Dungeon of the Endless est un jeu exigeant. Il demande de l'apprentissage, un peu de sang froid et beaucoup de patience. Riche dans le nombre de personnages et de vaisseaux qu'il propose, il est également très changeant selon les choix que nous faisons, de la composition de notre équipe finale aux statistiques intrinsèques de la capsule de sauvetage sélectionnée en début de partie. Il existe également plusieurs combinaisons gagnantes de modules à utiliser en synergie et qui permettent de contenir n'importe quelle vague de monstres. À chaque ouverture de porte, il y a une part d'aléatoire indéniable, mais qui ne devient punitive que si l'on commet une erreur, certes parfois mineure et subtile, ou que l'on ne maîtrise pas parfaitement les mécaniques de jeu.

Visuellement, l'aspect pixel-art peut rebuter, mais la direction artistique n'en reste pas moins très travaillée, bien ancrée dans cette idée d'excavation en milieu hostile. La bande Son quant à elle s'avère relaxante, se voulant peut-être le reflet du calme avant la tempête, cachée derrière une porte attendant simplement d'être ouverte.