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Clair Obscur: Expedition 33 – Une aventure qui marque

Alors, à vrai dire, je ne savais pas vraiment comment commencer cette review.
À la base, je ne voulais même pas la faire, parce que je trouve que le jeu est trop grand, trop fort, et je ne me sentais pas à la hauteur pour donner mon avis sur un jeu qui est, pour moi, exceptionnel.

Mais après avoir fini le jeu une deuxième fois, j’ai décidé de quand même poser quelques mots. Ce ne sera pas une review complète, mais plutôt un ressenti, un partage, un appel. Et je vais essayer de ne rien spoiler pour ne pas gâcher votre plaisir, car Clair Obscur est de ces jeux qu’il faut vivre.

Voici un bref résumé de ce qu’est Clair Obscur.
Chaque année, un événement appelé le Gommage survient. Il est exécuté par une entité mystérieuse qu’on appelle la Peintresse, perchée au sommet d’un monolithe lointain. Chaque année, elle peint un nombre décroissant. Et les personnes correspondant à cet âge sont littéralement gommées du monde. Effacées. Disparues.

Nous incarnons donc l’Expédition 33, un groupe envoyé, comme chaque année, avec pour objectif de gravir le monolithe et d’affronter la Peintresse, dans l’espoir de libérer l’humanité de cette malédiction.

Le jeu est un RPG au tour par tour, très agréable à prendre en main.
Non seulement la direction artistique est superbe, mais les musiques et le gameplay sont tout aussi excellents. Franchement, je pourrais vous citer 5 ou 6 OST qui m’ont marqué au point de tourner en boucle dans mes playlists.

Le jeu alterne entre deux types de zones : des zones semi-linéaires façon “couloirs” avec quelques passages à explorer à droite à gauche, souvent remplis de jolies récompenses, et un semi-monde ouvert, beaucoup plus libre, où on peut fouiller des coins somptueux, parfois uniquement pour y trouver un disque musical. (Sincèrement, on ne mérite pas Sandfall.)

Voilà en gros comment le jeu est structuré, et ça fonctionne très bien.

Léger spoil ici, mais rien de grave.
Le jeu traite avec puissance et délicatesse du deuil. Je n’en dirai pas plus, car vous devez le découvrir par vous-même. Mais sachez que l’histoire est poignante, et maîtrisée du début à la fin.
(Fin du léger spoil)

J’ai donc fait deux parties.

Ma première partie, je l’ai jouée naturellement, en faisant l’histoire principale, quelques éléments secondaires ici ou là… et une fois la zone finale débloquée, j’y suis allé sans faire le contenu secondaire.

Et je vous recommande vivement de faire pareil. Si vous faites tout le contenu secondaire avant la fin, la dernière zone perdra tout son charme. Elle sera trop facile, vous ne profiterez pas pleinement de la mise en scène, du combat, ni de la musique. Donc faites l’histoire principale d’abord, vous pourrez toujours continuer après sans lancer de New Game+.

Dans ma seconde partie, j’ai fait l’inverse. J’ai terminé l’histoire, sauf la dernière zone, puis j’ai exploré tout le contenu secondaire… Et franchement, wouaw. Le contenu annexe est incroyable, plein d’histoires fortes, de petites pépites narratives.

Mais une fois que j’ai terminé tout ça, j’ai foncé à la fin…
Et là, j’ai roulé sur la dernière zone, ce qui m’a un peu attristé. Heureusement, j’ai ma première expérience en souvenir, celle où la fin m’a touché comme il faut.

Alors oui, soyons honnêtes : le jeu a des défauts.

Certains assets semblent un peu “posés là”, voire pris tels quels dans Unreal Engine.
Certaines animations en cinématiques sont mal faites, avec des morceaux de corps qui traversent des murs, ou des poses bizarres.

Mais il faut se rappeler d’une chose :
C’est un jeu AA, avec une équipe composée en majorité de juniors.
Et franchement, oui, il y a des défauts…
Mais à côté de ça, il y a du génie.

Et sincèrement, pour moi, Clair Obscur fait clairement partie de mon top 10 des dix dernières années. Je vous mens pas.

L’histoire est touchante.
Les personnages sont attachants.
La musique est incroyable.
Et même pour un jeu au tour par tour, l’action est constante.

C’est rare.

Si vous hésitez…
Arrêtez d’hésiter.
Prenez-le.
Jouez-y.

Je pourrais faire une review complète, du genre qui détaille chaque système, chaque personnage, chaque combat, chaque révélation.
Mais je ne le ferai pas. Parce que vous devez le vivre vous-même.
C’est pas négociable. Vous n’avez pas le choix.

Sortez votre carte bancaire, ou lancez-le si vous l’avez déjà.

En bref : jouez-y.
Publicada em 7 de junho.
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21.5 horas registradas (19.9 horas no momento da análise)
🦀 Another Crab's Treasure
Pour commencer, je tiens à préciser que j’ai mis environ 20 heures pour finir le jeu, en laissant parfois le jeu en AFK pendant une heure. J’ai 100 % le jeu, donc en termes de durée de vie, c’est plutôt bon pour le prix qu’il coûte.

Je ne vais pas vous mentir : le jeu est OK. Il a de très gros points forts… et de très gros points faibles. Je vais donc résumer ça par chapitres.

📖 L’histoire :
L’histoire sait se montrer captivante. On y suit Krill, notre jeune crabe, qui cherche à récupérer sa coquille, volée par un étrange requin. MAIS problème : les gens autour semblent être corrompus par la pollution, ce qui les rend violents et fous.

Voilà, c’est le petit résumé sans spoiler. Passons maintenant au gameplay.

🎮 Le gameplay et le bestiaire :
Comment dire… le gameplay est agréable, mais sans plus. Au bout de 20 heures, on commence à se lasser. Disons qu’il y a peu de variations qui impactent réellement le jeu. Tout va dépendre de votre style de jeu, évidemment, mais les pouvoirs spéciaux de l’Umamine arrivent plutôt tôt et n’ont pas une importance capitale. On en fait vite le tour.

Le jeu propose peu de diversité dans les combats. En même temps, c’est logique : notre seule arme est une fourchette, sans possibilité de la changer. Ce qui rend les combats vite redondants, surtout que les mobs sont très peu variés.

Pour faire court : sur les quatre zones majeures de combat, ce sont les mêmes monstres, à la petite exception près que leur skin change légèrement. Et que — OH ATTENTION — le crabe n’a plus une fourchette mais un cure-dent.

Voilà, en gros, c’est ça : 4 à 5 types de mobs avec quelques variantes. Et si le jeu durait 5 heures, allez, pourquoi pas. Mais pour un jeu de 20 heures (un peu moins pour ceux qui prennent leur temps), ça fait vraiment peu.

Même chose pour les boss : il y a 19 boss au total. Mais pour faire court :

6 sont des gros crabes avec de grosses armes,

4 sont des boss que vous reverrez comme mobs normaux, avec un skin différent, parfois une compétence en moins,

Et enfin, une petite poignée de boss sortent du lot. Disons 5 au total, dont les deux derniers.

Malheureusement, pour moi, la variété des mobs et des boss est un très gros point noir, surtout dans un soulslike, où on s’attend justement à une belle diversité de pattern et de design.

🐞 Les bugs :
J’ai rencontré peu de bugs, je dirais 5 ou 6. Et la majorité n’étaient pas handicapants. Sauf un qui m’a littéralement empêché de me battre contre le boss final. Ça m’a un peu agacé. Mais sinon, franchement, très peu de bugs à signaler, et ça, c’est un bon point.

⚔️ Difficulté des boss :
Je m’attendais à peu de défi, et finalement j’ai été plutôt surpris. Certains boss peuvent vraiment poser problème, même quand on a un peu l’habitude des soulslike. La Duchesse, en début de jeu, m’a bien surpris.

Mais une fois qu’on est lancé, que vous avez un bon niveau, toutes les compétences à fond, le jeu devient… trop simple. Pour ma part, j’étais overcheaté à la fin. Et j’ai first try quasiment tous les boss finaux, ce qui m’a un peu attristé. J’aurais voulu souffrir davantage, surtout sur les derniers.

🎵 La musique :
S’il y a un domaine où le jeu excelle, c’est bien la musique. Elle est splendide. Très sincèrement, elle m’a bluffé. Je ne m’attendais pas à ça pour un jeu de ce type, et pourtant… certaines musiques sont dignes d’un Souls.

Les musiques plus “chill” font aussi très bien leur travail : elles sont posées, sans prise de tête, et vous mettent dans l’ambiance.

Franchement, faites un tour sur la bande-son du jeu. Vous passerez un bon moment, j’en suis sûr.

🔁 La rejouabilité :
Comment dire… il n’y en a pas vraiment, à mon sens. En ayant terminé le jeu à 100 %, j’ai complété toutes les améliorations de mon arme, mon arbre de compétences, et mes pouvoirs. Donc, simplement, il n’y a plus rien à faire.

Les coquilles pourraient être le seul intérêt pour relancer une partie, juste pour le défi, genre jouer avec une armure très faible ou sans armure du tout, pour le fun. Mais sinon… franchement, il n’y a pas de vrai endgame, et c’est dommage.

À l’heure où j’écris cette review, il n’y a pas de New Game+. Donc soit on recommence tout depuis le début, soit on ne relance pas.

Mais bonne nouvelle : les devs ont annoncé un New Game+ avec des ajouts qui semblent vraiment intéressants :

Nouveau boss

Nouveaux costumes

Plus d’améliorations sur l’arme et les atouts

Succès et cartes Steam

Et surtout : des rencontres aléatoires de monstres qui pourraient rendre chaque partie unique.

Donc à voir. Je referai sûrement une partie à ce moment-là pour tester tout ça et voir si le New Game+ vaut le coup. Il aura juste fallu attendre un an, mais au moins c’est gratuit, et ça, c’est important de le souligner.

🧠 Conclusion :
Another Crab’s Treasure mérite un 14/20, pas plus.

Il a un univers original, une musique incroyable, mais un gameplay ok à la limite du moyen, des boss et mobs qui manquent cruellement de variété, et un vrai manque de rejouabilité à l’heure actuelle.

Il reste un jeu simple, qui peut convenir à ceux qui découvrent les soulslike, et qui sera parfait pour vous initier au genre. Mais pour moi, même si je l’ai apprécié, c’est un bon jeu que je ne referai pas pour l’instant.
Publicada em 20 de abril.
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42.4 horas registradas
Le jeu me faisait de l’œil depuis à peu près sa sortie sur PlayStation, mais j’ai enfin mis la main dessus avec l’arrivée sur PC, qui, disons-le, était très attendue. Et ayant été un joueur de la première partie à sa sortie, il m’était naturel que, à l’instant où il a été disponible en préachat, je l’achète pour la version PC.

J’en attendais beaucoup. Bien sûr, le jeu n’est pas exempt de défauts, mais l’histoire est accompagnée d’une narration aux petits oignons.

J’y ai donc joué sur PC, et autant dire que, comme pour TLOU1 (version PC), l’optimisation reste à revoir. Malgré une bonne configuration, j’ai eu des baisses de FPS, ainsi que des freezes, ou des textures qui n’arrivaient pas à charger. Notamment une cinématique où il n’y avait rien de chargé au tout début du jeu ce qui m’a donc obligé à redémarrer. Et ça m’a un peu agacé, me ruinant ce moment. Heureusement, il s’agissait d’une des premières cinématiques et je n’ai pas non plus raté grand-chose.

Spoilers à venir
Je vais donc parler de l’histoire, et je préviens tout de suite : je vais spoiler. Alors partez maintenant si vous ne voulez pas l’être !

On suit donc, dans les 10 premières heures, Ellie, en quête de vengeance envers l’équipe de Seattle, et notamment contre Abby, qui a participé à l’assassinat de Joel.

J’ai beaucoup entendu dire que la mort de Joel arrive trop tôt dans le jeu, mais j’ai justement compris et apprécié que cela soit mis en œuvre aussi vite. Le jeu dure plus ou moins entre 20 et 30 heures, qui vont être fastidieuses et fatigantes, tant les émotions et l’usure sont omniprésentes. Et le jeu nous le fait vite comprendre.

Encore une fois, la mort de Joel intervient dans la première heure de jeu, ce qui vous met immédiatement un coup au moral et vous fatigue émotionnellement parlant. Et très vite, on enchaîne avec la traque qui va durer très longtemps, nous faisant affronter des groupes très nombreux… même parfois trop. J’ai eu l’impression que trop d’ennemis étaient mis, selon les zones. Mais de mon avis, cela reste volontaire. Encore une fois, le but est clairement de nous fatiguer à la tâche, et c’est réussi.

Après avoir passé 3 heures à traquer un membre du groupe d’Abby et affronté une trentaine d’ennemis humains, quand on arrive enfin à l’endroit qu’on voulait atteindre… on se rend compte que la personne est déjà morte ou ailleurs. Le jeu nous balade, et prend plaisir à le faire. On passe des heures à se rendre quelque part, pour finalement découvrir à la fin que c’est trop tard, ou qu’on est au mauvais endroit.

Quant à la partie avec Abby, qui, pour ma part, m’a été un plaisir à jouer (même si mon cœur reste meurtri par ce qu’elle a fait), on y suit une histoire bien différente… et pourtant très similaire à celle de Joel. Pour ma part, j’ai une forte attache à Lev, un personnage que j’ai énormément apprécié et qui sait se montrer intéressant, utile et marquant dans l’histoire.

Et en parlant de l’histoire, voici de quoi traite TLOU Part II : le cercle de la vengeance, le deuil et le pardon sont les trois thèmes majeurs que le jeu cherche à vous faire comprendre. Même si le message n’est pas passé pour tout le monde, il est pourtant bien visible.

Au début, on haït Abby. On souhaite simplement la voir morte. Puis, on comprend pourquoi elle a fait cela. Mais d’un côté, on ne la comprend pas, car 4 ans à traquer un homme qu’elle aurait pu simplement oublier, c’est extrême… Mais au final, dans les dernières heures, Ellie commet exactement la même erreur, en retournant chercher Abby alors qu’elle a tout à y perdre, simplement par soif de vengeance.

Et tout au long du jeu, Ellie est confrontée à ses démons. Quand elle doit tuer des gens ou les torturer, l’impact est immense. Et le jeu nous le fait ressentir.

TLOU montre une Ellie affaiblie, terrifiée par ce qu’elle devient, à un point où elle n’ose même plus regarder ses propres amis dans les yeux. Et alors qu’elle semble comprendre, celui qu’elle a forcé à commettre une vengeance, Tommy, revient et lui redonne de l’espoir — malgré le fait qu’elle essaie d’avancer — la poussant à retourner dans cette spirale, quitte à abandonner tout ce qu’elle a durement essayé de reconstruire.

C’est ça, TLOU. Un jeu extrêmement bien écrit, avec de nombreux personnages tout aussi bien écrits, remplis de choix impactants, qui affectent le joueur. J’ai plus d’une fois failli lâcher une larme, tout particulièrement pendant les flashbacks avec Joel, qui m’ont littéralement donné l’impression de devoir dire adieu à un proche.

Pour ma part, j’ai joué en français, et je vais sûrement refaire une run en anglais quand les émotions seront un peu redescendues. Mais comme dans le premier, la VF offre une expérience incroyable. Elle est magnifique, et offre de superbes moments. N’ayez pas peur de perdre de l’authenticité avec la VF : foncez.

🧩Une fin dure… très dure
La conclusion du jeu est cruelle, amer, et extrêmement triste. Quand Ellie repart à la poursuite d’Abby, sur les conseils de Tommy, puis abandonne au dernier moment, elle comprend que cela ne mènera à rien, et qu’il ne s’agit que d’un cercle de haine sans fin.

On comprend alors que cette fin résonne directement avec une phrase prononcée par Ellie dans le premier jeu, concernant sa plus grande peur : finir seule. Et quand on la voit revenir dans une maison vide, on le comprend.

Dans cette quête de vengeance, Ellie n’a pas seulement perdu une partie d’elle-même, elle a tout perdu. Ses amis, sa famille… même son corps en est marqué. Et non seulement elle s’est détruite, mais elle a aussi entraîné les autres avec elle : Tommy, qui ne voulait pas y retourner au début, est finalement obsédé lui aussi.

Et le pire, c’est qu’elle le sait. Elle sait qu’elle est responsable. Et c’est là que la fin devient encore plus terrible : on ne nous punit pas pour avoir fait de mauvais choix. On nous montre les conséquences réelles d’une vengeance qu’on ne peut pas arrêter.

⚔️Le système de combat
Le système de combat au corps à corps n’est pas à mon goût. Je me suis souvent retrouvé à avoir du mal à comprendre certaines réactions ou comportements ennemis. Mention spéciale aux maudits chiens qui sautent des barrières et qui, pour une raison quelconque, sont invincibles pendant quelques secondes, nous empêchant de les frapper, ce qui m’a valu nombre de morts.

Sinon, les combats sont très bien pensés. En difficulté maximale, ils demandent de tout calculer au centimètre près, pour ne pas rater une balle ou finir encerclé par 20 ennemis différents.

🎨DA, musique, ambiance
Au niveau de la direction artistique… que dire ? C’est The Last of Us. Le jeu est magnifique, les effets de lumière bluffants, et la musique… olala… la musique. Que dire, si ce n’est : merci.

Je pourrais me les mettre en berceuse chaque nuit, tellement elles sont belles et transmettent des émotions puissantes.

Quant au sound design, lui aussi est très bien maîtrisé. Il est sincèrement à couper le souffle. Chaque petit objet a son bruit. Et si vous avez le malheur de faire une marche de côté et de cogner un meuble, même les papiers ont un son, et peuvent alerter les ennemis. Leur ouïe est fine, donc ça devient un véritable régal, surtout en difficulté élevée, où un vase renversé peut provoquer une mort certaine et rapide.

🏚️Les décors
Encore une fois, Naughty Dog a su être excellent. Mon moment préféré, c’est quand je suis rentré dans une maison et qu’il y avait, sur un mur, des traits de feutre avec un nom à côté. Cela montrait un enfant grandissant petit à petit. Et c’est ce genre de détails qui montrent que le monde a vécu avant nous.

The Last of Us Part II est rempli de ces moments, du début à la fin. Qu’il y ait de la vie ou non, des cadavres ou non, même dans les zones infectées, on voit que la vie était présente avant. Tout est bluffant au niveau des décors. Je pourrais me poser dans chaque lieu et vous expliquer les détails, tellement c’est bien travaillé.

Publicada em 16 de abril.
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129.2 horas registradas
Kingdom Come: Deliverance est un jeu incroyable, et je pèse mes mots.

Le jeu offre déjà une durée de vie incroyable… ou devrais-je dire normale pour le prix. Quel plaisir de mettre 40 euros dans un jeu et d’avoir quasiment 100 heures de gameplay ! J’ai personnellement fait le jeu en mode hardcore puis en mode normal, donc j’en ai eu pour mon argent. Mais même en ne faisant qu’une seule partie, vous serez satisfait. Vous êtes dans un monde qui vit avec et sans vous. Pas besoin d’attendre que les PNJ décident de vivre leur vie : vous savez que vous trouverez tel PNJ à tel endroit et à telle heure de la journée.

L’histoire saura vous happer grâce à un bon enchaînement de phases : enquête, combat, exploration, infiltration… La courbe du jeu est vraiment agréable à vivre. Et si vous avez de la difficulté quelque part, il suffit de vous balader un peu, de faire deux ou trois quêtes secondaires pour acquérir les talents nécessaires et réussir à continuer là où vous étiez bloqué.

Les quêtes secondaires sont d’une qualité folle ! Elles donnent un sentiment de quêtes principales. Quelle que soit la mission, vous devrez vous y pencher au minimum pendant une heure. Ça change des gros AAA qui nous sortent des quêtes expédiées en deux minutes, sans émotion, qu’on accomplit comme des robots. Ici, les quêtes secondaires varient elles aussi dans leur gameplay, proposent presque toujours différentes approches et plusieurs conclusions.

Leur structure est généralement simple :

Méthode rapide : souvent, tuer un PNJ.

Méthode normale : parler aux PNJ, utiliser vos compétences d’orateur ou votre argent.

Méthode longue : accomplir chaque tâche de la mission.

Trois approches différentes, pouvant donner des résultats différents, et surtout vous faire découvrir encore plus de lore.

Le système de combat
Il est bon, mais devient vite brouillon dès qu’on affronte plus de 3 ennemis. On perd vite le fil, surtout si vous ne possédez pas le chien qui permet d’étourdir des ennemis pendant un moment et de leur infliger des dégâts conséquents. Les missions de siège deviennent elles aussi confuses, heureusement on a souvent des alliés à proximité pour réduire le groupe d’ennemis sur nous.

Mais en exploration libre, tomber sur une embuscade de 5 ou 6 ennemis peut être fatal si vous n’avez pas de cheval pour fuir. Autrement, autant se laisser mourir, ce sera plus rapide.

Les DLC offrent aussi des histoires fortes et un contenu vraiment intéressant :

• Theresa et Jeanne
Souvent critiqué à cause du côté "simulateur de marche", je trouve ce reproche injuste. Je conseille tout de même de ne pas faire ce DLC dès qu’il est disponible. Il raconte comment Thérèse a survécu à l’attaque de Skalice. C’est une quête très centrée sur la discrétion et l’enquête, avec plusieurs sous-quêtes. Vous pouvez aussi la rusher en 2h. C’est un excellent DLC si vous aimez l’immersion et souhaitez approfondir votre motivation de vengeance contre les assaillants de Skalice.

• A Band of Bastards
Un DLC qui vous permet de combattre aux côtés d’un groupe de bandits redevables envers le seigneur Radzig. Beaucoup de combats, un peu d’enquête : si vous vous ennuyez, ce DLC vous redonnera envie de jouer. La fin m’a un peu déçu, j’aurais aimé que le groupe reste et nous aide plus tard. Mais le plaisir de combattre avec eux en fait un incontournable selon moi.

• Les Amours de Hans Capon
Un DLC plus léger, où Hans essaie de séduire une demoiselle. On alterne entre furtivité, ruse et un peu de combat, mais surtout… on rigole bien. Voir Hans devenir rusé juste pour conquérir une dame (qu’il abandonnera ensuite) est aussi amusant qu’intéressant. Cela le rend plus attachant, alors qu’il paraît détestable au début du jeu.

• From the Ashes
Simple, mais très utile. Après la bataille de Prybislavice, le seigneur Divish vous confie la réhabilitation du village. Il faudra rencontrer des marchands, collecter des ressources, et surtout dépenser une grosse somme de Groschen. Mais ensuite, vous recevez 2000 groschen par jour ! C’est un DLC rentable et agréable à jouer, bien qu’assez basique.

• Treasure of the Past
C’est le DLC qui m’a le moins plu. Il vous donne plusieurs cartes au trésor dès le début du jeu. Elles mènent à des équipements très puissants très tôt. Ce n’est pas très intéressant, sauf si vous ne voulez pas dépenser 10 000 groschen pour un bout d’armure.

Les bugs
J’ai rencontré plusieurs bugs, parfois anecdotiques (curseur qui reste à l’écran, textures qui ne chargent pas – y compris pendant une cinématique importante, ruinant l’immersion), parfois plus graves (chargements infinis, interactions impossibles avec certaines portes ou échelles, dialogues qui ne se déclenchent pas, etc.). Certains m’ont même forcé à recommencer plusieurs heures de jeu.

C’est un point noir… mais heureusement, ces bugs restent assez rares et ne gâchent pas totalement l’expérience. Cela dit, l’optimisation du jeu reste clairement à revoir.

En bref
Kingdom Come: Deliverance est un jeu que je recommande au plus haut point. Il est bon, il est beau, il propose un gameplay riche, des personnages intéressants, un système de combat original, des rebondissements marquants… Les quelques bugs et problèmes d’optimisation risquent de vous agacer, mais on finit par les oublier tant le jeu est prenant.

Il ne me reste plus qu’à faire KCD2 qui vient tout juste de sortir, mais si vous n’avez jamais joué ou que vous souhaitez le refaire, faites-vous plaisir : Kingdom Come: Deliverance reste une pépite.
Publicada em 6 de abril.
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11.7 horas registradas
Review de Dungeon Tycoon
Un jeu de gestion prometteur avec quelques ajustements à prévoir
Dungeon Tycoon est un petit jeu de gestion où vous devez concevoir et gérer votre propre donjon. L’objectif ? Créer un donjon attrayant pour les aventuriers en veillant à proposer une variété de monstres, des zones de repos et des distributeurs de potions afin que ces derniers ne manquent de rien. Trouver le bon équilibre est un véritable défi, car les aventuriers semblent particulièrement exigeants et critiques vis-à-vis de la qualité de votre donjon.

Personnalisation et bestiaire
Bien que la personnalisation ne soit pas immense, elle reste suffisante pour donner un style distinct à votre donjon. Que vous souhaitiez un aspect abandonné, luxueux ou autre, vous trouverez de quoi laisser libre cours à votre créativité. Le bestiaire, quant à lui, est varié et intéressant à exploiter. Il est primordial de bien doser la difficulté en fonction de la puissance des monstres, car il ne serait évidemment pas judicieux de placer une créature surpuissante dès l'entrée du donjon.

J'aurais adoré pouvoir personnaliser les classes d’aventuriers ou créer mes propres monstres, afin de donner naissance à des abominations sans queue ni tête, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier pleinement le jeu.

Un problème d’équilibrage et de feedback
Un souci majeur que j’ai rencontré tout au long de mes sessions concerne la satisfaction des aventuriers. Malgré quelques indications sur les raisons de leur mécontentement, il manque des informations claires sur où et quand se situent les problèmes. Lorsqu’on gère un donjon de plus de 30 salles, il devient extrêmement compliqué, voire impossible, de deviner précisément où se trouve le souci.

De plus, les aventuriers sont excessivement exigeants en ressources. Même en plaçant une salle de repos toutes les deux ou trois salles, ils se plaignaient constamment du manque de potions ou de repos. J’ai même tenté d’installer des distributeurs dans les salles de monstres, mais cela n’a rien changé : leur insatisfaction persistait. Jusqu’à la fin de mes parties, je n’ai jamais réussi à trouver un juste milieu pour combler leurs attentes.

Il serait très utile d’intégrer un journal ou un log des aventuriers, par exemple en bas à droite de l’écran (qui est actuellement vide d’informations), afin d’avoir un retour global sur ce qui fonctionne bien et ce qui pose problème.

Un autre ajustement nécessaire serait de réduire les demandes en ressources des aventuriers. Même en plaçant quatre grands distributeurs de potions par salle, j’avais toujours des plaintes concernant le manque d’objets. Deux solutions pourraient être envisagées : soit rendre les distributeurs de potions infinis, soit réduire la consommation des aventuriers, car actuellement, leurs exigences sont bien trop élevées et irréalisables sans transformer le donjon en une alternance forcée entre une salle de combat et une salle de repos.

Les héros légendaires : trop faibles et mal intégrés
J’ai également rencontré un problème avec les héros légendaires. À un moment donné, ma première salle de combat contenait seulement deux monstres communs non améliorés. J’ai alors appelé un héros légendaire... qui s’est fait littéralement massacrer par ces monstres de bas niveau. Sur le coup, j’étais perplexe : comment un aventurier supposé être surpuissant pouvait-il être vaincu aussi facilement dans une salle où des aventuriers de niveau 1 ne rencontrent aucune difficulté ? Il s’agit peut-être d’un bug ou d’un problème d’équilibrage, mais dans l’état actuel, les héros légendaires semblent souvent plus faibles que le reste des aventuriers.

Autre point frustrant : les héros arrivent systématiquement en fin de journée et se retrouvent donc seuls, sans groupe. Ce serait une excellente amélioration de leur permettre d’intégrer des équipes d’aventuriers classiques pour explorer le donjon ensemble et affronter les boss, ce qui ajouterait plus de cohérence et de stratégie au gameplay.

Variété et décoration : un aspect sous-exploité
Un autre élément qui mériterait d’être peaufiné est la diversité dans la décoration des salles. Une fois que j’ai débloqué tous les objets disponibles, j’ai cessé de m’embêter à concevoir de belles salles et ai simplement placé en boucle les mêmes éléments et lumières. Résultat ? Aucun impact négatif sur la satisfaction des aventuriers. Il serait intéressant d’introduire un système où les aventuriers critiquent une décoration trop répétitive, incitant ainsi le joueur à innover plutôt que de recycler en permanence les mêmes assets.

Conclusion : un jeu fun avec du potentiel
Malgré les nombreux points d’amélioration évoqués, Dungeon Tycoon reste un jeu prometteur et agréable à jouer. J’ai hâte de voir son évolution au fil des mises à jour. C’est un excellent jeu pour se détendre sans trop se prendre la tête, et je le recommande volontiers, d’autant plus que soutenir un développeur indépendant est toujours une bonne chose.

Bien sûr, le jeu n’est pas parfait, mais si vous cherchez un tycoon original et cool, n’hésitez pas à l’acheter, vous risquez d’y passer des heures sans vous en rendre compte. Pour preuve, lors de ma première session, j’ai joué huit heures d’affilée, ce qui m’a moi-même surpris (et je vous laisse imaginer ma tête au travail le lendemain matin !).

Bref, achetez le jeu, testez-le et faites-vous votre propre avis. Pour ma part, je lui attribue un solide 7,5/10.

Publicada em 20 de fevereiro.
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38.0 horas registradas (28.8 horas no momento da análise)
Análise de acesso antecipado
très bon mais on fais vite le tour vivement les prochaines maj
Publicada em 16 de janeiro de 2022.
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204.6 horas registradas (8.7 horas no momento da análise)
très cool
Publicada em 11 de dezembro de 2021.
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78.3 horas registradas (75.6 horas no momento da análise)
it's a cool game but it gave me cancer :/
Publicada em 24 de agosto de 2021.
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2 pessoas acharam esta análise útil
39.5 horas registradas (38.5 horas no momento da análise)
This is really a nice game i just want to say Thank you Toby fox for such an amazing game and hope to see deltarune soon ^^
Publicada em 23 de junho de 2021.
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Exibindo entradas 1–10 de 18