Recent reviews by Tibs

Lacuna est un bon point & click au scénario et à l'univers de SF intéressants. Le système d'enquête est vraiment bien pensé et force à collecter les indices, faire quelques déductions simples et suivre attentivement les éléments de l'histoire. Certaines actions du joueur ont des conséquences sur le déroulement du jeu et les fins possibles, ce qui est toujours satisfaisant. L'ambiance sci-fi noire est plutôt réussie bien que le pixel art soit un peu trop minimaliste à mon goût. Autre petit bémol, il est impossible de sauvegarder/charger manuellement ce qui est frustrant quand un dialogue ne se déroule pas exactement comme prévu ou, plus généralement, pour tester différentes possibilités sans devoir refaire toute une partie.

On ne va pas y aller par quatre chemins: c'est clairement le mouton noir de la série. Exit les super combinaisons de pouvoirs de Trine 2 (surtout après l'extension Goblin Menace) qui donnait l'impression de casser le jeu à chaque résolution de puzzle. On a désormais beaucoup moins de capacités différentes et là où l'inventivité régnait (qui a dit la débrouille?), on a ici guère qu'une solution par puzzle. Si on ajoute à ça la caméra capricieuse (pour être gentil), surtout en coop, et un scénario qui ne se termine pas, les arguments ne manquent pas pour bouder Trine 3. Et pourtant, passé un petit temps d'adaptation, la magie a quand même fini par opérer sur moi. Les graphismes et les musiques sont toujours au top, le gameplay relativement fluide. Pas un grand jeu comme Trine 2 ou 4 mais un jeu honnête qui peut tout de même vous faire passer un bon moment malgré quelques frustrations.

Plutôt un avis mitigé. Je tiens d'abord à préciser que je ne connais pas le jeu d'origine, je le juge donc sans nostalgie. La licence, que j'aime beaucoup, est très bien exploitée. Tous les personnages principaux sont là et les sprites sont vraiment magnifiques. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des environnements 3D qui sont vraiment pauvres, voire carrément moches. Le gameplay est très (trop) basique, même pour un plateformer 2D. La difficulté m'a semblé mal dosée entre les modes facile et normal. Bref, un petit voyage sans prétention pour les fans de Picsou, pas franchement désagréable mais sans aucun génie.

Excellent jeu de plateformes "feel good" qui vous rappellera l'original mais sans sa difficulté frustrante et avec tout le confort moderne. Rien de bien original au demeurant mais un vrai soin apporté aux détails, Mickey répond au doigt et à l'oeil, les niveaux sont très jolis et ont tous une super ambiance. Ce peut être un choix très recommandable pour s'initier au genre.

Belle histoire à défaut d'être un bon jeu. La direction artistique n'est pas très marquée (probablement à cause des limitations du moteur) mais les très belles compositions musicales sauvent l'ambiance générale. Le gameplay est aux abonnés absents et les contrôles ont une rigidité qui nous ramène plus de 20 ans en arrière. Le jeu vaut surtout pour son histoire mêlant bons sentiments, humour et science fiction. Elle est originale et fort bien comptée.

Petit jeu sympathique qui respire l'amour de ses développeurs (le musée des devs est d'ailleurs excellent et regorge d'info sur sa conception). Le gameplay manque clairement de challenge ce qui nuit à la tension que l'on attend habituellement dans ce genre de jeu. Les différents niveaux/environnements sont réussis, ils bénéficient d'une direction artistique travaillée et dégagent tous une ambiance singulière. L' "histoire" se révèle dans les toutes dernières minutes du jeu et offre au joueur un changement de perspective surprenant dont on se souviendra longtemps.

Une valeur sûre en multi-local, on y revient toujours malgré les années. Gameplay simple à appréhender mais difficile à maîtriser, des parties courtes et nerveuses avec juste ce qu'il faut d'aléa pour pimenter le tout. Difficile de lui trouver le moindre défaut tant tout semble ajusté à la perfection.

Entre expérience contemplative et ennui ferme, la frontière peut être ténue et Dear Esther tombe plutôt du mauvais côté. Ce n'est pas tellement un problème de rythme que de manque d'interaction qui nuit selon moi au jeu, même si je comprends parfaitement qu'il s'agisse d'un parti-pris narratif assumé et non de fainéantise. Par contre, ce qui m'a le plus dérangé au final est le manque de résolution à la fin de l'histoire comptée. Des indices sont laissés ici et là, mais au final rien n'est révélé et de nombreuses interrogations restent en suspend.

Même si je n'ai pas été très emballé, vous l'aurez compris, je comprends l'enthousiaste suscité à l'époque par ce jeu qui proposait alors quelque chose de frais et sortant vraiment des sentiers battus (ce qu'on ne peut pas faire en jeu, quelle ironie...). Je recommande néanmoins d'y jouer pour goûter au premier "walking simulator".

Un gameplay millimétré qui se concentre sur l’essentiel: il est à la fois original, rapide et technique avec une bonne courbe de progression. Le mode solo est parfait pour apprendre les items et les différents niveaux et le mode multi est complètement jouissif. Une petite perle indé comme on les adore.

"Walking Simulator" très original, avec des textes très bien écrits et formidablement bien joués. En revanche, il donne l'étrange impression d'avoir joué à une démo une fois fini (on sent bien le petit mod devenu jeu...). On aurait aimé se perdre davantage dans les batiments et davantage d'interactions pour créer des situations cocasses avec le narrateur, mais en réalité, on a vite fait le tour. Finalement, le jeu embrasse la propre finitude qu'il repoche au media, comme pour parachever sa critique en l'incarnant.