On se réveille, petit homme, seul, au milieu de nul part. Qui sommes-nous? Où sommes-nous ? Où allons-nous et pourquoi ? Beaucoup de questions, très peu de réponses.

Limbo s'offre une véritable identité visuelle, oubliez les couleurs, ici tout est noir, blanc ou gris. Et pourtant c'est beau, même magnifique. Magnifique, ce jeu l'est aussi dans l'ambiance, très glauque. Vous allez mourir, pas une ni deux fois, mais beaucoup, avant de comprendre comment avancer, et de bien belle manière, décapitation, noyade et autres sont au rendez-vous.
L'ambiance sonore s'intègre parfaitement à l'ambiance générale du jeu, pas de paroles, pas de musiques, seulement quelques effets, terriblement efficace.

Le gameplay est réduit à deux boutons, une touche de saut, une touche d'interaction, pour tirer ou pousser des objets. Simple, oui, simpliste, certainement pas. On progresse par essai-erreur, affrontant fréquemment des pièges particulièrement fourbes qui mettent les réflexes à rude épreuve, des sauts millimétrés et parfois même chronométrés, le tout accompagné par des puzzles qui deviennent rapidement de véritables casse-tête, souvent basés sur la physique mais sans se répéter. Heureusement les checkpoints sont parfaitement placés, empêchant toute frustration.

On peut lui reprocher une chose: sa durée de vie qui est relativement courte, seulement 3/4 heures, mais bon, personne n'est parfait.

En bref Limbo est une perle, d'une redoutable simplicité: du noir, du blanc, du gris, deux boutons et notre courage. Incontournable.