Neue Rezensionen von Generation

Ce titre est tout simplement excellent, et à la fois nerveux, stressant, exigeant. On retrouve ici une pure simulation au niveau des armes. Jouable Solo contre 100 joueurs en même temps, en Escouade (x2) contre escouades FFA, en Escouades (x4) contre escouades FFA, PUBG a su se développer largement avec l’introduction récente de son mode FPS.

Du coup, si le jeu de Bluehole Inc. bouffe à tous les râteliers (Arma 3, H1Z1 : King of the Hill), on ne lui en voudra pas, surtout si on lui pardonne plusieurs défauts synonymes en raison de l’Early Access dont notamment la mauvaise optimisation des graphismes.

Concernant le jeu en soit, au niveau de la maitrise tactique et de la compréhension des commandes, je peux affirmer que au bout de 5 parties (oui, vraiment), il est possible de terminer Rang 1. Cela demande cependant même avant d’avoir démarrer le jeu, avant la première partie, d'avoir acquis suffisamment de connaissances sur les bases : l’île en soit, les largages, les dropzones, les véhicules, les armes, les équipements, et tout le reste…

Règle immuable du jeu vidéo : ne jamais enterrer Capcom quand l'éditeur connaît une passe difficile. Avec Resident Evil 7, la maison-mère ose enfin une prise de risques payante, dépoussiérant du même coup les codes de la série, les survival vus à la première personne et peut-être même les jeux en VR sur consoles Next-Gen. Après avoir réalisé une première campagne aussi tendue, entouré de psychopathes complètement barrés, avec un dosage du challenge et un sens du rythme qui vous mettent constamment sous pression. Capcom aura réussi le pari de marier les mécaniques de sa série fétiche - gestion des ressources, énigmes, jumpscares - avec un enrobage à la première personne forcément hyper efficace. Le jeu n'est pas exempt de tout reproche, entre les combats un peu mous et surtout l’intrigue qui s'essouffle dès qu’elle essaie de raccrocher les wagons au train Resident Evil. Mais en se recentrant sur l'essentiel, Resident Evil 7 donne le sentiment d'ouvrir un nouveau chapitre pour la série. Un jeu peut-être imparfait, mais qui vous marquera de son empreinte.

Sans être véritablement surpris après avoir traversé tremblotant de peur la démo, la découverte de Resident Evil 7 fut un moment à l'intensité rarement égalée. La survie prend tout son sens dans cet épisode en revenant aux fondamentaux qui faisaient la force de la saga par le passé, tout en innovant afin de convenir aux besoins du marché moderne. Attendre d'un survival-horror de finir traumatisé est un droit et le titre de Capcom relève le défi haut la main. Épuisant à parcourir et déconseillé aux cardiaques, RE7 se donne les moyens de ses ambitions et cherche avant tout à plaire aux fans de la première heure. Après un épisode 6 porté sur l'action, il est temps de prendre son courage à deux mains, recharger la pétoire de grand'pa et d'affronter nos peurs primaires. On soulignera tout de même un gros point négatif quant la première ouverture du jeu qui se fera en mode fenêtrée et aux maniaques de la configuration du clavier qui se feront avoir au mode QWERTY (en fait aucun bug, remettez le en mode plein écran, pas besoin de configurer le déplacement du personnage incarné)...

Half-Life est un must absolu pour ceux qui aiment les doom-likes, et pourrait bien en donner le goût aux autres... Tout est presque parfait, outre son aspect graphique dont beaucoup ont déjà parlés, c'est l'ambiance. L'utilisation de scripts pour la première fois maîtrisée à ce point, une durée de vie non négligeable, et un scénario devenu légendaire! A ne rater sous aucun prétexte.

Steep a été réalisé par des gens qui aiment, connaissent et respectent la montagne. Et cela se sent. À la limite du mysticisme et du paganisme par instants, le jeu d'Ubisoft Annecy mise sur la liberté et l'exploration comme l'avait fait Stoked avant lui, en 2009. Mais comme pour le titre de Bongfish, on a du mal à savoir s'il saura accrocher les joueurs sur le moyen terme. Malgré la présence de nombreuses épreuves, des fonctions sociales poussées, de bonnes sensations et un aspect technique indéniable, Steep n'a pas vraiment de ligne directrice et manque peut-être d'objectifs plus aguicheurs qu'une simple jauge de réputation à faire grimper. De fait, le jeu risque de diviser car l'on ne doute pas que certains joueurs adhéreront à cette philosophie. Réponse définitive le 2 décembre prochain...

Oubliez l'ignoble version sortie en 2007 sur PC et retenez une seule chose : si vous voulez essayer le Resident Evil qui a fait prendre un nouveau départ à la série de Shinji Mikami, c'est cette Ultimate Edition qu'il vous faut. Bien que l'adaptation ne soit pas exempte de défauts, le fait de pouvoir retoucher à ce grand jeu prévaut et ce, malgré le fait que le gameplay ait quand même pris un sacré coup de vieux. Cependant, si vous arrivez à passer outre ce « petit » souci, vous aurez entre les mains une aventure rythmée, prenante, dispensant de multiples séquences cultes. On soulignera tout de même un gros point négatif pour les OS Windows 10: impossible de quitter le jeu sans avoir un écran noir! L'une des rares alternatives à ce problème est: le basculement en mode fenêtré (merci ALT+Entrée), ou le mode Compatibilité en W7 (qui est très peu fiable d'après la communauté Steam)...

On espérait un feu d'artifice avec le dernier DLC de Black Ops II, il faut se contenter d'un final un peu tristounet. Les maps multi de ce pack jouent à fond la carte du recyclage et sont clairement dispensables. On se rabattra encore et toujours sur le mode Zombies, même si l'ambiance d'Origins est réussie, on reste un peu sur notre faim en ce qui concerne les révélations au niveau du background de cet univers apocalyptique.

Outlast : Whistleblower est loin d'être un mauvais bougre, mais on sera malgré tout déçu que ce contenu soit d'avantage occupé à nous balancer des scènes toutes plus glauques les unes que les autres qu'à enrichir le matériau scénaristique de base. On se frottera quand même les mains car on parviendra à s'y retrouver tout en regrettant que les développeurs se soient un peu trop penchés sur la forme au détriment du reste, tout en reprenant les mêmes ficelles que celles du jeu de base. Loin d'être un véritable problème en soi néanmoins d'autant qu'on se retrouve avec Whistleblower dans un véritable maelström horrifique d'où on émergera dans les dernières minutes via une fin porteuse d'un avenir radieux... pour les ténèbres.

Se voulant une véritable extension vidéoludique de films comme Grave Encounters, R.E.C. ou bien encore Diary of the Dead, Outlast réussit son pari en distillant une ambiance malsaine ramenant, à l'image de Penumbra, aux fondements mêmes du survival-horror. D'autant plus vrai qu'aucun temps de chargement n'est à signaler et que les checkpoints sont bien pensés afin d'accentuer l'immersion. Du coup, si le jeu de Red Barrels bouffe à tous les râteliers (Clock Tower, Dark Corners of The Earth, Condemned...), on ne lui en voudra pas, surtout si on lui pardonne plusieurs défauts synonymes de durée de vie limitée, d'absence d'énigmes, de progression trop uniforme et de concept tournant rapidement en rond. Néanmoins, il serait dommage de le bouder à cause de ses errances car pour moins de vingt euros, vous aurez l'occasion de vous offrir un aller simple hypnotique pour l'enfer, stressant et maîtrisé. L'invitation est suffisamment rare de nos jours pour l'accueillir à bras ouverts.

Le premier épisode de Life is Strange est une franche réussite malgré ses quelques lacunes au niveau du gameplay, clairement sous-exploité pour l’introduction. L'aventure reste une petite claque d'immersion et d'ambiance avec un background fouillé, gracieusement enrichi par les nombreuses sources d'informations atypiques (journal intime, SMS, réseaux sociaux, affiches...) qui flattent notre curiosité et réussissent à nous tirer hors de l'intrigue pendant plusieurs dizaines de minutes. La réalisation est correcte pour un format épisodique et la mise en scène réussit même à étonner le joueur, notamment au tout début de l'aventure avec « le passage des écouteurs ». La BO, très folk, sert parfaitement l'ambiance et rend le tout aussi singulier qu'attachant. Clairement, on a envie d'en savoir plus ! Et après avoir désormais terminé la saison 1 du jeu, nous pouvons affirmer que Life is Strange est assurément un des coups de cœur de l’année côté aventure narrative. Si le jeu pèche parfois un peu côté réalisation et gameplay, c'est son écriture, son ambiance, sa BO et son scénario qui arrivent à tirer le titre dans la caste des jeux dont on se souviendra longtemps pour leur qualité. Une aventure à faire, que l’on soit attiré par le concept ou non. En attendant une éventuelle saison 2, on ne peut que saluer le travail de DONTNOD qui avec Life is Strange porte haut les couleurs du jeu vidéo français.