Recent reviews by Froghunter

Corporations have a short memory. We have won this one for now, but never let our guard down.

Sincerely,

Road 96 est un jeu sympathique, mais qui ne séduira pas tout le monde. Étant très fan de road-trip, je me suis laissé tenté en écoutant la playlist sur Spotify (bordel Moutain Peak de Kalax) et vu deux-trois streams.

Ce jeu est plein de défauts, certains compréhensibles, ce n'est pas un AAA doté de l'ambition de renouveler le genre, et d'autres qui sont des choix pris par l'équipe de devs et qui sont plus discutables.

Je n'aime pas spoilier dans une évaluation donc je me contenterai de citer des défauts sans rentrer dans l'intrigue et l'histoire du jeu, qui sont des points importants mais pas les principaux pour moi.
Cependant, il faut tout de même parler de l'histoire car cela reste mon intérêt principal dans chaque oeuvre que je regarde, même si, dans le cas de Road 96, j'en ai fait un peu abstraction.
Beaucoup des détracteurs du jeu se contentent de dire "pRopAgAndE gAucHIstE wOke". Je comprends l'argument car en effet, le jeu est très manichéen:

Les méchants flics face aux gentils migrants (aucun flic excepté une des persos, n'est sympathique)
Le méchant gouvernement face aux gentils terroristes (Les deux organisations sont pourries)
Le président s'appelant Tyrak, rien que la prononciation sonne evil. On est clairement dans un US dirigé par Trump depuis plusieurs mandants versus une Clinton "étoile montante" sans défaut et qui n'apporte pas de contre arguments à la politique en place. Le pays est dirigé par un dictateur cruel qui ordonne que des ados soient lobotomisés dans des camps de travail et les brigades (terroristes) font faire des bombes par des gamins, et que le jeu nous présente comme étant les gentils.

Si vous faites cependant l'effort de passer outre ce manichéisme, le jeu se révèle très agréable dans son déroulement. 7 épisodes vont se dérouler, chaque épisode narrant la traversée ̷d̷e̷s̷ ̷É̷t̷a̷t̷s̷-̷U̷n̷i̷s̷ de Pétria et le passage du mur ̷m̷e̷x̷i̷c̷a̷i̷n̷ pour rejoindre le ̷C̷a̷n̷a̷d̷a̷ paradis par un ado sans aucune identité, exceptée une image. Ce choix a pour moi deux conséquences, qui s'opposent. D'un côté on s'imagine très facilement à la place de l'ado que l'on est censé jouer, mais de l'autre on a l'impression de jouer des vies plus que des personnages. Si on joue au jeu sans se projeter, on a aucun attachement réel pour le migrant que l'on incarne, ce qui m'a amené, à partir du sixième ado, à prendre des risques que n'importe quel être humain ne ferait pas si il souhaite rester intact physiquement.

Durant ces 7 épisodes, on va être amené à rencontrer de manière procédurale ET aléatoire. Vous n'aurez jamais le même déroulement des dizaines de scènes et lieux créés par les développeurs. Cela signifie tout de même que oui, si vous faites le jeu 3-4 fois, vous allez voir toutes les scènes. Au cours de ma deuxième partie, j'ai déjà revue certaines scènes mais j'avoue tout de même une majorité de nouvelles scènes, que je n'avais donc jamais vu, même sur les streams. On découvre des lieux et on rencontre les 7 personnages récurrents plusieurs fois, avec un avancement dans l'histoire significatif à chaque fois que le voyage d'un des ados se termine, en bien ou en mal. De mon point de vue c'est très sympathique car la première partie est une vraie découverte et on se prend parfois nos conséquences d'autres "vies" plus tard, ce qui donne vraiment envie de réfléchir à ces conséquences.

Mais ce n'est pas là que réside point fort du jeu, qui pourrait se rapprocher davantage d'une histoire à choix contemplative, en effet la réussite, les réussites même, sont pour moi les musiques et l'ambiance du jeu. Pour être précis les musiques sont excellentes indépendamment du jeu, certaines donnent vraiment envie de se lancer en road-trip ou en ballade plus ou moins longue, mais c'est surtout leur utilisation, et par extension leur placement et leur dosage qui en font l'atout principal. Je me suis pris à ne pas toucher le clavier pendant plusieurs minutes alors que la rencontre/scène était terminée, à contempler le paysage défiler à bord de ma voiture volée toute branlante, ou a admirer le ciel étoilé depuis le sommet du dernier col de montagne (ce moment précis est mon préféré) me séparant de la liberté. Certains n'y seront pas sensibles ou trouveront ça trop facile, et je comprendrais pourquoi, mais je ne sais pas pourquoi c'est surtout c'est aspect que j'ai retenu et qui m'a accompagné tout le long de l'aventure.

Après avoir terminé le jeu 1 fois et relancé pour avoir les 12 succès, je peux réaffirmer ce que je dit au début, Road 96 ne plaira pas à tous les joueurs. Si les Life is strange vous rebute, si vous n'aimez pas la contemplation et les jeux posés, vous n'allez pas accrocher. Cependant si vous adorez les longues balades, vous contenter d'admirer un paysage, et les histoires, vous devriez passer un bon moment.

Ottocent is sus

Du gwent, avec une histoire.

Bien dans l'univers sombre auquel on est habitué, aucun choix ne satisfera tout le monde, il n'y a pas de gentils et tout le monde a des mauvais côtés, ça laisse un goût dans la bouche qui va en lasser certains car on ne peut pas satisfaire tout le monde, mais j'aime le fait de ne pas pouvoir maroufler les followers ou le scénario.

Et puis le gameplay est connu, simple, je suis devenu plus fan de gwent que de magic.

Le meilleur jeu auquel j'ai joué de ma vie

Outlived overwatch

Pipe et jambe de bois.

Achetez ce jeu c'est civilisation en mieux.

Cette évalutation n'existe que pour les steam Awards, mais c'est un excellent jeu, amusez vous bien!

Très bon jeu, qui nous plonge dans la peau de Max Caulfield, une jeune photographe américaine de 18 ans qui se cherche encore. Alors qu'elle commence ses études de photographie elle va découvrir qu'elle possède un plus totalement surnaturel.

Malgré les clichés sur pattes que sont les différents personnages que nous allons rencontrer, nous sommes très vite investis dans l'histoire de cette jeune adulte dans son enquête. Sans en raconter, le scénariot tient la route malgré la suspension de la crédibilité du pouvoir de Max. Ils sont clichés, mais les persos restent attachants, parfois drôles, parfois tristes, il est pas nécessaire de faire plus parfois.

Cependant, le meilleur de ce jeu, pour moi reste l'ambiance. Les musiques indie-folk se mêlent parfaitement à l'image de cette petite ville fictive de l'Oregon, Arcadia Bay. Elles se mélangent bien au tout. Les graphismes sont relaxants, (tout comme les musiques) on a souvent envie de trainer pour profiter du lieu.

Un bon jeu, qui ne dure pas trop longtemps.

Philosophiquement dur, This War of Mine remet en cause ce qu'on pense faire si la guerre sonnait réellement à nos portes. On est tout de suite emporté avec nos persos dans ce conflit obscur dont on ne voit pas vraiment les combats. Seule la radio et la communication avec des gens (aléatoires) permettent de savoir si la fin approche. Chaque lieu est spécifique et donne envie de faire quelque chose. Aider un sdf, sauver des gens, fournir un hopital, ect... Et construire sa base est difficile du point de vue des choix et du troc nécessaire. Il faut parfois choisir qui mange et qui ne mange, fortifions nous la base ou continuons nous à développer nos plantes?

Bref je recommande, dur mais juste. Et avec un vrai message...