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Recent reviews by karakatapakatapa

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1.8 hrs on record
Poupée de scie, poupée de sang

Courte expérience d'une trentaine de minutes mais vrai prologue car réelle introduction et non seulement une démo ne présentant qu'une partie du jeu complet. Ce n'est d'ailleurs pas le même gameplay puisqu'on incarne ici un être vulnérable qui doit trouver comment atteindre la sortie alors que le jeu complet a pour héros Jack Holmes, un enquêteur armé dans un FPS semblant miser davantage sur l'action.

On retrouve dès le début, presque de manière caricaturale, tous les éléments récurrents des œuvres horrifiques qui font appel à diverses peurs. De nuit, devant un parc d'attraction sinistre qui semble à l'abandon et en ruine, Eddie, un garçonnet, est brusquement séparé de ses parents.
Il doit alors retrouver son chemin en traversant une attraction délabrée prenant la forme d'une sorte de maison hantée lugubre remplie de bruits inquiétants et de décors effrayants. Le sol défoncé semble sur le point de s'écrouler sous ses pieds et les murs de bois couverts de toiles d'araignée grincent quand surgissent sous un éclairage travaillé des squelettes animés ou des mannequins sanguinolents. Quelque part, des voix ricanent ou sanglotent et, au bout d'un couloir, l'apparition soudaine de silhouettes macabres qui traversent notre champ de vision. Se succèdent alors des mises en scène sanglantes de pantins désarticulés sur des chaises électriques ou des lits d'hôpital tristement éclairés à la bougie. On repère dans ce chaos des représentations glauques d'une vie familiale, entre le traditionnel repas à table et le gâteau d'anniversaire d'un enfant, qui semblent évoquer un pan de l'histoire complète, avant que ce prologue se termine par un intéressant twist final.

Le gameplay évolue au fil de notre progression selon les salles qu'on doit traverser: escape room, phase d'infiltration accroupi dans l'obscurité pour éviter une rencontre fatale et un renvoi au dernier check-point, parcours nécessitant d'éviter des pièges mortels tout en échappant à des poursuivants et même une petite énigme.


L'ambiance de ce prologue est bien davantage grand-guignolesque que réellement terrifiante, la difficulté est très limitée et l'accent est en réalité mis sur l'histoire et les personnages qu'on retrouvera sans doute dans le jeu.
Ce prologue est peut-être un petit clin d’œil amusant pour les joueurs du jeu complet mais je suis moins convaincu sur sa capacité à convaincre massivement de l'acheter. Néanmoins, pas de raison suffisante pour attribuer un pouce rouge.


LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/2235820/Jack_Holmes__Master_of_Puppets/
Posted 26 April, 2024.
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4 people found this review helpful
8.6 hrs on record
Dans ce prologue, on peut expérimenter nos 8 premiers jours de survie avant le jeu complet.

Un virus qui contamine massivement la population, une pandémie dévastatrice qui ravage la planète entière et des survivants reclus dans des abris coupés du monde pour échapper à des hordes de zombies agressifs, on connaît le pitch. Mais à la sortie du bunker quelques années plus tard après avoir épuisé toutes les réserves, l'apocalypse n'est pas terminée et il faut s'organiser pour se défendre et trouver des moyens de continuer à survivre.

La principale particularité du jeu est qu'on évolue dans des villes existantes reproduites d'après des vues par satellite, ce qui fait que les cartes proposent un urbanisme réaliste et le petit plaisir de jouer près de chez soi.

A la tête de notre groupe de survivants, on doit répartir les rôles de chacun et leur donner des instructions.
Certains vont partir à la recherche de ressources en fouillant bâtiment par bâtiment pour récupérer notamment des aliments, des médics, des armes, des livres (permettant de développer notre savoir), des matériaux de construction, des outils, du carburant et des véhicules. D'autres vont se consacrer à construire des murs et des tours pour protéger la base, une antenne pour tenter de communiquer avec d'éventuels semblables ou à aménager des bâtiments pour agrandir la base selon nos choix (dortoirs, entrepôts, cuisine, centre de recherches, hôpital, usines) ou créer des champs. Enfin, on peut aussi penser à développer certaines technologies dans plusieurs domaines.

Le jeu nous offre apparemment une grande liberté d'action mais on est en réalité contraint de prendre les bonnes décisions pour gérer nos ressources et nos compagnons. Comment déterminer la priorité entre se défendre et manger, entre récupérer ou produire soi-même, aller chercher loin ce qu'on est sûr d'y trouver ou rester à proximité pour fouiller sans garantie de résultat satisfaisant ou encore explorer un grand bâtiment rempli de ressources ou préférer la visite plus rapide d'un bâtiment plus petit? Le temps passe vite et le danger constant nous rappelle constamment la vulnérabilité de l'humanité mais un rythme quotidien s'impose entre les journées consacrées à l'exploration, les expéditions pour ramener des ressources et les travaux de construction et les nuits animées par des combats incertains contre les zombies qui s'attaquent à notre base ou à ceux qui tardent à rentrer à l'abri. A la fin, pendant combien de temps votre groupe va rester en vie, combien de survivants sauvés, de zombies tués et de ressources récupérées?

Il existe une certaine hype autour de ce jeu depuis des mois et c'est vrai que le prologue suscite un intérêt certain (et j'encourage chaque amateur de gestion-survie à l'essayer) mais qu'en sera-t-il sur la durée du jeu complet si on considère que chaque journée est finalement un peu répétitive?


https://store.steampowered.com/app/1465460/Infection_Free_Zone/
Posted 10 April, 2024.
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6 people found this review helpful
3.3 hrs on record
Ce jeu gratuit est en réalité plutôt un prologue du jeu complet proposé en DLC payant.

Jeu de casse-tête fonctionnant tous selon selon le principe du sokoban et dans lequel on doit simplement atteindre la sortie de chaque niveau.
Aux fameuses caisses qu'on peut pousser mais ni tirer, porter ou escalader, on le jeu ajoute ici des élévateurs automatiques, des robots à roulettes qui font des aller-retours en poussant/activant tout ce qu'il y a sur leur parcours et des tunnels qui permettent non seulement de rejoindre un autre endroit mais souvent aussi de modifier le sens de la gravité.

Humpi and Hemicube ne paye pas de mine (et contrairement à ce que prétendent les devs, il n'y a aucune comparaison possible avec Monument Valley) mais certains niveaux ne sont pas si faciles à résoudre du premier coup, spécialement quand il faut gérer les pièges liés aux changements de gravité, ce qui est prometteur pour la suite.
Par contre ça manque souvent de visibilité pour repérer clairement notre destination précise quand on ressort des tunnels ou s'assurer des trajectoires possible pour les caisses dans certains endroits parce qu'il n'y a pas de grille au sol et qu'on ne peut pas non plus faire pivoter les niveaux.
Il y a un chrono et un décompte du nombre de mouvements mais c'est peu utile car il n'y a pas de récompense si on réussit un bon temps ou avec le nombre minimal de coups. Ce qui est bienvenu par contre, c'est la présence des touches reset et undo. Cette version gratuite contient 2x15 niveaux, il faut en réussir 8 parmi les 15 premiers pour débloquer la seconde zone.


Ce premier aperçu laisse volontiers penser qu'on a ici un bon petit jeu pour se distraire un petit moment mais, en l'absence d’informations précises, il reste maintenant à savoir quel est dans le DLC payant le niveau de difficulté et la taille du contenu (une troisième zone est visible mais rien de plus).
Posted 5 April, 2024.
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6 people found this review helpful
0.9 hrs on record
C'est le dernier moment pour écrire quelques mots juste avant la sortie imminente de ce jeu que je suis depuis longtemps. Avant ce prologue, j'avais d'ailleurs déjà fait la démo il y a presque deux ans et c'était déjà une première découverte assez enthousiasmante.

CLeM est l'oeuvre du studio Mango Protocol qui s'était déjà fait remarquer par ses précédents jeux, les très appréciés MechaNIka et Agatha Knife, et qui est cette fois soutenu par l'éditeur Iceberg Interactive.

Les développeurs s'amusent à nouveau à associer l'insouciance du monde de l'enfance avec une ambiance nettement plus sombre. Ainsi, des graphismes presque mignons donnent forme à une sorte de petit personnage en peluche, appelé à être le protagoniste de cette nouvelle aventure, qui peut trouver en chemin des fleurs colorées ou d'innocents dessins d'enfants. Mais, d'un autre côté, de la cave obscure et humide aux portes grossièrement condamnées, il règne une atmosphère étrange et intrigante dans la maison que doit explorer ce héros d'étoffe élimée dont l'arrière de la tête est barré par une grande fermeture éclair.

Le gameplay est bien davantage commun. On récupère des objets dans un inventaire qu'on doit ensuite démonter, combiner ou utiliser adéquatement pour résoudre quelques énigmes. On peut également consulter dans notre cahier tout un joli répertoire d'insectes et de symboles et quelques notes pour ne pas perdre le fil de l'aventure.
Le jeu est conçu pour être joué à la manette mais ça marche aussi très bien au clavier, par contre on ne peut utiliser la souris.


✔️ Le jeu est plaisant pour ses énigmes sympathiques et séduit pas son univers particulier mais je me réjouis surtout de découvrir la suite de l'histoire et à qui donc est cette mystérieuse silhouette dans l'encadrement de la porte.


LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/1861440/CLeM/


Pour découvrir d’autres jeux du même studio:
MechaNika
Agatha Knife
Posted 5 February, 2024.
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5 people found this review helpful
2.1 hrs on record
Juste quelques mots sur le court prologue du nouveau jeu d’escape room des deux développeurs de Crimsonite Games.

Avant que la version complète de Gordian Rooms 2 nous emmène à travers une île, cette introduction nous demande d’abord de nous évader de quelques pièces d’un manoir typiquement anglais dans lequel on se retrouve enfermé.
Les énigmes nécessitent de bien observer, de récupérer divers objets, de trouver des codes chiffrés et réussir des casse-têtes en manipulant quelques appareils.

Inutile de beaucoup chercher dans le décor car les possibilités d’interaction sont (trop?) clairement indiquées, permettant d’effectuer une action ou d’avoir droit à un commentaire.
Alors qu’un système d’aide avec des indices progressifs est directement accessible, il faut curieusement aller dans le menu du jeu pour consulter la liste des objectifs, l’inventaire (comprenant des objets et des notes) et le journal (contenant les commentaires de notre perso) mais la plupart des objets (les clés par exemple) s’utilisent automatiquement et seuls certains objets doivent être sélectionnés dans une roue pas très pratique.

Les énigmes sont variées mais on repère malheureusement trop rapidement les éléments qui les composent et qu’on doit associer pour trouver les solutions car les pièces du manoir sont petites et manquent de détails. Les casse-têtes sont essentiellement des jeux assez classiques mais peut-être seront-ils plus complexes par la suite. Le jeu correspond néanmoins parfaitement à ce qu’on peut attendre d’un petit jeu d’évasion.


Le premier Gordian Rooms avait su séduire son public donc on peut présumer que cette suite, qui reste dans la parfaite continuité, plaira également aux amateurs du genre.



Retrouvez cette évaluation sur Accès Libre



LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/1528220/Gordian_Rooms_2_A_curious_island/

Pour découvrir d’autres jeux du même studio:
Gordian Rooms 1: A curious heritage
Posted 18 January, 2024. Last edited 18 January, 2024.
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6 people found this review helpful
1.2 hrs on record
Prologue d'un jeu d'aventure, dont j'avais déjà fait la démo il y a déjà plus d'un an car la sortie du jeu a été régulièrement repoussée pendant très longtemps, jusqu'à aujourd'hui.

On nous raconte une tragique histoire familiale remplie de malédictions dont l’héroïne est la jeune Susan. Sa mère Agatha, après la mort brutale de son mari, se remarie avec le désagréable Monsieur Austin. Mais les drames ne cessent pas et la jeune femme va faire émerger des secrets de famille pour révéler les mystères d'un passé enfoui

Le jeu se caractérise par son style visuel bien particulier qui impacte le gameplay et contribue à une ambiance mélancolique dans des lieux lugubres.
On retrouve l'habituel inventaire, une liste bien évidence nous rappelant les objectifs en cours et la possibilité en tout temps d'afficher l'emplacement des actions possible. Il nous faut essentiellement utiliser les objets les plus évidents là où c'est utile.
Mais s'ajoutent quelques mécanismes un peu plus originaux. Le déplacement des personnages est uniquement latéral, et nécessite curieusement l'usage des touches, mais on dispose d'un zoom bien utile car les niveaux ont un avant-plan étonnamment très important dans lequel il faudra fouiller et effectuer quelques actions. On peut aussi légèrement déplacer la caméra sur les côtés pour explorer le moindre recoin et on peut cliquer sur les emplacements colorés en bleu (ceux en rouge étant temporairement bloqués) pour les examiner, typiquement pour inspecter le plateau d'une table.
Le contenu de ce prologue est nettement amélioré par rapport à l'ancienne démo mais ça reste techniquement imparfait, la réalisation des idées imaginées par les développeurs n'est pas maîtrisée. Si l'interface et les sous-titres sont en français, tout est rempli de diverses fautes de traduction et d'orthographe, rendant parfois les textes totalement inintelligibles.

L'intrigue peut s'avérer intéressante et on peut apprécier le style esthétique mais les énigmes sont peu captivantes et le jeu est gâché par ses imprécisions techniques et sa désastreuse traduction en français. Il reste à espérer que les problèmes repérés dans ce prologue seront résolus dans le jeu complet mais, pour l'instant, c'est non.



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LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/1825110/Castle_of_Secrets/
Posted 27 October, 2023.
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2 people found this review helpful
4.5 hrs on record
Où est mon Saturne-vis ?
Bricolage en apesanteur.

D'abord, quelques mots sur le studio Atomic Jelly composé d'une petite douzaine de personnes et basé à Poznań, en Pologne. Depuis sa fondation en 2016, il s'est fait connaître par deux jeux qui ont connu un accueil mitigé : le FPS Project Remedium et la simulation aérienne 303 Squadron et semble actuellement développer, parallèlement à Space Mechanic Simulator, deux autres jeux de simulation de mécanicien : Truck Mechanic et Train Mechanic.

Ce prologue présente principalement quatre aspects du gameplay du jeu complet : les déplacements autonomes en apesanteur dans l'espace, l'utilisation d'outils pour réparer des pannes, la gestion des ressources et le pilotage d'un petit rover et introduit par ailleurs l'histoire.
Les déplacements peuvent demander un petit temps d'adaptation, pour gérer les 8 directions possibles, la vitesse et l'espace infini nous entourant qui n'offre pas les repères habituels. Il faut bien prêter attention à l'indication de la vitesse et de la trajectoire actuelle car ça nous aide vraiment pour ne pas perdre de temps en déplacements maladroits, ce qui est un peu rageant au début mais finalement plutôt plaisant et presque réaliste, semble-t-il.
Pour les réparations, le cœur du jeu, on est très guidé dès le départ. S'il pourrait être un peu frustrant de devoir enchaîner des missions de manière linéaire, sans aucun espace de liberté, difficile d'imaginer découvrir le jeu sans être accompagné étape par étape dans nos interventions avec le nombre de pièces, d'outils à utiliser, d'appareils à manipuler, de procédures à suivre, de trappes à ouvrir ici et là. Je ne suis pas très bricoleur dans la vie mais le jeu me semble assez crédible et cohérent dans ce domaine-là, à défaut d'être réaliste évidemment, mais ceux qui ont de bonnes connaissance dans la mécanique ou l'électricité trouveront probablement tout ça fantaisiste et simpliste. Heureusement, on reçoit des instructions au début de chaque mission et à chaque nouvelle tâche, puis on est aidé continuellement par l'affichage à l'écran d'informations (noms des pièces et des outils nécessaires) et même coloration des pièces qui nécessitent une action de notre part. D'un côté, c'est trop facile et pas si captivant mais, de l'autre, quand j'ai cru par erreur ne plus disposer des infos, j'ai été complètement perdu un long moment.
L'aspect de la gestion des ressources se limite ici à devoir retourner à notre navette si nos jauges d'énergie ou d'oxygène sont trop basses ou pour réparer/recycler quelques pièces en deux clics. Mais on nous donne un aperçu sur un aspect manifestement appelé à être beaucoup plus complexe dans le jeu complet.
La séquence avec le rover est très courte et sans grand intérêt, si ce n'est de varier l'environnement et constater qu'on peut l’utiliser pour faire des réparations, à voir comment cet aspect sera développé dans le jeu complet.

En fait, il faut souligner que le prologue n'est disponible qu'en niveau de difficulté "moyen", le deuxième sur les quatre que possède le jeu complet, ce qui lui permet d'être accessible à tous en modifiant l'importance de la gestion des ressources, la limitation des actions possibles, les indications disponibles, la nécessité d'utiliser divers appareils de diagnostic ou faire face à des pannes supplémentaires à gérer seul. Peut-être que l'expérience peut s'avérer bien plus séduisante avec une difficulté accrue, une fois qu'on a bien compris les différents mécanismes du jeu.

Ce prologue introduit l'histoire du jeu complet mais elle peine à se mettre en place, d'autant que la narration repose sur de longues cinématiques bavardes, ennuyeuses et peu crédibles, autant dans leur contenu que pour le doublage bien peu convaincant, qui se lancent entre les missions ou avant certaines tâches.

Les développeurs nous annoncent que le jeu complet va approfondir plusieurs éléments du gameplay, notamment l'extraction de ressources, l'accès à tout le système solaire, des dommages personnels, des missions annexes, l'aspect économique, la gestion des ressources, la navigation et les développement de ses compétences.


Je ne sais honnêtement pas trop quoi penser de ce prologue. L'aspect "réparations" est extrêmement simplifié mais permet (heureusement) de se familiariser progressivement au fonctionnement du jeu et les déplacements dans l'espace deviennent assez plaisants une fois qu'on les maîtrise un peu. Les autres aspects du gameplay, absents dans ce prologue mais annoncés pour le jeu complet, sont évidemment susceptibles de donner une toute autre dimension à nos escapades de mécanicien spatial.
Attention, ce n'est pas un jeu d'action, de gun-fights laser ou de pilotage de vaisseau et si les graphismes sont parfaitement adéquats pour ce genre de jeu, ils laisseront probablement sur leur faim les plus exigeants.



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LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/429380
Posted 11 August, 2023. Last edited 11 August, 2023.
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2 people found this review helpful
3.9 hrs on record
Le prologue de Bloodhound, qui sort aujourd'hui, premier jeu d'un studio polonais basé à Varsovie qui s'est ouvertement inspiré de Doom, Quake et Painkiller.

A vrai dire, on repère surtout l'influence de Painkiller dans ce FPS qui propose un gameplay assez complet. On dispose d'une dizaine d'armes (la plupart avec un mode alternatif) qui permet de s'adapter à son style de jeu ou aux différents ennemis (qui ont chacun leurs caractéristiques). On peut sprinter, sauter et utiliser une torche (mais apparemment aucune raison de l'éteindre). On doit régulièrement récolter des clés pour franchir des portails qui nous barrent la route.

Il y a 4 capacités spéciales, qui ne sont pas nécessaires pour terminer ce prologue même au niveau de difficulté maximum. Soit en récupérant un objet (on peut pas en détenir plus d'un de chaque), comme une seringue pour l'adrénaline qui augmente temporairement la santé, un sablier qui ralentit un moment les ennemis et les projectiles, une cartouche dorée qui bloque les armes des ennemis, soit en récoltant 100 âmes ennemies avant qu'elles disparaissent pour obtenir le pouvoir d'augmenter temporairement les dégâts infligés.

On traverse souvent des couloirs étroits dans des sous-terrains ou des grottes, suffisamment labyrinthiques pour offrir une exploration stimulante mais pas trop non plus pour éviter de se perdre. Il manque cependant de lieux vraiment marquants, le level design manque un peu d'imagination. Certaines zones étroites peuvent rendre le déplacement difficile dans certaines situations délicates, ce qui est différent par rapport aux jeux de l'époque qui l'ont inspiré. On se retrouve également fréquemment bloqué en arène fermée pour affronter des hordes d'ennemis, situation déjà suffisamment contraignante pour ne pas rajouter des pièges comme à la fin de ce prologue.

Les graphismes sont cool, sans exagération inutile dans le sanglant et le glauque, les animations sont bonnes, les différents environnements restent dans un univers cohérent, l'interface est bien pensée, claire et efficace, la musique est adaptée au style du jeu, et les 3 niveaux de difficulté rendent le jeu accessible au plus grand nombre. Ce prologue est sans VF, contrairement au jeu complet.
Je regrette surtout que les armes manquent de percussion, elles semblent molles et inefficaces. De plus, alors que l'arc semble justement fait pour ça, on ne peut pas atteindre des ennemis de loin qui restent alors insensibles aux balles et aux explosions.


J'ai fini ce prologue dans les trois niveaux de difficulté sans voir le temps passer. C'est vrai qu'on trouve un petit peu du Painkiller de l'époque et j'ai bien aimé gérer l'arsenal en fonction de mon style de jeu et des différentes situations ou des caractéristiques des ennemis. Il manque cependant l'aspect jouissif que procurent des armes dévastatrices ou la mort spectaculaire des ennemis ainsi qu'un level design davantage imaginatif et des lieux marquants.



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Posted 18 July, 2023.
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5 people found this review helpful
7.0 hrs on record
Miniland, mini visuel...
... mais il fait le maximum !


Un jeu de survie qui offre beaucoup de liberté au joueur.
On retrouve les éléments classiques du genre dans le gameplay : gestion santé, faim et soif ; récolte de ressources (pierre, bois, nourriture...), chasse, cueillette, élevage, agriculture, combat ; confection d'outils, d'armes, de plats cuisinés (aliments cuits/crus, eau potable ou non) mais aussi de meubles grâce aux différents établis (de la menuiserie à la fonderie) ; construction de son abri ; exploration (notamment de grottes pour en extraire du minerai malgré une présence hostile).
On peut y ajouter un cycle jour/nuit (sachant qu'il est recommandé de se mettre à l'abri ou de dormir pendant la nuit), de grandes possibilités de personnaliser et décorer notre maison et des gobelins amicaux avec lesquels se lier d'amitié, commercer voire même fonder une grande communauté. En cas de mort, on reprend simplement la partie en perdant une partie du contenu de notre inventaire, une solution peu punitive qui est surtout une façon de mettre l'accent sur l'aventure et le plaisir de profiter de la liberté qu'offre le jeu.

La spécificité du jeu est que chacun construit soi-même le monde dans lequel il joue en rajoutant régulièrement de nouvelles zones d'un biome de son choix (forêt prairie, neige, désert, etc...), chacun ayant ses propres caractéristiques et recelant des ressources différentes. Cela fait de Miniland Adventure un jeu similaire à Above Snakes qui sort le 25 mai 2023. Quand ce dernier a choisi de mettre l'accent sur un visuel séduisant avec des animations réalistes et détaillées et une narration très scénarisée, Miniland Adventure préfère offrir rapidement beaucoup plus de possibilités de choix, d'action et de créativité, permettant au joueur d'avancer plus vite avec des perspectives qu'on peut davantage anticiper (notamment dans le craft et les constructions). Les graphismes sont certes simples mais néanmoins très efficaces, même si on peut peiner à identifier très précisément certains éléments nécessaires pour le craft.

Ce prologue est limité à une aventure de 7 jours, ce qui est super frustrant, aucune sauvegarde n'est possible et certains objets sont encore verrouillés. A signaler qu'on peut choisir entre un tuto bien fait (dans un monde déjà largement construit, nous laissant entrevoir les nombreuses possibilités) ou une partie libre (débutant sur une seule petite île minuscule avec presque rien).


Franchement, ce prologue annonce un très bon jeu (qui sort dans moins d'une heure au moment où je rédige ces lignes) où est mis en avant la liberté, l'aventure, la créativité et la rejouabilité. Si ce n'est pas déjà fait, je vous encourage à placer Miniland Adventure dans votre wishlist ou votre panier.




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LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/1934040/Miniland_Adventure
Posted 10 April, 2023. Last edited 10 April, 2023.
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14 people found this review helpful
7.0 hrs on record
La petite maison dans la prairie...
... mais c'est toi qui décide où est la maison et surtout où est la prairie...

Prologue d'un jeu qui est attendu dans sa version complète dès le 25 mai 2023.

Il rassemble toutes les caractéristiques habituelles des jeux de survie, avec naturellement comme priorité de veiller à sa santé, son alimentation et son besoin de repos.
On explore ainsi un monde qui bénéficie d'un cycle jour/nuit pour trouver de quoi se nourrir, chaque aliment (champignons, poissons, myrtilles, miel, carottes, menthe, vanille, etc...) ayant ses propriétés propres, et diverses ressources (pierre, coton, fibres, bois, chanvre, plumes, etc...) qu'il faudra bien-sûr ensuite exploiter au mieux.
On construit dès le départ un abri sécurisant, on allume l'indispensable feu et bien vite on peut utiliser un établi bien utile. La suite est connue : craft pour se confectionner notamment des outils et des armes (hache, pioche, marteau, canne à pêche, arc) afin de mieux récolter les ressources, affronter les ennemis, chasser la faune et dépecer les cadavres, améliorer les constructions et cultiver son petit jardinet. On acquiert progressivement des compétences nouvelles, on découvre recettes et plans puis l'histoire qui sert de fil rouge à notre progression se dévoile peu à peu.

Le gameplay est agréable et intuitif même si certaines phases sont par définition répétitives. J'ai juste eu la chance de trouver un arc avant d'avoir les moyens de le fabriquer moi-même, ce qui rend les affrontements et la récolte de miel bien (trop) faciles dès le début du jeu. Bon, ça compense le fait d'avoir bêtement jugé inutile d'emporter avec moi quelques livres qui auraient été bien utiles un peu plus tard.

Il y a bien quelques petits détails à régler en vue du jeu complet (changements des contrôles qui ne fonctionnent pas toujours ou qui sont annulés quand on relance le jeu, erreurs dans l'attribution des touches dans le menu, traduction française perfectible) mais rien de réellement grave.

Ah, j'ai juste oublié de vous parler de la grande spécificité de Above Snakes qui fait toute son originalité. On façonne progressivement, tel un patchwork, l'univers du jeu en rajoutant nous-même de nouvelles zones d'un biome de notre choix (prairie, plaine, lac, forêt, et bien d'autres à venir...) qui ont chacune leurs caractéristiques (flore et faune et ressources). L'idée est originale et revisite de manière intéressante les notions d'exploration et de gestion des ressources.


Mon impression est positive et les fans du genre pourraient être séduits (je les encourage en tous cas à tester ce prologue), reste néanmoins à voir si la formule fonctionne sur la durée, que ce soit par la réelle nécessité de réussir de nouveaux crafts et l'intérêt prolongé de l'histoire.



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LE JEU COMPLET :
https://store.steampowered.com/app/1589120/Above_Snakes/
Posted 3 April, 2023.
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< 1  2  3 ... 73 >
Showing 1-10 of 729 entries