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Re:Verse est bel et bien ce TPS compétitif lambda cherchant simplement à célébrer l’anniversaire des 25 ans de la franchise Resident Evil de manière ludique. Le shooter de Capcom se distingue davantage par son fan service omniprésent que par son gameplay convenu, exception faite des transformations en armes biologiques, son contenu réduit au strict minimum, et ses visuels peu inspirés. La saga Resident Evil peine encore à trouver une formule multijoueur qui lui sied, même s’il faudra attendre l’invasion finale le 28 octobre 2022 pour émettre un diagnostic définitif.

D'après l'expérience limitée offerte par cette version bêta, Call of Duty: Modern Warfare II semble être exactement ce qui est promis par un tel titre - une suite itérative au quasi-redémarrage en 2019 de l'emblématique Call of Duty 4 de 2007. Modern Warfare II ressemble beaucoup à un retour en forme pour la franchise dans son ensemble après que Vanguard de l'année dernière ait reçu des critiques médiocres de la part des fans. Le développeur Infinity Ward s'appuie sur la formule gagnante de Modern Warfare de 2019 et l'affine avec quelques ajustements et ajouts bienvenus, de Gunsmith 2.0 à la possibilité de tirer tout en s'accrochant à des rebords. Cela dit, il s'agit toujours d'un jeu Call of Duty qui privilégie le jeu de tir rapide et nerveux à la stratégie ou au travail d'équipe. Les joueurs qui ont aimé Modern Warfare (2019) vont adorer ce jeu.

Evoquons quelques points :
- La vitesse de combat (TTK) semble élevée même par rapport aux précédentes productions d'Infinity Ward cependant elle est correcte.
- Les joueurs plus nerveux vont s'amuser avec les mécanismes rapides à disposition, tandis que les joueurs plus stationnaires ou passifs vont avoir du mal à entrer dans le rythme de jeu entrainant du camping.
- Le mode à la 3ème personne, revenant du Modern Warfare 2 original est appréciable.
- Le Gunsmith semble également vouloir poursuivre son introduction réussie avec quelques améliorations et la version bêta a certainement donné un avant-goût de ce qui est à venir. Le nombre de modifications que vous pouvez apporter à chaque arme est limité, mais le niveau de personnalisation est énorme.
- Les Spawnpoints sont un gâchis sur des modes de jeu dynamiques comme Domination, un problème depuis le début de cette série. Un point qui doit être abordé et amélioré par Infinity Ward.
- Les Armes et autres accessoires de modifications aident à donner à cette production une sensation de fraîcheur. Le jeu de tir est percutant, serré comme un écrou et se sent incroyablement satisfaisant.

En conclusion, la version bêta a répondu aux attentes et potentiellement même un peu plus malgré les défauts mineurs qui n'ont pas encore vraiment été résolus.

S'il n'est pas exempt de défauts, Age of Empires IV n'en est pas moins un très bon RTS et un très bon épisode de la licence. En offrant plus de verticalité aux joueurs et des choix tactiques intéressants portés par des civilisations aux personnalités plus marquées, Relic Entertainment fait revenir la licence AoE d'une bien belle manière. Après presque 200 heures, Age of Empire IV a presque atteint son plein potentiel notamment en corrigeant de nombreux problèmes (par exemple de pathfinding et d'IA); J'ajouterai également qu'avec son Mod Workshop, il est possible de jouer à une infinité de contenus proposés par la communauté: nouvelles maps, gamemodes, unités personnalisées, etc... AoE IV est donc un épisode qui vaut le détour, notamment pour ses campagnes passionnantes.

Pavlov VR veut vraiment que vous sachiez ce que c’est que d’être dans une fusillade avec des terroristes dans une bataille 5v5 ou des serveurs de 50 joueurs et il fait franchement un travail incroyable. Le jeu est définitivement immersif grâce aux détails mis dans toutes les actions requises par le joueur pour réussir, telles que l’échange de magazines pendant le rechargement, tirer la goupille sur les grenades et les lancer dans les couloirs, désamorcer les bombes avec des coupe-fils ou essayer d’entrer le code de dérogation, faire des miracles et se cacher derrière des objets, tout cela en essayant de garder votre équipe vivante.

Puisqu'il s’agit d’un jeu multijoueur, vous pouvez vous attendre à ce que votre ennemi utilise une véritable stratégie au combat ; vous devrez faire de même pour survivre. Les choix que vous faites sur l’endroit où vous vous cachez ou le chemin que vous prenez, le moment où vous entrez dans les chambres ou si vous lancez votre flashbang à droite vont importer tout autant que la façon dont vous pouvez bien viser avec votre fusil. L’élément de travail d’équipe vous permet de trouver des idées intéressantes, par exemple demander à votre coéquipier d’attirer l’attention de l’ennemi pendant que vous regardez sous un autre angle.

Le jeu comporte deux modes de jeu, le traditionnel combat à mort par équipe, où vous frayerez avec des armes aléatoires dans l’espoir d’écraser l’ennemi. Vous pouvez aussi acheter des armes quand vous frayez et vous les garderez quand vous mourrez. Dans Search and Destroy, l’objectif du jeu est similaire à Counter-Strike où une équipe doit naviguer jusqu’au site de la bombe. L’autre équipe doit soit éliminer tous les ennemis avant de poser la bombe, soit la désamorcer si elle est posée. Les deux modes de jeu sont amusants, mais le jeu peut sembler répétitif au cours d’une même session de jeu.

Pavlov VR a accès à l’atelier STEAM, ce qui permet aux joueurs de la communauté de créer leurs propres cartes pour jouer ainsi que leurs propres modes de jeu: TTT, Jailbreak, et j'en passe. Le contenu personnalisé actuel est très bien fait et comprend de nombreuses cartes populaires de jeux que vous connaissez déjà, tels que Dust 2 (Counter-Strike), Facility (Goldeneye 64), et Kakariko Village (Zelda : Ocarina of Time), pour n’en nommer que quelques-unes. La nostalgie qui s’ajoute au fait d’être dans une expérience de RV étonnante fait certainement ressortir un sourire.

Cyberpunk 2077 est un jeu aux allures d’ascenseur émotionnel constant. Doté de moment de grâce à même de marquer durablement les joueurs et l'industrie en général, de perspectives d'approches profondes, qui ne se révèlent qu'en fonction de votre investissement, d'une mise en scène incroyable, d'une écriture impeccable et d'un univers à décrocher la mâchoire, façonné avec amour, le RPG de CD Projekt est aussi frappant dans son manque de finition, qu'il est souvent difficile d'excuser pour un jeu de cette envergure. Si l'on pourra s’accommoder d'une conduite à peine correcte et de combats au corps à corps confus, il sera plus compliqué de passer outre les bugs qui souvent brisent l'immersion et l'intelligence artificielle entièrement à revoir. Il appartiendra à chacun de savoir dans quelle mesure les qualités du jeu occulteront ses défauts réels, ou inversement. J'opte pour la première option. Il faut avoir conscience que Cyberpunk 2077 ne sera pas toujours à la hauteur des attentes parfois démesurées placées en lui, qu'il se bonifiera sans doute avec le temps, tout en gardant à l'esprit qu'il s'agit bien d'une expérience à part, souvent mémorable, même si techniquement imparfaite.

Plus abouti que son prédécesseur à qui il pique éhontément sa structure, Resident Evil Village est une expérience complète comblant avec une force tranquille toutes les cases nécessaires au succès d’un survival-horror en vue subjective orienté action. Bien qu’il puise ses inspirations du fond des oubliettes espagnoles appartenant au quatrième volet, le titre de Capcom parvient à tirer son épingle du jeu grâce à son ambiance teintée de fantastique originale pour la saga. L’absence impardonnable de réalité virtuelle et la présence d’un sentiment de “déjà joué” l’empêchent toutefois de prétendre au titre de chef éminent du village. Pas de quoi initier une querelle de clocher cependant : ce nouveau Resident Evil est une réussite.

Control n’est pas exempt de défaut et tolère plusieurs maladresses à commencer par sa trop grande linéarité et la redondance qui se dégage de l’aventure après une dizaine d’heures de jeu. Pourtant, Remedy Entertainment nous entraîne aux portes du surnaturel et les franchit avec un certain talent. Ce TPS extra-dimensionnel fait de combats intenses et de puzzles subtils prend le pari d’une narration par l’exploration d’un lieu atypique libéré des lois de la physique et du temps... et la magie opère au coeur du Bureau Fédéral de Contrôle.

Plague, Inc. était déjà excellent, mais ce portage PC le transcende réellement tout en supprimant les quelques défauts qui l'entachaient. On se retrouve donc avec un jeu complexe et chronophage aux possibilités absolument dantesques. Si vous arrivez à accrocher au concept et à l'humour noir qui s'en dégage, ce jeu est une bénédiction à même de vous occuper pendant de très nombreuses heures. Surtout au prix de 15 €.

Que vous soyez féru de guerre ou simple amateur de divertissements en ligne, War Thunder offre de bonnes sensations de jeu la plupart du temps. Si les joueurs préfèrent les combats terrestres et aériens aux batailles navales, dans l'ensemble, j'ai passé de bons moments sur ce titre grâce à un contenu impressionnant et un gameplay à la fois tactique et amusant. Son plus gros défaut se situe finalement au niveau de son système de progression très lent, mais c'est bien de cette manière que Gaijin Entertainment parvient à rendre son expérience gratuite (mais pas pay-to-win). Une production qui n'est certes pas parfaite, mais qui s'est bonifiée avec les années afin de rester une référence du genre.

Un bon jeu avec de beaux graphismes. Le gameplay est passable (MTF/CHAOS ennuyant) et les gardes du site sont "les victimes" des SCPs. Petites incohérences avec le contexte SCP. Il manque une API officiel pour les plugins de serveur. Le jeu peut être mieux si une optimisation plus poussée est ajouté.

Pour se détendre, le jeu est parfait. La communauté est très bonne.