Stronghold se situait dans les plaines médiévales de la vieille Europe, qui étaient d'une sublime beauté.
À l'inverse, Stronghold Crusader Extreme se situe dans le chaud désert de l'Arabie, changeant radicalement de décor, ce qui se voit dans la fabrication des infrastructures : plus claires que les bâtiments froids et carrées de Stronghold, elles changent définitivement le style.
Ce ne sont là que des détails ; le plus gros changement est le placement des fermes, qui ne peuvent être mises que sur des oasis.
Il existe des cartes avec beaucoup d'oasis, d'autres sans oasis, et d'autres encore où il faudra se battre pour acquérir les oasis disponibles.
Cette nouveauté par rapport à Stronghold, où il y avait bien plus de terres fertiles, impose une nouvelle difficulté, qui est dans certaines missions la seule difficulté à combattre.

Dans Stronghold Crusader Extreme, les problèmes gestionnaires de Stronghold ont été lourdement revus à la baisse, notamment lors de la création d'infrastructures.
La plupart des bâtiments demandent en effet beaucoup moins de ressources pour se construire :

1 L'armurerie ne demande maintenant plus que 5 planches de bois pour se construire.

2 Le marché, qui coûtait 15 unités de bois dans Stronghold, n'en demande plus que 5.

3 Il n'y a plus de caserne en bois ou de mur en bois.
Ces derniers sont remplacés par des murs bas, beaucoup moins coûteux en pierres que les murs conventionnels de taille normale.

4 L'auberge, qui demandait 50 unités de bois, n'en demande plus que 20, mais demande aussi 100 pièces d'or au lieu de 25.

5 Une nouvelle tour est disponible : la tour de guet. Il s'agit d'une tour très grande, de style arabe, qui ne peut supporter que cinq troupes.
Elle est très peu résistante, mais améliore sérieusement la portée de tir.

Deux nouveaux mécanismes de jeu sont introduits : les avant-postes et la barre de puissance pour les joueurs humains.

La barre d’alimentation est un compteur qui s’accumule au fil du temps et donne accès à des capacités spéciales.
L’utilisation d’une puissance diminue la barre, l’étendue de celle-ci dépendant du niveau de la puissance.
Les joueurs peuvent déclencher des volées de pierres et de flèches, invoquer une escouade de certaines unités, acquérir une réserve d’or ou soigner des troupes.

Les avant-postes sont des bâtiments qui peuvent être pré-placés sur des cartes d’escarmouche.
Ils engendrent régulièrement différents types d’unités (arabes ou européennes) pour un certain joueur, gratuitement, qui peuvent être commandées immédiatement.
Les avant-postes ne peuvent pas être reconstruits et les joueurs doivent donc travailler dur pour préserver les leurs, tout en détruisant les avant-postes hostiles.

Le système de combat de Stronghold Crusader Extreme est centré sur les batailles entre les Seigneurs, sur des cartes plus ou moins grandes, pouvant contenir jusqu'à 8 participants.
Les emplacements des donjons sont déjà déterminés à l'avance.
Contrairement au principe du jeu Stronghold, le joueur se développe en même temps que l'ennemi.
La carte étant parfaitement visible dans son ensemble, on peut très bien observer le Seigneur IA en train de construire son château, en temps réel.
Lorsque les châteaux sont proches, on peut participer à de superbes batailles entre les châteaux-forts.

Comme dans Stronghold, le joueur doit entretenir sa popularité pour ne pas voir ses gens quitter le château vers des contrées plus accueillantes.
La popularité d'un seigneur est comprise entre 0 et 100.
Si elle passe en dessous de la barre des 50 points, les gens quittent le château, et inversement si elle reste au-dessus.
Il convient donc de bien gérer les différents facteurs afin de garder une économie stable et des recrues disponibles pour lever une armée.

1 La nourriture peut avoir un impact sur la popularité en fonction des rations distribuées aux serfs.
Plus les rations sont faibles, plus la popularité en pâtit, plus elles sont fortes, plus elle en profite.
Des rations "normales" n'ont en revanche aucun effet sur la popularité.
La variété des aliments consommés peut aussi apporter un bonus supplémentaire.

2 Les impôts peuvent être définis par le joueur à partir du donjon.
Plus les impôts augmentent, plus la popularité en pâtit, mais en contrepartie les caisses du château se remplissent plus ou moins rapidement en fonction du montant des taxes exigées.
A contrario, le joueur peut verser des pots-de-vin à ses serfs : ses caisses vont se vider mais sa popularité va augmenter plus ou moins rapidement en fonction de sa générosité.

3 L'exploitation de bière rapportait un bonus de popularité allant jusqu'à +4 dans Stronghold. Dans Stronghold Crusader, ce chiffre a été revu à la hausse, puisqu'on peut atteindre un bonus allant jusqu'à +8 points.
Ce chiffre varie en fonction de la capacité des tavernes à couvrir une partie plus ou moins grande de la population : plus les gens sont nombreux à avoir accès aux tavernes, plus le joueur gagne en popularité.

4 La religion, principale raison d'exister des croisades, peut rapporter un bonus de +10 points. La simple construction d'une église rapporte d'office un point supplémentaire, tandis que la construction d'une cathédrale ajoute encore un bonus supplémentaire de 2 points.
Chaque édifice religieux envoie un prêtre bénir les habitants du château.
Plus le pourcentage de serfs bénis est important, plus la popularité augmente.

5 Le facteur de peur n'a pas changé depuis Stronghold : les édifices de bon augure ou embellissements peuvent rapporter jusqu'à +5 points et augmentent en plus l'efficacité des soldats au combat.
En contrepartie, les serfs seront moins actifs au travail et la productivité des industries aura tendance à en pâtir.
A contrario, les édifices de mauvais augure nuisent à la popularité du joueur et rendent les troupes moins efficaces au combat.
En revanche, les serfs redoublent d'effort au travail et les industries peuvent devenir deux fois plus productives qu'à la normale.

6 Si le nombre de serfs vivant au château excède la capacité maximum des logements construits, il y a surpopulation.
La popularité peut alors être plombée rapidement.
Ce phénomène ne peut être observé que dans des conditions bien particulières, comme la destruction d'une maison ou la démobilisation de soldats.

Dans Stronghold Crusader Extreme, le joueur a la possibilité soit :

1 de faire 50 missions d'escarmouche qui le mèneront du désert à Jérusalem, en affrontant les adversaires de Stronghold et 4 nouveaux seigneurs (un seigneur européen, et trois seigneurs arabes).

2 de jouer les campagnes historiques (4 au total), composées de 5 missions chacune, en incarnant soit un seigneur Croisé, soit un des nouveaux seigneurs.

Il n'y a pas réellement d'histoire dans Stronghold Crusader Extreme, mais plutôt un choix diversifié de missions.

Le durée de vie de Stronghold Crusader Extreme est longue, et dépasse largement la durée de jeu de Stronghold.

Dans Stronghold, nous n'avions que deux campagnes à effectuer, le tout enveloppé de moult missions annexes assez difficiles.

Stronghold Crusader Extreme propose quatre campagnes historiques.
Chacune de ces campagnes comporte 5 missions, soit un total de 20 missions.
Ces campagnes proposent de retracer les quatre premières croisades.
Contrairement à Stronghold, où les cinq premières missions de la campagne militaire avaient pour vocation d'entraîner le joueur, il n'y a ici que la toute première mission de la première campagne historique qui peut être qualifiée d'entraînement.
Le joueur se retrouve ainsi directement plongé dans des parties haletantes.

Outre ces 20 missions, qui sont dans le fond elles aussi un entraînement, le cœur du jeu repose sur un mode de jeu intitulé Piste du Croisé.
La "Piste du Croisé" est une longue série d'escarmouches comprenant 50 parties de combat, dont la plupart ont été estimées comme difficiles.
Stronghold Crusader Extreme, en plus d'être un jeu long, est un jeu relativement dur.

En plus des 75 missions disponibles, le joueur peut également créer de nombreuses parties dans les conditions de départ qu'il veut, avec les ennemis qu'il veut, dans le mode Parties personnalisées.
Ainsi, on peut s'entraîner et améliorer son style de combat, ou bien encore s'amuser à relever de nouveaux défis.

Enfin, tout comme Stronghold, Stronghold Crusader Extreme propose également des parties Multijoueurs.
On peut y jouer directement à partir du menu Multijoueurs, mais les développeurs conseillent d'utiliser le logiciel GameSpy Arcade, proposé lors de l'installation du jeu, pour pouvoir efficacement y jouer avec des joueurs du monde entier.

La principale innovation de Stronghold Crusader Extreme par rapport à Stronghold réside certainement en cette possibilité de jouer des parties d'escarmouche.
Dans Stronghold, le joueur était toujours seul sur la carte à entretenir son château et à devoir protéger son seigneur des attaques ennemies.
Des unités contrôlées par l'IA pouvaient cohabiter avec lui, mais elle restait inactive au niveau de la gestion, ne recrutait aucune troupe et ne construisait aucun bâtiment supplémentaire.
Dans Crusader Extreme, jusqu'à 7 seigneurs contrôlés par une IA optimisée, capables de gérer leur forteresse, de lever des armées de leur propre chef et de lancer des attaques au moment qui leur semble opportun, peuvent se retrouver sur la même carte (l'espace donné sur lequel il peut faire évoluer ses troupes et construire ses bâtiments) que le joueur, et peuvent communiquer avec lui via des messages (accompagnés de petites cinématiques dans un coin de l'écran).
Tous les seigneurs présents dans une partie d'escarmouche, le joueur compris, sont membres inamovibles d'une équipe constituée lors de l'établissement des conditions de départ (ils peuvent aussi rester solitaire).
2 à 8 seigneurs, membres ou non d'équipes aux effectifs plus ou moins conséquents, peuvent ainsi se retrouver confrontés les uns aux autres.
L'équipe et/ou le seigneur victorieux remporte(nt) la victoire.

Les escarmouches peuvent être jouées de deux manières différentes !

Il s'agit d'une série de 50 parties en mode "escarmouche" aux objectifs prédéfinis.
La difficulté augmente bien sûr d'une mission à l'autre, mais quelques-unes plus faciles que d'autres viendront progressivement se glisser entre les parties les plus difficiles, en particulier vers la fin du parcours.

Lorsqu'il arrive sur le menu de la piste du croisé, le joueur se retrouve face à un plateau sur lequel il peut déplacer un petit soldat croisé animé d'une case à une autre en suivant une ligne.
Chaque escarmouche réussie peut être rejouée autant de fois que voulu.
En outre, 3 "poules" sont disponibles pour "sauter" les missions que le joueur n'aurait pas envie de remplir.
La poule déposée ne pourra être récupérée qu'après avoir remporté l'escarmouche sur laquelle elle se trouve.
Les conditions de départ de chaque escarmouche (nombre et types d'ennemis, équipes, or disponible en début de partie et positions des seigneurs sur la carte) sont exposées sur un écran intermédiaire que le joueur peut afficher en validant son choix sur le plateau évoqué ci-dessus.
Il peut alors décider de commencer la partie ou de faire marche arrière pour en choisir une autre.

L'objectif est toujours le même : rayer tous les ennemis de la carte ; les situations ne varient qu'en fonction de la carte et de ses propriétés, de la position des différents seigneurs sur celle-ci, des biens de départ et de la constitution des équipes.
Le nombre d'ennemis et d'alliés peut ainsi varier, de même que le nombre d'équipes.
De manière générale, les cartes sont très différentes les unes des autres, et certaines imposeront au joueur de l'emporter avec peu de ressources à sa disposition.
En outre, les positions des différents seigneurs sont très variables : alliés comme ennemis peuvent être plus ou moins proches du point de départ du joueur.
Ces différents facteurs influencent grandement la difficulté d'une escarmouche donnée.

On peut choisir la carte, les adversaires (de un à sept) et certaines variables (or, soldats).
On peut également choisir d'incarner un Européen ou un Arabe.

Vous pouvez jouer quatre campagnes qui vous permettent d'aiguiser votre talent pour gérer un château, manier la défense, amasser des ressources en peu de temps, utiliser les unités arabes.

Ce mode vous permet de construire un château avec pour seule contrainte les ressources disponibles.
Vous pourrez donc bâtir une ville aux proportions gigantesques par rapport à vos forteresses habituelles, tout en ayant la possibilité de faire apparaitre des menaces à votre guise (touche F1) telles que des hordes de massiers ou d'archer montés, ou encore des lions, des lapins, la peste ou même le feu.
Intéressant pour ceux qui préfèrent gérer l'économie au militaire.

Pour jouer à Stronghold Crusader Extreme en ligne, il est nécessaire d'utiliser un logiciel tel GameRanger, le logiciel GameSpy Arcade fourni par l'éditeur étant obsolète.

Les unités croisées proposées sont exactement les mêmes que celles de Stronghold.
Deux modifications minimes sont toutefois perceptibles : les spadassins et les chevaliers ont un accoutrement différent.
Vêtus de vêtements amples blancs ornés de croix rouges, ils ne sont pas sans rappeler les chevaliers templiers, membres d'un ordre de moines guerriers très actif durant les premières croisades.

Stronghold permettait d'utiliser une vingtaine de troupes environ.
Dans Stronghold Crusader Extreme, ces troupes sont communément appelées les unités européennes.
On peut également former d'autres troupes, dans un camp de mercenaires, qui, elles, sont appelés unités arabes.
Elles ne nécessitent que de l'or pour se former, dont en voici une liste exhaustive :

1 L'esclave : Encore plus faible que le lancier, l'esclave est un kamikaze embauché pour une bouchée de pain.
Étant torse nu, il suffit d'une pichenette pour le tuer.
L'esclave ne peut être utile qu'en grand nombre, et a pour vocation d'incendier les constructions ennemies.
Il porte en effet toujours avec lui une torche enflammée qu'il utilise pour brûler les constructions adverses.
L'esclave peut ainsi se révéler très nuisible au développement, et est principalement utilisé par le Serpent et le Calife.

2 Le frondeur : Unité faible dont les membres se battent avec une fronde, ils peuvent tenir 2 flèches d'archer monté et d'archer européen/arabe et 1 carreau d'arbalétrier, ils sont inutiles au corps à corps et ne peuvent pas reboucher les douves, ils sont utilisés par le serpent et le Calife.

3 Le lanceur de feu : dangereux adversaire, le lanceur de feu lance des grenades de feu grégeois sur ses ennemis, afin de les faire brûler.
Placé sur des murailles et en grand nombre, le lanceur de feu s'avère redoutable contre des unités lentes, comme les esclaves.
Sa résistance au corps à corps est cependant inexistante.
Il peut aussi incendier les fosses à brai.

4 L'archer arabe : équivalent arabe de l’archer européen, l’archer arabe dispose des mêmes caractéristiques, mais dispose d'une résistance un tantinet améliorée, et d'une précision elle aussi légèrement meilleure.

5 Assassins Unité furtive : ils ne sont visibles que lorsqu'elles sont à proximité d'une unité ennemis, ils sont puissants au corps à corps et peuvent grimper les murs.

6 L'archer monté : nouvelle troupe de combat qui ne fait pas du corps à corps, l'archer monté est un
expert du tir, tirant en même temps qu'il se déplace sur son cheval.
Il est ainsi difficile de le tuer, et s'impose donc comme une unité très dangereuse.
Il a également quelques aptitudes au corps à corps, mais n'est pas un expert dans ce domaine.
Il faut cependant faire attention aux fermiers en chaleur qui pourraient atterrir devant ces troupes, les immobilisant alors le temps que les fermiers se fassent tuer.

7 Le spadassin arabe : le spadassin arabe est loin d'être aussi performant que le spadassin européen.
Un spadassin européen tuera en effet sans peine un spadassin arabe, qui dispose d'une armure moins performante que l'armure européenne.
Il se déplace néanmoins plus vite que le spadassin européen, et est donc en conséquence une unité de combat aux compétences moyennes.

8 spadassin européen : et est donc en conséquence une unité de combat aux compétences moyennes.

9 La baliste incendiaire : unique arme de siège arabe, la baliste incendiaire nécessite deux ingénieurs (appelés ingénieurs dans le jeu) pour fonctionner correctement.
Il s'agit d'une baliste mobile, c'est-à-dire que l'on peut la déplacer où l'on veut, même si elle n'est pas très rapide.
Elle a une longue précision, mais inférieure à celle de la baliste européenne.
La baliste incendiaire peut également enflammer des bâtiments, déclenchant un terrible incendie.

Huit Seigneurs sont disponibles, chacun ayant des tactiques militaires et des structures de châteaux différentes.
On retrouve notamment les quatre tyrans de Stronghold, mais également une flopée de "nouveaux", certains historiquement connus, d'autres ne l'étant absolument pas.
Huit seigneurs sont disponibles dans la version de base du jeu, trois autres peuvent être téléchargés librement via le site des développeurs, et cinq autres encore sont disponibles dans le pack Stronghold Warchest, qui n'a été commercialisé qu'aux États-Unis.
Des joueurs ont toutefois trouvé le moyen d'intégrer ces nouveaux personnages en ajoutant les fichiers qui leur correspondent dans le répertoire du jeu.

Les huit seigneurs de base :

Le Rat : est un pitoyable ennemi qui utilise principalement des poignées de lanciers et d'archers européens sans aucune arme de siège lors de ses offensives.
Son château est petit et sans tour.
Son absence totale de stratégie et la faiblesse de ses troupes en fait l'ennemi le moins redouté du jeu.
Néanmoins, son développement est très rapide.

Le Serpent : est une version guerrière du Rat.
Ce seigneur est sournois et lâche.
Il utilisera principalement des archers européens, des lanciers en grand nombre et des frondeurs ainsi que de nombreux esclaves.
De plus il utilisera une ou deux catapultes pour assiéger les forteresses.
Son château est petit et comporte de nombreuses petites tours d'enceinte entourées généralement de douves.
Malgré cela, le courage lui manque au combat et il a l'habitude de rapidement battre en retraite lorsque la bataille tourne à son désavantage.

Le Porc : est une brute épaisse.
Son avidité pour l'or le pousse à mener des assauts avec les plus réduites armes de siège
Son utilisation permanente de massiers et d'arbalétriers le rend redoutable même s'il a tendance à éparpiller son armée pour protéger ses élevages agricoles et ses exploitations.
Sa force militaire reposant sur la production d'armures en cuir, d’arbalètes et de masses, il est assez facile de l'affaiblir économiquement.
La structure de son château le rend assez difficile à assiéger car il a l'habitude de construire une tour carrée qui n'a pas d’accès direct avec son rempart et qu'il garnit d'arbalétriers.

Le Loup : est l'un des ennemis les plus redoutés du jeu.
Cruel et rusé, il n’hésite pas à accabler sa population.
Il compense le malus de son facteur peur en utilisant la bière et la double ration pour élever sa popularité.
Son infanterie est composée de piquiers et de spadassins croisés, tandis qu'il utilise des arbalétriers, des archers arabes, des archers montés ainsi que des balistes et mangonneaux pour protéger son imposante forteresse (qui est l'une des plus grandes du jeu) et ses exploitations.
Il utilise de nombreuses armes de siège aussi bien pour la défense que pour l'attaque.
Son vaste château est assez difficile à assiéger, composé de grandes tours carrées est de nombreuses enceintes ainsi que de nombreuses douves.
Son talon d’Achille est sa lenteur, le Loup utilisant toutes ses réserves pour construire sa forteresse.
Il est ainsi facile de s'en débarrasser au début du jeu.

Saladin : est un adversaire rusé.
Son armée étant composée uniquement de spadassins arabes et d'archers montés, il utilisera de nombreuses catapultes, des trébuchets et des balistes incendiaires lors de ses offensives.
Il ne se rue jamais directement au combat, attendant le moment propice pour vaincre ses ennemis.
Sa forteresse est bien protégée. Son château est composé de deux grandes tours rondes à l'avant garnies de balistes et de mangonneaux ainsi que de nombreux archers arabes.
Des douves entourent sa forteresse. L’intérieur est rempli de dizaines de bâtiments de transformation alimentaire, d'ateliers et de masures très proches les uns des autres.
Il a un facteur peur positif, ce qui lui permet de lever de nombreux impôts et de lever rapidement son armée.
Ses forces se battent aussi avec plus d'ardeur.
Néanmoins, on peut le mettre en difficulté en brulant les bâtiments extérieurs de son château et le feu se propagera très rapidement dans son château, provoquant un grand incendie.

Richard Cœur de Lion : n'a pas son pareil pour assiéger des forteresses.
Utilisant aussi bien des catapultes, béliers, trébuchets et tunneliers, ses assauts sont redoutables.
Son infanterie est composée de spadassins croisés, de piquiers et de chevaliers et sont assez difficiles à tuer.
Sa force militaire est principalement tournée vers l'offensive et sa défense est donc facile à percer.
En effet, Richard Cœur de Lion n'utilise qu'une poignée d'archers européens et d’arbalétriers pour protéger sa forteresse.
Toutefois, il a un facteur peur positif et ses troupes ont donc un bonus au combat.
Son économie repose énormément sur le commerce d'armes et la vente de pierres et de fer.

Le Sultan : est un seigneur plus poète que guerrier.
Son château est circulaire et parsemé de tour de guet.
Il utilise principalement des frondeurs et quelque archers pour défendre sa forteresse.
Il envoie en vague successive des petits groupes de spadassin arabe et de frondeur ainsi que des esclaves.
Il n'utilise aucune arme de siège.
Son économie repose sur le commerce et sur la production de bois.
Il a le facteur peur le plus positif du jeu.
Malgré son faible potentiel militaire, il est difficile de l'affamé car il nourrit son peuple uniquement en achetant la nourriture au marché et non en la produisant.

Le Calife : utilise beaucoup d'esclaves, mais aussi des spadassins arabes, des archers montés et des catapultes pour ses attaques.
Pour son château, il construit des tours de guet et entoure ses murs de pièges et de fosses empoissées, ainsi que de balistes incendiaires.

Le Maréchal : Cette anglais orgueilleux se prétend plus fort qu'il ne l'est en réalité.
Sa forteresse petite et peu puissante est défendue seulement par deux tours moyenne remplit chacune d'archer européen n'utilisant pas de brasier le rend vulnérable face à des troupes puissantes (spadassins, massiers, piquier, chevalier, bélier...).
Ce guerrier est méfiant est préfère envoyer ses chevaliers près de la forteresse ennemie et en profite pour détruire vos bâtiments mal protégés.
Il attaque rarement.
Lorsqu'il attaque, il utilise quelques catapultes et/ou trébuchets, quelques spadassins et des archers.

Parmi ces cinq nouveaux personnages se trouvent trois seigneurs arabes : le Wazir, d'apparence proche du calife, use de stratégies proches de celles de Saladin, tandis que l'émir est plus une variante guerrière du sultan.
Le Nizar recours quant à lui à des techniques de défense et de combats inédites, n'envoyant au combat que de nombreuses hordes d'assassins et préférant les douves aux murs pour isoler sa ville.
Les deux autres seigneurs sont des croisés : le marchéchal, vieux général à la retraite, déjà vu sous les trais de Sir Longarm dans Stronghold, est un adversaire de niveau plutôt moyen qui use de troupes similaires à celles de Richard Cœur de Lion mais est affligé d'une lenteur comparable à celle de L'empereur Frederic.
Reste enfin l'abbé, original en ce sens que son infanterie est exclusivement composée de moines noirs.
Le joueur aura l'occasion de croiser ces personnages très régulièrement au cours de la seconde piste du croisé, elle aussi uniquement disponible dans la version Warchest du jeu.

Le jeu écope généralement de bonnes, voire de très bonnes réactions de la part des critiques.
Le verdict est toujours positif et même s'il n'est pas dépeint comme un chef-d'œuvre la plupart du temps, Stronghold Crusader Extreme fait généralement figure de jeu de qualité aux yeux des différents testeurs.

Sites internet :
Gamekult : 7/10
GameZone : 8/10
IGN : 8,4/10
Jeuxvideo : 15/20
Jeuxvideo.fr : 14/20

Revues et magazines :
PC Jeux : 92 %10
Gen4 : 86 %
Joystick : 7/10
Jeux vidéo Magazine : 14/20
Mon avis personnelle : 20/20

1 Explications complètes sur l'utilisation du logiciel GameRanger en vidéo sur le site Youtube : NuxTutorials : How to install GameRanger. [archive]

2 Vous pouvez les trouver sur cette page [archive].
À noter qu'ils s'expriment oralement en anglais, mais que leurs paroles sont traduites textuellement en français

3 Il est toutefois possible de se le procurer via des sites comme Amazon ou eBay

4 Forum Stronghold French Heaven [archive], reportez-vous à la section concernant le jeu.

5 Test sur gamekult. [archive]

6 Test sur gamezone [archive]

7 Test sur le site d'IGN [archive]

8 Test sur jeuxvideo [archive]

9 Test sur jeuxvideopc [archive]

10 Test dans le no 58 (octobre 2002)

11 Test dans le no 159 (octobre 2002)

12 Test dans le no 141 (octobre 2002)

13 Christophe Pottier, Stronghold : Crusader Extreme - Maux croisés, octobre 2002, Jeux vidéo Magazine n°25, p. 102.

Stronghold was on the medieval plains of old Europe, which were of sublime beauty.
Conversely, Stronghold Crusader Extreme is set in the hot desert of Arabia, radically changing the scenery, which can be seen in the construction of the infrastructures : lighter than the cold and boxy buildings of Stronghold, they definitely change the style.
These are just details ; the biggest change is the placement of farms, which can only be put on oases.
There are maps with many oases, others without oases, and still others where you will have to fight to acquire the available oases.
This novelty compared to Stronghold, where there was much more fertile land, imposes a new difficulty, which is in some missions the only difficulty to fight.

In Stronghold Crusader Extreme, Stronghold management issues have been heavily scaled down, especially when creating infrastructures.
Most buildings require much less resources to build:

1 The armory now only requires 5 wooden planks to build.

2 The market, which cost 15 units of wood in Stronghold, now requires only 5.

3 There is no wooden barracks or wooden wall anymore.
These are replaced by low walls, much less expensive in stones than conventional walls of normal size.

4 The inn, which used to require 50 wood, now only requires 20, but also requires 100 gold instead of 25.

5 A new tower is available: the watchtower. It is a very tall, Arabian-style tower that can only support five troops.
It is very weak, but seriously improves the shooting range.

Two new game mechanics are introduced : outposts and the power bar for human players.

The Power Bar is a meter that accumulates over time and grants access to special abilities.
Using a power decreases the bar, the extent of which depends on the level of the power.
Players can unleash volleys of stones and arrows, summon a squad of certain units, acquire a gold stash, or heal troops.

Outposts are buildings that can be pre-placed on skirmish maps.
They regularly spawn different types of units (Arab or European) for a certain player, for free, which can be ordered immediately.
Outposts cannot be rebuilt, so players must work hard to preserve their own, while destroying hostile outposts.

The combat system of Stronghold Crusader Extreme is centered on battles between Lords, on more or less large maps, which can contain up to 8 participants.
Dungeon locations are already determined in advance.
Contrary to the principle of the game Stronghold, the player develops at the same time as the enemy.
The map being perfectly visible as a whole, we can very well observe the AI Lord building his castle, in real time.
When the castles are close, one can participate in great battles between the castles.

As in Stronghold, the player must maintain his popularity so as not to see his people leave the castle for more welcoming lands.
A lord's popularity is between 0 and 100.
If it drops below 50 points, people leave the castle, and vice versa if it stays above.
It is therefore necessary to manage the various factors well in order to keep a stable economy and recruits available to raise an army.

1 Food can impact popularity depending on the rations given to serfs.
The weaker the rations, the more popularity suffers, the stronger they are, the more she benefits.
"Normal" rations, on the other hand, have no effect on popularity.
The variety of foods eaten can also provide an additional bonus.

2 Taxes can be set by the player from the dungeon.
The higher the taxes, the more the popularity suffers, but in return the coffers of the castle fill up more or less quickly depending on the amount of taxes required.
Conversely, the player can pay bribes to his serfs: his coffers will empty but his popularity will increase more or less rapidly depending on his generosity.

3 Beer farming granted a popularity bonus of up to +4 in Stronghold. In Stronghold Crusader, this figure has been revised upwards, since you can reach a bonus of up to +8 points.
This figure varies depending on the capacity of the taverns to cover a greater or lesser part of the population : the more people there are who have access to the taverns, the more the player gains in popularity.

4 Religion, the main reason for the existence of crusades, can bring a bonus of +10 points. The simple construction of a church brings automatically an additional point, while the construction of a cathedral still adds an additional bonus of 2 points.
Each religious building sends a priest to bless the inhabitants of the castle.
The higher the percentage of blessed serfs, the higher the popularity.

5 The fear factor has not changed since Stronghold: auspicious buildings or embellishments can bring up to +5 points and additionally increase the effectiveness of soldiers in combat.
In return, the serfs will be less active at work and the productivity of industries will tend to suffer.
On the other hand, ominous buildings harm the player's popularity and make the troops less effective in combat.
On the other hand, serfs work harder and industries can become twice as productive as normal.

6 If the number of serfs living in the castle exceeds the maximum capacity of the dwellings built, there is overcrowding.
Popularity can then be weighed down quickly.
This phenomenon can only be observed under very specific conditions, such as the destruction of a house or the demobilization of soldiers.

In Stronghold Crusader Extreme, the player has the option to either :

1 to do 50 skirmish missions that will take him from the desert to Jerusalem, facing Stronghold's adversaries and 4 new lords (one European lord, and three Arab lords).

2 to play the historical campaigns (4 in total), composed of 5 missions each, playing either a Crusader lord, or one of the new lords.

There is no real story in Stronghold Crusader Extreme, but rather a diverse choice of missions.

The lifespan of Stronghold Crusader Extreme is long, and far exceeds the playtime of Stronghold.

In Stronghold, we only had two campaigns to complete, all wrapped up in a host of fairly difficult side missions.

Stronghold Crusader Extreme features four historical campaigns.
Each of these campaigns has 5 missions, making a total of 20 missions.
These campaigns propose to trace the first four crusades.
Unlike Stronghold, where the first five missions of the War Campaign were all about training the player, here there is only the very first mission of the first historical campaign that can be called training.
The player thus finds himself directly immersed in breathtaking games.

In addition to these 20 missions, which are basically also training, the heart of the game is based on a game mode called Crusader's Trail.
The "Trail of the Crusader" is a long series of skirmishes comprising 50 combat matches, most of which were rated as difficult.
Stronghold Crusader Extreme, in addition to being a long game, is a relatively hard game.

In addition to the 75 missions available, the player can also create many games in the starting conditions he wants, with the enemies he wants, in the Custom Games mode.
Thus, you can train and improve your fighting style, or even have fun taking on new challenges.

Finally, just like Stronghold, Stronghold Crusader Extreme also offers Multiplayer games.
It can be played directly from the Multiplayer menu, but the developers recommend using the GameSpy Arcade software, offered when installing the game, to be able to play it effectively with players from all over the world .

The main innovation of Stronghold Crusader Extreme compared to Stronghold certainly lies in this possibility of playing skirmish games.
In Stronghold, the player was always alone on the map maintaining their castle and having to protect their lord from enemy attacks.
Units controlled by the AI could cohabit with it, but it remained inactive at the management level, did not recruit any troops and did not construct any additional buildings.
In Crusader Extreme, up to 7 lords controlled by an optimized AI, able to manage their fortress, raise armies on their own and launch attacks when they see fit, can be found on the same map (the space on which he can evolve his troops and build his buildings) than the player, and can communicate with him via messages (accompanied by small cutscenes in a corner of the screen).
All the lords present in a skirmish game, including the player, are irremovable members of a team formed during the establishment of the starting conditions (they can also remain solitary).
2 to 8 lords, members or not of teams with more or less substantial numbers, can thus find themselves confronted with each other.
The winning team and/or lord wins.

Skirmishes can be played in two different ways !

This is a series of 50 games in "skirmish" mode with predefined objectives.
The difficulty of course increases from mission to mission, but some easier than others will gradually slip between the more difficult parts, especially towards the end of the course.

When he arrives on the crusader track menu, the player is faced with a board on which he can move a small animated crusader soldier from one square to another along a line.
Each successful skirmish can be replayed as many times as desired.
In addition, 3 "chickens" are available to "skip" missions that the player would not want to complete.
The deposited hen can only be recovered after having won the skirmish on which it is located.
The starting conditions for each skirmish (number and types of enemies, teams, gold available at the start of the game and positions of the lords on the map) are displayed on an intermediate screen that the player can display by validating his choice on the board mentioned above.
He can then decide to start the game or go back to choose another game.

The objective is always the same : wipe all enemies off the map ; the situations only vary depending on the map and its properties, the position of the different lords on it, the starting goods and the constitution of the teams.
The number of enemies and allies can thus vary, as well as the number of teams.
In general, the cards are very different from each other, and some will force the player to win with few resources at his disposal.
In addition, the positions of the different lords are very variable : both allies and enemies can be more or less close to the player's starting point.
These various factors greatly influence the difficulty of a given skirmish.

You can choose the map, the opponents (from one to seven) and certain variables (gold, soldiers).
You can also choose to embody a European or an Arab.

You can play four campaigns that allow you to sharpen your talent to manage a castle, handle defense, amass resources in a short time, use Arab units.

This mode allows you to build a castle with the only constraint being the available resources.
You will therefore be able to build a city of gigantic proportions compared to your usual fortresses, while having the possibility of making threats appear as you wish (F1 key) such as hordes of mace or mounted archers, or even lions, rabbits, plague or even fire.
Interesting for those who prefer managing the economy to the military.

To play Stronghold Crusader Extreme online, it is necessary to use software such as GameRanger, the software GameSpy Arcade provided by the publisher being obsolete.

The cross units offered are exactly the same as those in Stronghold.
Two minor modifications are however noticeable : the swordsmen and the knights have a different outfit.
Dressed in loose white clothes adorned with red crosses, they are reminiscent of the Knights Templar, members of an order of warrior monks who were very active during the first crusades.

Stronghold allowed the use of about twenty troops.
In Stronghold Crusader Extreme, these troops are commonly referred to as European units.
You can also train other troops, in a mercenary camp, which are called Arab units.
They only require gold to form, of which here is an exhaustive list :

1 The Slave : Even weaker than the Lancer, the Slave is a suicide bomber hired for a pittance.
Being shirtless, all it takes is a flick to kill him.
The slave can only be useful in large numbers, and is intended to set fire to enemy buildings.
He indeed always carries with him a flaming torch which he uses to burn the opposing constructions.
The slave can thus prove to be very harmful to development, and is mainly used by the Serpent and the Caliph.

2 The Slinger : Weak unit whose members fight with a sling, they can hold 2 mounted archer and European/Arab archer arrows and 1 crossbowman bolt, they are useless to the corps to body and cannot fill the moats, they are used by the serpent and the Caliph.

3 The fire thrower : A dangerous opponent, the fire thrower throws grenades of Greek fire at his enemies, in order to make them burn.
Placed on walls and in large numbers, the firethrower is formidable against slow units, such as slaves.
His melee resistance, however, is non-existent.
It can also set fire to pitch pits.

4 The Arab archer : Arab equivalent of the European archer, the Arab archer has the same characteristics, but has a slightly improved resistance, and also slightly better accuracy.

5 Assassins Stealth unit : they are only visible when they are close to an enemy unit, they are powerful in melee and can climb walls.

6 The mounted archer : new combat troop that does not do close combat, the mounted archer is a
shooting expert, shooting as he moves on his horse.
It is thus difficult to kill it, and therefore imposes itself as a very dangerous unit.
He also has some melee skills, but is not an expert in this area.
However, you have to be careful of the farmers in heat who could land in front of these troops, immobilizing them while the farmers are killed.

7 The Arab Swordsman : The Arab Swordsman is nowhere near as good as the European Swordsman.
A European swordsman will indeed easily kill an Arab swordsman, who has less powerful armor than European armor.
It nevertheless moves faster than the European Swordsman, and is therefore a combat unit of average skill.

8 European Swordsman : and is therefore a medium-skilled combat unit.

9 The Incendiary Ballista : The only Arabian siege weapon, the Incendiary Ballista requires two Engineers (called Engineers in-game) to function properly.
It is a mobile ballista, that is to say that we can move it wherever we want, even if it is not very fast.
It has a long accuracy, but lower than that of the European ballista.
The Incendiary Ballista can also ignite buildings, starting a terrible fire.

Eight Lords are available, each with different military tactics and castle structures.
We find in particular the four tyrants of Stronghold, but also a slew of "new", some historically known, others being absolutely not.
Eight lords are available in the base version of the game, three more are free to download through the developer site, and another five are available in the Stronghold Warchest Pack, which was only released in the United States.
However, players have found a way to integrate these new characters by adding the files that correspond to them in the game directory.

The eight basic lords :

The Rat : is a pitiful enemy who mainly uses handfuls of European spearmen and archers without any siege weapons during his offensives.
Its castle is small and without a tower.
His total lack of strategy and the weakness of his troops make him the least feared enemy in the game.
Nevertheless, its development is very rapid.

The Serpent : is a warrior version of the Rat.
This lord is sneaky and cowardly.
He will mainly use European archers, spearmen in large numbers and slingers as well as many slaves.
In addition he will use one or two catapults to besiege the fortresses.
Its castle is small and has many small surrounding towers usually surrounded by moats.
Despite this, he lacks courage in battle and has a habit of retreating quickly when the battle turns against him.

The Pork : is a gross brute.
His greed for gold drives him to assault with the smallest siege weapons.
His permanent use of mace and crossbowmen makes him formidable even if he tends to scatter his army to protect his farms and farms.
Its military strength being based on the production of leather armor, crossbows and maces, it is quite easy to weaken it economically.
The structure of his castle makes it quite difficult to besiege because he usually builds a square tower which has no direct access with his rampart and which he garnishes with crossbowmen.

The Wolf : is one of the most feared enemies in the game.
Cruel and cunning, he does not hesitate to overwhelm his population.
He compensates for his fear factor penalty by using the beer and the double ration to raise his popularity.
His infantry consists of pikemen and crusaders, while he uses crossbowmen, Arab archers, mounted archers as well as ballistae and mangonels to protect his imposing fortress (which is one of the largest in the game) and its holdings.
He uses many siege weapons for both defense and attack.
Its vast castle is quite difficult to besiege, composed of large square towers and numerous enclosures as well as numerous moats.
Its Achilles heel is its slowness, the Wolf using all its reserves to build its fortress.
This makes it easy to get rid of them at the start of the game.

Saladin : is a cunning opponent.
His army being composed only of Arab swordsmen and mounted archers, he will use many catapults, trebuchets and incendiary ballistae during his offensives.
He never rushes directly into battle, waiting for the right moment to defeat his enemies.
Its fortress is well protected. Its castle is composed of two large round towers at the front furnished with ballistae and mangonels as well as many Arab archers.
A moat surrounds its fortress. The interior is filled with dozens of food processing buildings, workshops and hovels very close to each other.
He has a positive fear factor, which allows him to raise a lot of taxes and quickly raise his army.
His forces are also fighting more fiercely.
However, he can be put in trouble by burning the buildings outside his castle and the fire will spread very quickly in his castle, causing a large fire.

Richard the Lionheart : Unrivaled when besieging fortresses.
Using catapults, battering rams, trebuchets and tunnel boring machines alike, his assaults are formidable.
Its infantry consists of Crusaders, Pikemen and Knights and are quite difficult to kill.
Its military strength is mainly offensive and its defense is therefore easy to break through.
Indeed, Richard the Lionheart uses only a handful of European archers and crossbowmen to protect his fortress.
However, he has a positive fear factor and his troops therefore have a combat bonus.
Its economy relies heavily on the arms trade and the sale of stone and iron.

The Sultan : is a lord more poet than warrior.
Its castle is circular and dotted with watchtowers.
He mainly uses slingers and some archers to defend his fortress.
He sends in successive waves small groups of Arab swordsman and slinger as well as slaves.
He uses no siege weapons.
Its economy is based on trade and timber production.
It has the most positive fear factor in the game.
Despite his low military potential, he is difficult to starve because he only feeds his people by buying food at the market and not by producing it.

The Caliph : Uses a lot of slaves, but also Arab swordsmen, mounted archers and catapults for his attacks.
For his castle, he builds watchtowers and surrounds its walls with traps and poisonous pits, as well as incendiary ballistae.

The Marshal : This proud Englishman pretends to be stronger than he really is.
Its small and not very powerful fortress is defended only by two medium towers, each filled with European archers not using a brazier, making it vulnerable to powerful troops (spadessians, massiers, pikemen, knights, rams...).
This warrior is suspicious and prefers to send his knights near the enemy fortress and take the opportunity to destroy your poorly protected buildings.
He rarely attacks.
When he attacks, he uses a few catapults and/or trebuchets, a few swordsmen and archers.

Among these five new characters are three Arab lords : the Wazir, similar in appearance to the caliph, uses strategies similar to those of Saladin, while emir is more of a warrior variant of sultan.
The Nizar resorted to unprecedented defense and combat techniques, only sending numerous hordes of assassins into battle and preferring moats to walls to isolate his city.
The other two lords are Crusaders : the marchéchal, an old retired general, already seen in the guise of Sir Longarm[ /u] in Stronghold, is a rather average opponent who uses troops similar to those of Richard the Lionheart but is afflicted with a slowness comparable to that of Emperor Frederic.
Finally there remains the abbot, original in the sense that his infantry is exclusively composed of black monks.
The player will have the opportunity to meet these characters very regularly during the second track of the crusader, also only available in the Warchest version of the game.

The game generally gets good to very good reviews from critics.
The verdict is always positive and even if it is not portrayed as a masterpiece most of the time, Stronghold Crusader Extreme is generally regarded as a quality game in the eyes of the various testers.

Websites :
Gamekult : 7/10
Game Zone : 8/10
IGN : 8.4/10
Videogames : 15/20
Jeuxvideo.fr : 14/20

Reviews and magazines :
PC Games : 92%10
Gen4 : 86%
Joystick : 7/10
Video Games Magazine : 14/20
My personal opinion : 20/20

1 Complete explanations on the use of the GameRanger software in video on the site Youtube : NuxTutorials : How to install GameRanger. [archive]

2 You can find them on this page [archive].
Note that they speak orally in English, but their words are translated verbatim into French

3 However, it is possible to obtain it via sites such as Amazon or eBay

4 Forum Stronghold French Heaven [archive], see the game section.

5 Test on gamekult. [archive]

6 Test on gamezone [archive]

7 Test on the site IGN [archive]

8 Test on jeuxvideo [archive]

9 Test on jeuxvideopc [archive]

10 Test in No. 58 (October 2002)

11 Test in No. 159 (October 2002)

12 Test in No. 141 (October 2002)

13 Christophe Pottier, Stronghold: Crusader Extreme - Evils crossed, October 2002, Video Games Magazine n°25, p. 102.