utilise l’Unreal Engine 4 et pour son utilisation en jeu, c’est la fluidité qui prime par rapport au graphisme et c’est un bon choix puisqu’il n’y a rien à reprocher à ce niveaux si ce n’est l’aliasing qui est un peu trop présent de base. J’ai en revanche eu un peu de mal à supporter le matchmaking du jeu et les chargements trop longs pour entrer en partie et pour la sélection du personnage. Ca devient franchement lourd quand tu veux changer de personnage en court de partie et qu’il faille attendre 10 secondes que le personnage souhaité s’affiche à l’écran.

Vous l’aurez compris, Lawbreakers est un jeu qui a tapé dans mon petit cœur de joueur pour autant, il semble qu’il n’ait pas réussie à percer avec un démarrage raté. Je trouve ça tellement dommage, pour autant, c’est aussi compréhensible tant la communauté est rigide et peu enclins à découvrir de nouveau titre. Pour ma part, je retourne m’amuser sur Lawbreakers.
Posted 10 May, 2018.
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7.2 hrs on record
Sortie fin août dernier, le jeu de combat Absolver est arrivé avec un principe assez cool et en même temps atypique. Il s’agit d’une jeu de combat à la 3ème personne à la fois en ligne et hors-ligne où votre combattant apprend de nouvelles techniques au fur à mesure des combats. Quelque part le fan de films d’arts-martiaux que je suis était en trance dès les premières minutes en jeu, la question est si je le suis resté durant toutes mes sessions de jeu ? Élément de réponse avec ce test.

Développé chez le studio parisien Sioclap et est édité par Devolver Digital, Absolver est un titre qui avait titillé ma curiosité depuis un bon moment et pour avoir participé à plusieurs phases d’alpha/béta où j’avais quelques réserves sur certains éléments du jeu. J’ai été assez satisfait par la qualité du jeu à sa sortie finale.

Dès les premières minutes, Absolver nous plonge dans son monde sans donner d’explication sur le but du jeu où même sur le lore et c’est volontaire. Ce sentiment est bien sur accentué par le fait que le titre ne propose aucune carte pour se repérer et la bande-son minimaliste qui est très en retrait. En ce qui concerne l’histoire, au début du jeu le joueur est un aspirant dans la région d’Adal, son but est de devenir Absolver, une sorte de quête spirituelle qui verra le joueur s’élever à un stade supérieur. Pour cela, le joueur devra passer un certain nombre d’épreuves qui auront pour but de prouver sa qualité de combattant. Il est question d’affronter dans un premier temps, six maîtres réparties dans les différentes zones du jeu et une fois ces six épreuves terminées, il faudra affronter un dernier ennemi pour recevoir enfin le titre d’Absolver.

Une fois devenu Absolver, vous aurez la possibilité d’ouvrir votre école afin d’enseigner vos techniques à vos élèves. Avant cela, il y aura aussi tous un tas d’épreuves qui introduisent les Duels PvP qui font le sel du jeu puisque vous affronter d’autres joueurs en 1 vs 1 dans une arène fermée.

Niveau gameplay Absolver, c’est 90% de combat contre l’IA ou les autres joueurs qui se baladent aussi. Chose intéressante, vous n’êtes pas forcément obligé d’affronter les autres joueurs, vous pouvez d’une simple action contextuelle leur proposer de jouer en groupe ou bien de faire un duel. Pour les 10% qui reste, c’est de l’exploration et de la construction de deck. En effet, Absolver ne propose pas de carte ainsi trouver les six maîtres pour passer les épreuves va devenir en soit, une petite épreuve.

Ce qui est assez intelligent, c’est qu’il va être difficile de terrasser ces maîtres en tant que novice (hormis si vous avez un talent inné, mais ce n’est pas le cas de tout le monde et certainement pas mon cas). Ainsi l’exploration vous donnera l’occasion, d’affronter tout un tas d’ennemi et d’engranger de l’expérience afin de monter en niveau. Oui Absolver a un côté RPG et dans un sens le système de combat couplé à cet aspect RPG vous fera penser à Dark Souls. Chose à savoir, le niveau de l’IA varie à chaque combat. Il y aura des combats faciles et d’autres où vous vous ferez laminer en dix secondes. Si vous pensez devenir un combattant surpuissant dans Absolver, ce sera assurément plus par votre capacité à combattre que par les caractéristiques de votre personnage. C’est sans compter que bien souvent vous ferez face à plusieurs ennemies en même temps, mais il faut l’avouer, le combat contre plusieurs ennemis est très difficile la faute au lock pas hyper précis (le joueur à tendance à frapper le joueur le plus proche et pas forcément celui qui est locké) et à la caméra qui ne suit pas toujours le personnage comme on le souhaite. Des lors où vous jouez en coopération, les combats contre plusieurs IA prennent une dimension tactique assez amusante et vraiment plaisante. Je vous recommande de jouer en coopération le plus souvent possible, car cela rend le jeu beaucoup plus accessible. Sachez d’ailleurs que le friendly-fire est activé et que même les IA peuvent se frapper entre elles.

Le côté RPG du jeu est assez étoffé puisqu’il vous permettra d’attribuer des points de compétences favorisant votre style de combat (résistance, puissance d’attaque…). Ajouter à cela la gestion de l’équipement qui est plus subtile qu’elle ne le laisse transmettre aux premiers abords. En effet, chaque pièce d’équipement proposera plusieurs statistiques. Plus une pièce est lourde, plus elle diminue votre vitesse par contre elle améliore votre résistance aux dégâts des armes tranchantes et contondantes. Vous devrez donc choisir votre équipement avec choix. Pour faire simple, vous préférerez un équipement léger si vous privilégiez la vitesse…

Au gré des combats, vous serez amené à découvrir de nouvelles techniques à ajouter à vos decks de combats. Je m’explique, au début du jeu, vous choisissez un système de combat parmi les trois disponibles. Cependant, ce n’est qu’un début, soit vous créez vos propres combos dans un système de combat en particulier, soit vous les mélanger selon vos goûts. Ces systèmes de combat proposent évidemment des styles de combats différents, mais aussi des capacités différentes. En effet, selon le style choisi: vous pourrez absorber les attaques ennemis pour récupérer de la vie ou favoriser les esquives.

Comment parler d’Absolver sans évoquer sa direction artistique simplement superbe. L’exploration est vraiment plaisante et agréable. Il y une ambiance très spirituelle du jeu rendue par le côté minimaliste de l’histoire, de la bande son… Cela correspond tout à fait à l’univers très particuliers de ce jeu. C’est assez déroutant au début, mais on s’y fait très bien. Techniquement, il y a quand même quelques soucis et notamment des bugs de collisions, la stabilité des serveurs qui n’est pas au top (c’est terriblement dommage dans un jeu de combat). Et puis de manière générale, la caméra qui perd la boule dans les endroits clos et qui s’ajuste mal quand on active le lock.

L’expérience globale que propose Absolver m’a plu: son univers le système de combats, l’aspect RPG. Néanmoins, l’expérience n’est pas dénuée de défaut. Pour autant, certains de ces défauts seront très vite gommés (les bugs de textures, la stabilité des serveurs). Là où j’ai un problème avec Absolver, c’est dans son contenu. Il est vrai que l’on passe quasiment tout son temps à combattre, j’aurais préféré plus de variété avec des modes de jeux supplémentaires ou une carte plus grande. Finalement, en à peine une dizaine d’heure, on fait le tour de ce que propose Absolver en terme de diversité, car pour maîtriser le jeu, il va falloir passer un bon nombre d’heure. Certes, le jeu est suffisamment bon, mais il manque ce petit truc qui fait qu’on le relance régulièrement. Sioclap travaille sur du contenu supplémentaire comme un mode classé et le mode spectateur. Finalement, une sortie repoussée n’aurait peut-être pas fait de mal au jeu et en même temps le sortir à cette période de l’année est probablement le meilleur choix possible pour éviter l’embouteillage des grosses sorties de fin d’années. L’avenir nous dira si Sioclap et Devolver ont fait le bon choix.
Posted 10 May, 2018.
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12.5 hrs on record
“Il ne faut pas rigoler avec Total War“, ce slogan est parfait pour définir mon expérience de jeu sur ce Total War Warhammer 2 que j’ai découvert en total néophyte ou presque puisque ma seule expérience avec la licence remonte à Shogun Total War en 2009, ça ne me rajeuni pas tout ça. Qui plus est, j’aime beaucoup le genre stratégie que cela soit en temps réel ou au tour pas tour et pourtant, je suis très mauvais. J’ai donc décidé de redonner une chance à ce genre titre avec Total War Warhammer 2 pour mon plus grand plaisir.

Ne vous attendez pas à trouver dans ce test une comparaison avec le premier épisode sorti il y a moins de deux ans, puisque je ne l’ai tout simplement pas fait. Creative Assembly a quand même voulu réunir un peu tout son monde en proposant (après la sortie du jeu) une campagne XXL qui regroupe les campagnes des deux épisodes pour quiconque les possèdent. Effet, la campagne de Total War Warhammer 2 se déroule dans le Nouveau Monde qui tourne autour d’une magie ancienne et très puissante sous l’égide du Grand Vortex. Ce Grand Vortex a été crée par les Elfes afin de repousser la menace que représente le chaos. Le Grand Vortex se trouvera être affaibli par une comète qui passait par là un peu par hasard. Tous les clans du jeu devront effectuer certains rituels afin de prendre le contrôle du Grand Vortex et votre rôle dans tout ça sera d’empêcher que cela n’arrive en les massacrant tous ou en étant le premier sur la ligne d’arrivée.

Première chose qui m’a plu et que j’ai trouvé assez intéressante, c’est le côté très scénarisé du jeu avec pas mal de petites scènes parfois drôles, parfois sérieuses. Il y a aussi tout un tas de quêtes secondaires optionnelles qui sont soignées puisqu’il y a toujours une justification scénaristique derrière. Total War Warhammer 2 raconte une histoire, ce n’est pas toujours bien amené, mais c’est rare de trouver ce genre de choses dans les jeux de stratégie et je trouve que c’est un très bon ajout.

Petite chose très plaisante qui plaira aux néophytes qui ont un peu de patience, c’est la présence d’un tutoriel assez long puisqu’il dure presque une heure. On y découvre les bases du gameplay et pourtant, même après l’avoir fait, il sera difficile pour les nouveaux de s’y retrouver avec tous l’arsenal de possibilité qu’offre le jeu, ça a été mon cas, et j’avoue que j’ai été un peu perdu au début du jeu. En effet, ce tuto présente les déplacements, le principe du combat… sans évoquer la gestion économique, militaire, la diplomatie… autant d’élément qui font le sel de la formule Total War depuis le premier épisode.

Comme cité plus haut, vous avez pour but de prendre le contrôle du Grand Vortex. Pour cela vous devrez mener cinq rituels composés de plusieurs étapes. Il faudra dans un premier temps récupérer assez d’artefacts via les quêtes, la récolte de ressource… afin de lancer un rituel. A partir de là, les choses vont commencer à se corser un petit peu. Puisque, cela réveillera les armées du chaos qui se feront un malin plaisir à vous attaquer et dans le même temps, vous devrez protéger pendant 10 tours les villes qui préparent l’incantation du rituel. Entre les phases de rituels, ce qui vous occupera la majeure parties de votre temps de jeu sera de définira manière dont vous voulez gagner. Vous pourrez choisir de vous faire des alliés ou bien devenir une énorme puissance militaire avalant alliés comme ennemis. Cela ne dépend que de vous.

Finalement, la grande qualité du jeu vient des différentes races jouables 8 au total et d’une race à l’autre le gameplay peut être totalement différent. On va avoir les haut-elfes qui vont pouvoir améliorer ou détériorer les relations entre les autres clans du jeu, en gros semer la zizanie ou renforcer les relations. Les elfe-noires peuvent carrément invoquer une forteresse flottante. Je n’oublie pas les Skavens qui vivent sous terre.

Là où j’ai eu quelques problèmes, c’est dans la partie technique du jeu où si je n’ai pas rencontré de bugs majeures, on ne peut pas dire que Total War Warhammer 2 soit très jolie, mais surtout ce sont les temps de chargements hyper longs qui m’ont lassés un peu. Il y a une chose absente en jeu qui manque vraiment, c’est le combat naval. Il n’y a pas de combat en mer comme le fait Civilization et c’est vraiment dommage ça limite l’aspect stratégique du jeu (même si ça n’empêche pas de profiter vraiment du jeu).

Pour terminer…
Haaa, j’ai bien de faire ce Total War Warhammer 2 qui est remplie de qualité même s’il est loin d’être accessible. C’est typiquement le genre de jeu qui demande de l’investissement et dont tu peux apprendre des choses sur certains éléments de gameplay après plusieurs dizaines, centaines d’heures de jeu. J’ai été assez impressionné par la cohérence de l’univers entre le scénario, la narration et les différentes races, leurs histoires. Total War Warhammer 2 est un jeu que je peux conseiller aux fans de la série que ne seront pas dépaysés. En ce qui concerne les nouveaux, ça risque d’être un peu plus compliqué. Il va bien falloir quelques dizaines d’heures pour commencer à bien comprendre le jeu.
Posted 10 May, 2018.
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