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Prey, développé par Arkane Studios (Austin plus précisément) est un jeu à la première personne, où vous avez le choix d'incarner un homme ou une femme, dans une station infectée et le but est de … (no spoil pour le moment ). Le fait d'avoir précisé que le jeu a été développé par Arkane Studios, est de toute importance, car on retrouve énormément de similitudes entre la saga Dishonored et ce Prey, que ce soit pour le découpage au niveau du level design ou (détail plus futile) à l'annonce d'une nouvelle zone. L'intérêt ici n'est pas de directement comparer les deux opus, mais plutôt de préciser que la tâche aurait dû être plus facile à la réalisation de ce dernier, et bien pas véritablement en réalité.
Je précise également qu'il ne s'agit ici que de ma vision purement subjective sur une œuvre elle-même n'aspirant pas à l'objectivité.

Globalement, le jeu est bon, reste à savoir s'il vaut son prix, sûrement qu'il vaudrait mieux l'avoir à bas prix... moins de 10 euros c'est bien:)
Je proposerais donc cette (pseudo) critique, en énonçant les points positifs et négatifs, par importance (le premier point prime sur le dernier, dans une même catégorie)

Points Positifs:

-L'ambiance : celle-ci est vite pesante (au bon sens du terme) on ressent la solitude dans cet univers assez vaste, on songe au fait de ne pas être seul(e), ou du moins pas avec des humains. Comme Dishonored , les détails apportés aux décors ( meubles, tableaux, armements) sont perçus et sont percutant. De manière générale, l'univers dans lequel on évolue est crédible ni plus ni moins.

-Le scénario : sans casser trois pattes à un canard (c'est du déjà-vu , vu et revu et corrigé) , le scénario se tient, l'acheminement est cohérent, et très vite, il semble essentiel de vouloir connaître la suite des événements. On fini par se douter de la finalité de celui-ci, néanmoins, le fait de pouvoir l'aborder à sa manière rend la chose moins scriptée. Ajoutons également le fait qu'il est possible de « choisir » différentes fins.

-Éléments en vrac : le choix des armes est limité, ce qui est totalement crédible, on ne se trouve pas dans une base de guerre, un fusil à pompe et un pistolet suffisent largement. Le canon à glu, une arme importante qui s'ajoute comme véritable élément de gameplay novateur, notamment avec sa triple fonctionnalité. Une progression cohérente avec l'ajout de neuromods qui permet comme avec les runes sur Dishonored d'améliorer son personnage.

Points négatifs:

-Techniquement : Il n'est pas rare qu'une chute d'fps se produit, alors certes je n'ai pas un pc à 2000e, mais tout de même, passer de 60 à 30 fps, alors que la fluidité dans un fps est somme toute, assez importante. Des hitbox parfois incompréhensibles surtout sur les thermiques. Il m'arrivait également de spammer ouverture/fermeture d'une porte lorsque je n'avais plus énormément de vie, vous l'aurez compris pour finir par tuer l'ennemi, ainsi, il n'était pas rare que ses attaques traversent la porte (pas les miennes bizarrement). De même pour le cauchemar , qui arrive à m'attaquer à travers une montagne (dans l'arboretum )

-Feature : Je trouve ça quand même petit de mettre en place un repoop d'ennemis une fois que vous avez quitté la zone. D'une chose l'une, ça n'a aucune crédibilité en partie pour les fantômes qui sont censés se former à partir d'un cadavre, et ça ne rajoute absolument aucune difficulté, car au moment où il faudra rebrousser chemin pour accomplir diverses choses, vous ne serez plus du tout en difficulté, car vous avez déjà plus de points de vie, un meilleur équipement et surtout les mécaniques n'auront plus aucune surprise pour vous.


En conclusion:   on peut dire que Prey reste un bon jeu, avec une durée de vie correcte, les plus médisants diront : » rallongé par d'incessants temps de chargement », j'avoue que cela ne m'a pas gêné outre mesure . Le speach de base n'est pas novateur, ni même les fins. Certaines features viennent quelque peu ternir le jeu sans pour autant le gâcher. La maniabilité en dehors de la station peu paraître rebutante au début, mais au fur et à mesure, ça devient vite facilement maniable.
Découvrez-le sans pour autant espérer y voir un opus (qui certes n'est pas en tout point comparable) de la trempe de Dishonored (dans sa globalité)

Ps : je découvre la licence Prey uniquement avec celui-ci, donc je ne peux pas le comparer avec le précédent.