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Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis,
Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers,
Colorant le matin de leurs chants printaniers
Adornent mon jardin de vivants ex libris.
Abeilles et frelons s’y disputant les lys,
Piétinent les pistils sans aucune pitié,
Alors que, s’échappant des pages d’un herbier,
Un papillon de nuit dévore un myosotis.
Solitaire et pensif, un arôme somnole
Sous le dais argenté d’un antique olivier,
Dont l’ombre de satin imite l’Acropole.
Dans mon jardin aussi, le soleil a planté
Une pure fontaine, comme un encrier,
Où je plonge ma plume et bois l’éternité.
Francis Etienne Sicard
Dans sa main, la palette
où dort
le magma des couleurs
Entre ses doigts qu’anime
la merveille
les pinceaux teintés
d’éternité
donnent la parole
à la toile muette
Bientôt sonnera l’heure
de l’art
et le peintre
corps dissous
ne sera plus que son nom
en osmose avec l’oeuvre.
Kamal Zerdoumi
Quel bois est aujourd’hui ta retraite choisie ?
Quelles fleurs, près d’une onde où s’égarent tes pas,
Se courbent mollement sous tes pieds délicats ?
Où te faut-il chercher ? Vois la saison nouvelle :
Sur son visage blanc quelle pourpre étincelle !
L’hirondelle a chanté ; Zéphir est de retour :
Il revient en dansant ; il ramène l’amour.
L’ombre, les prés, les fleurs, c’est sa douce famille,
Et Jupiter se plaît à contempler sa fille,
Cette terre où partout, sous tes doigts gracieux,
S’empressent de germer des vers mélodieux.
Le fleuve qui s’étend dans les vallons humides
Roule pour toi des vers doux, sonores, liquides.
Des vers, s’ouvrant en foule aux regards du soleil,
Sont ce peuple de fleurs au calice vermeil.
Et les monts, en torrents qui blanchissent leurs cimes,
Lancent des vers brillants dans le fond des abîmes.
André Chénier, Idylles et fragments d’idylles
l’enthousiasme créateur
se fera ange ou bien démon.
En bref, telle est l’inspiration.
L’inspiration parfois sorcière,
vous fait goûter au nirvana
en vous piégeant dans l’éphémère.
Vous en sortez en piètre état !…
L’inspiration tant vous régale
qu’il vous en vient bonheur extrême…
quand la voilà prise de flemme…
Et vous en perdez les pédales !…
L’inspiration souvent rigole
et vous dit : « Ailleurs on m’attend »,
et puis aussitôt fout le camp.
Et voilà qu’en vous tout s’affole !…
Esther Granek, Extrait de Synthèses
Fly with me to Paris
and We will climb
the Eiffel Tower
We'll see the Louvre
And walk along
the Avenue des
Champs Elysees
We will walk
alone together
along the great
Seine River
And latch
a lovers lock
upon the bridge
above the water
We can picnic
on the grass
in the grandest
park in Paris
Then embrace
within the shadows
of Notre Dame
Cathedral
Where there
We'll swear
Our love
forever sure
We will seal it
with a kiss
And know We
never missed
The times
and places
that make
A life
worthwhile.
Rog Rogers