« Everybody's Gone to the Rapture » doit être l’argument avancé face à tous ceux qui se demandent encore si les jeux vidéo sont un art. Sa narration, son thème musical, sa qualité graphique et son rendu final ne sont que du pur bonheur à savourer ensemble ou avec d’autres gens (après tout, on est là face à un quasi-film).

Beaucoup de reproches lui ont été faits sur son transfert de console à PC ; toujours est-il que sa présence sur Pc n’a rien à jeter ! D’autres encore lui reprochent son caractère lent et sa non-explication de la trame principale (aucun spoiler à venir, rassurez-vous).

Avis aux âmes pressées de ce siècle, si vous n’aimez pas la lenteur, ce jeu n’est pas fait pour vous … et c’est bien dommage ! Augmenter, ne serait-ce que quelque peu, la vitesse de ce jeu lui ferait perdre son caractère dramatique et immersif. La « lenteur » n’est pas un défaut en soi, c’est une qualité que ce jeu a exploité d’une manière forte et impressionnante. Quant à l’explication de la trame, il fait partie de ces jeux qui, à la fin, vous font vous poser des questions, vous font réfléchir. Les théories fusent sur ce qui s’est réellement passé, et je suis certain que tout le monde trouvera goût à faire sa propre idée ou consulter celle des autres joueurs.

Enfin, la narration en français, est assez exceptionnelle ! Un doublage à couper le souffle et une ambiance respectée dans le ton des voix et la tournure des phrases. Quelque moments vous dressent les poils et d’autres vous donnent envie de pleurer comme un enfant. En d’autres termes, « Everybody's Gone to the Rapture » montre que les jeux vidéo en sont arrivé à un point où ils concurrencent toutes autres moyens de communication et d’amusement. Les jeux vidéo n’ont pas encore fini de nous étonner !