Le Second Ordre

Jadis dans des temps plus anciens, divers ordres existaient. Ces ordres, des plus puissants aux plus modestes, comportaient pour tous des hommes aux valeurs chevaleresques.

Parmi ces ordres, le Second Ordre était un de ceux qui se faisaient le plus discret, comportant quelques centaines de soldats, avec moins d'une dizaine d'officiers. Néanmoins plus un ensemble d'individus est faible numériquement, plus cet ensemble est organisé.

Honneur et Discipline sont les maîtres mots pour le Second Ordre. Un soldat de celui-ci valait au bas mot un soldat d'infanterie de ligne supérieure, et ses officiers magnaient l'épée comme d'antiques chevaliers du roi, dont le sens de l'organisation était unique.

Le grand avantage des hommes de cet ordre était leur autonomie en combat, en cas d'isolation, ainsi que leur obéissance sans faille aux officiers de l'ordre, où néanmoins disposants de sens critiques, ceux-ci pouvaient contester l'ordre d'officiers hors de l'Ordre si cet ordre était incompatible avec leur jugement.

Cet ordre connu une si longue propérité et un prestige si jalousé, qu'il fallait bien qu'il y ait une fin. D'abord contestant les principes des monarchies absolues en Europe, injustes pour les peuples, mais aussi les valeurs trop démocratiques, dissipant l'ordre et la discipline, le Second Ordre, d'abord installé en France, se vit exterminer par les révolutionnaires et les royalistes sur tout les lieux, en raison de leur neutralité, perçu comme traîtrise pour les deux grands mouvements politiques.

Il n'eut qu'un rescapé, le soldat Junot, vivant des massacres car celui-ci s'était évanoui lors qu'une balle l'avait sonné en l'atteignant au crâne. Celui-ci se réveillant et découvrant avec horreur ses camarades morts, se fit aussi discret q'il le pouvait, se sachant impuissant.
La fin de la Révolution française, laissant place au Consulat, puis au Premier Empire, correspondait au régime voulu par le Second Ordre : une République Impériale.

Dès lors le soldat Junot vit l'occassion d'offrir ses services, néanmoint indépendamment des soldats de la Grande Armée, tel un mercenaire sans en être un, cas le Second Ordre existe toujours en ce soldat, encore fidèle à ses principes et tentant de reformer celui-ci avec de possibles survivants, ou d'adeptes.