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112.9 hrs on record (104.4 hrs at review time)
J'ai signé pour un jeu de survie en milieu aquatique.
J'ai découvert un jeu d'une richesse incroyable.

[Légers spoilers]

Me voilà sonnée, mais vivante, dans un pod de survie, perdue au beau milieu d'un océan après le crash de mon vaisseau spatial. Mission : survivre. Armée de mes palmes et d’un PDA pour le moins sarcastique, je me jette à l'eau et en avant l'aventure !

"Your probability of survival has just increased to: unlikely, but plausible"

Subnautica est bien plus qu'un jeu de survie. C'est une composante essentielle du jeu, certes, il faut construire une base, améliorer son équipement, fabriquer des outils... mais l'exploration est véritablement au coeur de cette aventure.
Et le jeu est tout bonnement terrifiant.
Il y a un instinct primaire qui nous crie que NON, ce n'est pas une bonne idée de plonger si profond, de s’aventurer dans cette grotte, de sortir la nuit dans une eau noire d'encre... Mais on doit. Il le faut, sous peine de mourir sur cette planète peu hospitalière ou de devenir fou dans cette immensité aquatique. Alors on se fait violence, on ravale sa peur et on nage un peu plus loin, un peu plus profond, malgré les menaces qui rôdent...

"This ecological biome matches 7 of the 9 preconditions for stimulating terror in humans"

Car oui, des menaces, il y en a, et Subnautica joue merveilleusement bien avec nos nerfs. L'OST nous maintient dans un état de tension permanente et les cris variés qu'on entend sous l'eau mènent la vie dure à notre sang-froid... Pour l'anecdote, j'ai dû arrêter de jouer avec le casque tant l'environnement sonore m'angoissait et je n'ai pas la moindre phobie aquatique dans la vie réelle. Oui, ça fonctionne bien, de plonger un petit humain sur une planète, tout seul, et de l'envoyer explorer les fonds marins entouré de créatures mille fois plus grandes que lui. Oui, on peut créer une présence diffuse à partir d'une absence suspecte. Et la tension subsiste jusqu'à la fin du jeu parce que non, on n'est JAMAIS sauf dans Subnautica, jamais.

La trame narrative, quant à elle, prend de l'ampleur au fil de notre avancée. On tique vaguement sur quelques éléments au début, on ouvre de grands yeux face aux révélations qu'on nous livre petit à petit et on finit happés par l'histoire de 4546B, la planète sur laquelle nous avons échoué. Il y a des secrets, des tas de surprises étonnantes et une réelle profondeur, au propre comme au figuré. Le jeu nous balade habilement sur la carte, à la découverte de nouveaux biomes, à la merci de nouveaux prédateurs et soudain, on se sent presque chez soi. Presque.

"We shouldn't have gone so deep. They don't want us down there"

Que vous ayez l'âme aventurière ou exploratrice, vous trouverez votre compte dans le jeu, qui allie à merveille les deux aspects., en plus d'être magnifique. J'en garde un souvenir intense (doux euphémisme) : celle d'une plongée de trois semaines dans un univers captivant, qui ne demande qu'à livrer ses secrets, pour peu qu'on ose aller les chercher.
Posted 14 November, 2024.
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67.6 hrs on record (52.8 hrs at review time)
Découvert par hasard, Slay the Spire était pour moi un titre intriguant, car les rares images que j'ai pu apercevoir montraient un univers de fantasy assez sombre.
Sans trop me poser de questions, je me suis lancé à l'aveuglette dans le titre.

Il est temps pour moi d'expliquer ce qui fait de Slay the Spire un bon jeu.

Le principe du jeu est le suivant : après avoir choisi un personnage (1 seul au départ), votre objectif sera de grimper case par case, étage par étage, en terrassant les ennemis que vous rencontrerez sur votre route afin d'aller en le plus loin possible.

Pour se déplacer, vous allez devoir choisir un chemin sur l'interface de jeu. Au départ, vous n'allez pas vous poser de questions et vous allez choisir un chemin au hasard. Mais au fil du temps vous allez commencer à comprendre que chaque décision prise (même celle de choisir un simple chemin parmi un autre), pourra avoir une conséquence sur votre partie.

A chaque case empruntée, de nombreux événements pourront s'enclencher : un combat, un événement aléatoire générant ou non des effets positifs sur votre héros, la rencontre avec un marchand, un feu de camp ...
Chaque case aura un petit logo pour vous indiquer le type d’événement auquel vous devrez faire face (une tête-de-mort pour un ennemi très puissant, un marchand représenté par une bourse, un événement aléatoire par un ?, etc).

Votre périple lui, ne sera pas de tout repos, et de nombreux combat vous attendent !

Le système de combat s’appuie sur un principe qui a fait ses preuves : mélanger des cartes avec des points d'actions.

Au départ, vous allez commencer par un deck de cartes très basique, avec des cartes infligeant un certain nombre de points de dégâts et des cartes de défenses qui vous protégeront. À cela s'ajoute une carte spécifique au personnage que vous avez choisi (un personnage est très agressif, l'autre est plus un tank, le troisième est un mélange des deux et le dernier sera ce que vous voudrez au grès des cartes que vous piocherez).

Lorsque vous allez rencontrer des ennemis, un système de combat tour par tour va s'enclencher.
Vous commencez au départ par 3 points d'action, à utiliser à chaque tour, ainsi qu'un certain nombre de cartes dans la main que vous aurez piochées de manière aléatoire dans votre deck. À chaque tour de nouvelles cartes issues de votre deck seront dans votre main. Lorsque vous n'avez plus de cartes dans votre deck, celui-ci sera mélangé et vous retrouverai les cartes présentes dans votre deck.
Les ennemis eux, vont à chaque tour effectuer une action : ils pourront vous attaquer pour un certain nombre de points d'attaque, infliger une altération, se renforcer etc.
Chaque carte coûtant un certain nombre de points d'actions, vous allez être très vite confronté à de nombreux dilemmes : faut-il privilégier l'attaque pour achever un ennemi dangereux quitte à perdre des points de vie, ou faire la tortue et attendre que l'orage passe ?

La réflexion sera de mise, car lorsque que vos points de vie attendront 0, c'est la fin de l'aventure pour vous !

Au fil de votre aventure, vous allez rencontrer de multiples ennemis, de plus en plus redoutables. Parfois en bande, parfois seul, ils rendront votre périple très difficile.

Vous avez cependant des atouts pour vous en sortir !

Au fil des combats ou grâce à un événement aléatoire fortuit, vous allez obtenir de nombreuses cartes différentes (plus ou moins rare) selon le personnage choisi, qui viendront compléter votre deck, ainsi que de l'or (qui servira dans les magasins par exemple) et parfois des reliques qui vous apporteront des bonus (augmenter vos points de vie, vous apportez temporairement une défense supplémentaire etc). Vous aurez même parfois l’occasion d'arriver dans un feu de camp où vous pourrez panser vos blessures ou améliorer une carte pour augmenter ses effets.

En effet, chaque carte que vous allez récupérer pourra être renforcée afin d'augmenter ses attributs. Vos ennemis sont peut-être plus puissants, mais vos cartes le seront également !

Malgré tout vos premiers pas se solderont par une défaite cuisante, car la difficulté est bien présente, et le titre ne pardonne pas des erreurs grossières !

Mais pas de panique ! Comme tout bon Rogue-Like qui se respecte à chaque mort, et selon votre avancée vous allez gagner un certain nombre de points, qui vous permettront de découvrir de nouvelles cartes et des reliques qui vous aideront à surmonter les prochains obstacles.

Chaque partie sera unique, car les ennemis que vous allez rencontrer seront différents ainsi que les cartes et les reliques que vous récupérez. Mais grâce à l'expérience acquise, vous allez très vite mémoriser beaucoup d'informations : quel ennemi est le plus dangereux, la puissance d'une carte comparée à une autre etc. À titre personnel j'ai vraiment senti que je progressais très régulièrement, et c'était très gratifiant ! Là où le titre est vraiment bon, c'est que vous allez vite découvrir des combos de cartes qui fonctionnent très bien ensembles, et de nombreux archétypes de decks vont apparaître pour chacun des personnages.

Bien sûr comme chaque partie est aléatoire, il ne sera pas possible d'avoir toujours le même type de deck : il faudra parfois improviser avec ce que l'on vous proposera, ce qui ajoutera un peu de piment lors d'une partie et empêchera la routine de s'installer.
Pour corser encore l'affaire, à chaque moment clé de l'aventure, des boss aléatoires se dresseront sur votre route. Redoutables, ils posséderont des attaques ou des capacités uniques afin de vous mettre en déroute.
Ils sont par contre généreux et vous laisseront à leur mort, un trésor et des cartes rares en récompense.

Les personnages apportent une expérience de jeu différente. En plus, mise à part le mode de jeu principal, vous débloquerez au fil de vos actions, de nouveaux modes de jeu assez bien foutus : comme par exemple un mode de jeu pour "modder" une partie, en vous attribuant des bonus, des malus aux départs par exemple !

Comptez bien une quinzaine d'heures pour terminer l'aventure une première fois. Mais sachez que c'est à partir de là que le "vrai" jeu commence !

Si vous arrivez à la fin du périple, ne croyez pas que le jeu soit fini pour autant : un nouveau mode de difficulté sera débloqué : les ennemis seront plus forts, vous gagnerez moins d'or, vous aurez moins de point de vie au départ ...). En plus, de nombreux défis seront à découvrir, ainsi que des reliques secrètes, et d'autres surprises que je vous laisse découvrir.

Enfin, je voudrais terminer par d'autres points très positifs du titre : il possède de jolis graphismes dans un univers auquel j'ai immédiatement accroché, et le jeu n'est pas du tout gourmand en ressources (je peux y jouer sur un ordinateur lambda sans aucun problème).

Slay the Spire est certainement l'un des jeux les plus addictifs auquel j'ai pu jouer : le système de jeu est bien pensé, il possède de beaux graphismes, et la difficulté est savamment dosée ! Après des dizaines d'heures de jeu, je prends toujours du bon temps en laissant une partie, et pour moi cela montre l'excellence de Slay the Spire qui est encore aujourd'hui régulièrement mis à jour.

Moins riche que certains jeux de cartes très techniques à prendre en main (Magic notamment), Slay the Spire est accessible à n'importe quel joueur et va vous donner envie de relancer la fameuse "dernière partie".
Posted 13 October, 2024.
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7.0 hrs on record (1.2 hrs at review time)
Chaque fois qu’il lui était arrivé quelque chose, il l’avait fait représenter sur lui, ses bras, son torse et son cou.

Je regardais Ronan et toutes l’histoire de sa vie inscrite à l’encre noire sur sa peau blême ; le jeune rebelle, puis le caïd, le franc-tireur, la tête brûlée, le gangster, le braqueur et finalement l’amoureux, le grand repenti, le mari, le flic aux méthodes douteuses, puis le veuf, le type qui n’avait plus rien à perdre, le trompe-la-mort et maintenant voici que la mort l’avait pris.

Il gisait pâle, ses yeux grands ouverts sur le sol humide d’une petite ruelle sombre et visiblement mal famée. Des éclats de vitre brillaient dans la nuit autour de lui et dans ses cheveux noirs.

Ronan, si on t’avait dit que tu mourrais défenestré, est-ce que tu l’aurais cru ?

Jeté comme un chien par une silhouette haute et noire, menaçante et muette. Non contente de la chute vertigineuse, elle était redescendue t’achever de sept balles dans le thorax- histoire d’être sûre- avant de disparaître.

La ville autour de moi était vide, sombre, sinistre, les réverbères se noyaient dans la brume. Bientôt les flics seraient là avec leurs bandeaux jaunes hideux et leurs gyrophares à la noix.

Enterrer quelqu’un n’est jamais une chose marrante, enterrer un collègue encore moins. Ils seraient sacrément en colère et feraient tout un cinéma de ta mort.

Ne me demandez pas comment je suis revenue aux côtés de Ronan O’Connor (ou plutôt de son spectre) dans cette ville au passé sombre de l’état du Massachusetts qu’est Salem.

J’ai découvert Murdered : Soul Suspect il y a plusieurs années, j’avais aimé l’atmosphère, la violence inutile et cruelle du Crieur des Morts et le pitch à la sauce Ghost Whisperer (mais sans Jennifer Love Hewitt) du passeur d’âmes. Le visage de Ronan, avec sa cigarette éternelle au coin des lèvres, son chapeau vissé sur le crâne, son holster d’épaule en cuir noir et ses sept petits trous de feu dans le côté droit m’étaient restés en tête : j’avais su en le rencontrant que j’écrirais un jour sur son univers : je ne savais juste pas à quel moment et avec quels mots.

C’est l’histoire d’un flic tourmenté (encore un), devenu spectre (toujours tourmenté) et de son enquête. C’est l’histoire d’un mort qui résout l’énigme de son propre assassinat, le tout en sauvant quelques innocents et en aidant d’autres âmes errantes à quitter définitivement le monde des vivants. Qui est ce Crieur des morts qui assassine les pauvres gens de Salem dont notre héros ?

Que veut-il et plus important encore, qui est-il ?

Ronan doit répondre à toutes ces questions s’il veut un jour pouvoir reposer aux côtés de son épouse Julia et trouver la sacro-sainte paix.

En attendant ce jour, il court de place en place, afin de reconstituer les différents morceaux qui composent le puzzle de son enquête.

Son chemin croisera celui d’Abigail, Joy, Cassandra, le fera traverser des murs, visiter une église, prendre le corps d’un chat, exécuter quelques terribles démons, et devenir le tuteur d’une ado rebelle en mal de stabilité.

Presque à la manière d’un vivant, Ronan doit demeurer en mouvement, quoi que sa vie soit désormais finie, coincé à l’orée d’une multitude de mondes.

Je vous passe la fin (réussie) qui a le mérite d’avoir été étudiée, pensée, travaillée et qui est honorable, intelligente, finalement digne du reste du jeu. J’ai vu trop de conclusions bâclées, des heures à faire avancer le personnage vers sa propre fin pour n’avoir qu’une poignée de secondes sans le moindre mot et une vague cinématique en guise de conclusion. Pour le coup, Ronan n’est pas abandonné par ses scénaristes et il s’adresse au joueur qui a cheminé avec lui dans les ruelles sinistres de la ville jusqu’à ce qu’une voix- féminine celle-ci, ne vienne doucement l’appeler pour l’emporter avec elle : une fin lumineuse, vous dis-je.
Posted 18 February, 2024.
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20.0 hrs on record
Early Access Review
Dans ce jeu de chez The Indie Stone, si il y a bien une chose que je retiens, c'est que dans Project Zomboid, le danger ne vient pas forcément des zombies. Sorti en 2013 sur Steam, Project Zomboid a énormément évolué avec le temps. Project Zomboid est un jeu de survie de type bac à sable jouable en vue 3D isométrique dans une pâte graphique accrochante. Dans le mode histoire, le jeu n'y va pas par quatre chemins. Il vous dit direct que vous allez mourir. Mais quand ? C'est à vous de faire votre possible pour reculer la date fatidique. Vous allez devoir survivre dans un monde post-apocalyptique envahit de zombies et ils ne seront pas vos seuls ennemis. En effet, absolument tout peut vous tuer si vous ne faites pas gaffe. Une coupure qui s'infecte ? Trop faim ? Une dépression ? l'oubli du gaz d'une gazinière ? Toutes choses anodines peuvent devenir problématiques. On peut vraiment considérer que Project Zomboid est une simulation. Vous apparaissez dans une maison, sans explications, sans aides Et vous êtes lâchés. Je vous préviens, ce jeu est dur et vous allez mourir et recommencer. BEAUCOUP, beaucoup, beaucoup de fois mais il en vaut carrément le coup, il ne faut pas se décourager. Ce jeu vous apprend que si vous mourez, c'est de VOTRE faute. Apprenez de vos erreurs et le plaisir de jouer viendra direct ! Le système de craft est vraiment bien fait et vous pouvez faire énormément de choses. Barricader des abris, les détruires, les refaires, cultiver des plantes, cuisiner, utiliser des armes, couper du bois, les possibilités sont incroyables et tout ça est aussi possible en multijoueur. Project Zomboid est clairement l'un de mes jeux préférés. Si vous avez toujours rêvés d'explorer avec un ami une ville aux bâtiments visitables remplie de zombies pour tenter de survivre, de construire un abri, de l'améliorer, d'écraser des zombies en voiture, de les brûler et j'en passe, ce jeu est fait pour vous.
Posted 18 February, 2024.
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47.4 hrs on record (46.9 hrs at review time)
Après avoir fini le premier opus de 2000 puis le Human Revolution, il était temps de s'attaquer à ce Mankind Divided, non sans appréhension au vu des critiques mitigées à son sujet.

Synopsis : nous retrouvons notre Adam Jensen 2 ans après les événements du précedent opus. Suite à l'incident ayant poussé toutes les personnes augmentées à attaquer violemment leur entourage, le monde connait une terrible division entre humains "naturels" et humains augmentés, ces derniers subissant une véritable ségrégation sociale. Sarif industries en faillite, Jensen se retrouve à travailler pour Interpol. Il est envoyé à Prague, terre d'accueil pour de nombreux augmentés mais également en proie à un régime autoritaire et pourri par la pègre locale.

Concernant la forme :
Ce nouveau volet de la saga reste dans la droite lignée graphique que son prédécesseur. La direction artistique reste splendide et le level design intelligent. On se plait à fouiller les moindres recoins de la ville et il nous est toujours possible de pénétrer les lieux interdits ou cachés de manière naturelle sans avoir besoin d'activer une quêtre au préalable, procurant une véritable sensation de liberté, que l'on trouvait déjà dans le premier Deus Ex. De nombreux indices, éléments de scénario ou de quête, voir certains ester eggs (petits clins d'oeil à Soul Reaver ou Portal) sont dissimulés aux quatres coins de la map, venant récompenser le joueur curieux. Le jeu se voulant plus sombre que le précedent, nos pérégrinations nous font même decouvrir certaines scènes macabres sans que l'on s'y attende (et rappelle ainsi par certains aspects l'ambiance de Hitman). Le joueur se retrouve brutalement propulsé dans une société en instance d'implosion dont les événements font tristement écho à notre actualité (Etats policiers bafouant les libértés individuelles au nom du combat contre le terrorisme ou les ennemis désignés, appuyés par les médias de masse, fake news, contrôle d'une minorité richissime, etc.), où chacun, acculé par la cruauté de la loi du plus fort, tente de survivre, quitte à écraser son prochain. L'homme est un loup pour l'homme.
La musique est du même accabit. Les compositions de Michael McCann très épiques, soulignent à la perfection l'action et semblent moins effacées que dans Human Revolution. Quant aux doublages originaux ils sont toujours d'aussi bonne qualité (évitez de jouer en français si vous le pouvez), même si certains sous-titres posent problème et ne sont pas présents sur les éléments intradiégétiques (comme les télévisions) lors des cinématiques.
Le gameplay a été légèrement modifié pour être plus intuitif et demandera un petit temps d'adaptation avant de vous paraître ergonomique. Mais le jeu vous laisse la possibilité de configurer les touches comme dans Human Revolution.

Quelques points noirs tout de même : le jeu ne nous offre que peu de variété dans les environnements. Le plus gros de l'action se déroule dans la ville de Prague. Celle-ci est séparée en deux par un métro que vous devrez prendre à chaque fois que vous souhaiterez changer de zone et les chargements sont assez longs. Le jeu est d'ailleurs très gourmand en ressources. Quelques missions vous enverrons dans d'autres environnements biens pensés. Malgré le peu de hubs proposés, ces derniers sont assez riches et assez bien designés pour que l'on ne se sente pas confinés et dirigés contre notre gré (sauf Golem city où la liberté est mise à mal mais dans le but d'exalter le confinement que vivent les augmentés dans ce lieu).
Malgré la pléthore d'éléments de décors, assez peu sont au final destructibles on interactifs. On apprend donc vite à connaître ceux qui sont dignes d'intérêt et on se dit rapidement qu'ils n'ont pas été placés là au hasard, rendant le level design plus facile à decrypter.

Sur le fond :
Si Human Revolution lancait quelques passerelles avec le premier opus de la saga par quelques noms et références communes, Mankind Divided va bien plus loin. Les liens scénaristiques sont désormais évidents et cohérents. On a enfin la sensation que les wagons sont à deux doigts de se raccrocher. Outre les efforts faits pour mettre en cohérence l'ambiance du 1er Deus Ex et celui du Human Revolution (mention speciale à la radio diffusant la musique du 1er et au design des bouteilles de vin se rapprochant des originales) les protagonistes principaux de Deus Ex 1 se révèlent enfin au joueur et l'on assiste à la mise en place progressive des événements qui surviendront dans celui-ci.
L'intrigue peut cependant sembler confuse à cause du fait que de nombreuses quêtes annexes viennent parasiter la progression (mais qui ont quand même leur importance dans le scénario principal de par les choix cornéliens que nous devrons faire et qui influeront sur les événements futurs). Les indices quant aux futures révélations sont quant à eux nombreux et on se perd en conjectures tirées par les cheveux mais également jouissives à imaginer. Amateurs de mind♥♥♥♥ à la Metal Gear Solid, vous serez servis !

Avec 46h de jeu (sans avoir fini à 100% certains succès mais en fouinant bien partout) Deus Ex m'a séduit tant par son gameplay ( parfois manquant de difficulté à cause d'une IA faiblarde) que par son ambiance très travaillée et fidèle aussi bien à Human Revolution qu'au premier opus.
Le vrai tour de force réside cependant dans le scénario qui parvient à raccorder deux générations de jeux. Les liens se font desormais évidents, et on scrute les indices nous menant aux évenements tragiques qui surviendront dans Deus Ex 1.
Cependant la fin du jeu nous laisse un goût d'inachevé puisqu'à la demande de Square Enix, l'histoire a été coupée en deux afin de préparer une suite. On a alors l'impression de se retrouver face à un procédé issu des séries télévisées dans lesquelles un maximum de révélations et d'intrigues nous sont jetées dans les 10 dernières minutes afin d'instaurer un suspens insoutenable et nous donner envie d'acheter la suite.
Mais si la suite du jeu se révèle au moins aussi bonne que Mankind Divided et se donne les moyens de ses prétentions (au moins au niveau du scénario), c'est à mon sens le principal !
Posted 18 February, 2024. Last edited 18 February, 2024.
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70.1 hrs on record (16.4 hrs at review time)
Incarner un petit gros barbichu qui pêche des poissons ne me serait spontanément pas vraiment venu à l'idée et pourtant, ce "Dave le plongeur" est ma surprise du chef du moment.

Vu que j'ai dû lui consacrer une cinquantaine d'heure pour le finir à 100%, je pense pouvoir dire que j'en ai fait le tour et la conclusion est paradoxal car :

Le jeu est répétitif - mais très varié dans les tâches proposées
Il propose une "direction artistique" très simple - mais très immersive et aux détails subtils
La jouabilité est parfaite dans tous les secteurs du jeu allant de la plongée à la bagarre en passant par la restauration, le jardinage et j'en passe !
AUCUN BUG rencontré - et à l'heure de l'early access synonyme de merdes en tous genres, c'est plutôt reposant...
Le scénario - car scénario il y a - est un mélange d'hommage aux séries B des années 80 et de messages positifs inattendus
Si vous cherchez un jeu sans prise de tronche, parfaitement réalisé et qui vous détendra, Dave a été sorti pour vous !
Posted 23 November, 2023.
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1 person found this review helpful
118.8 hrs on record (33.4 hrs at review time)
Un jeu tout simplement excellent ! Que ce soit pour les gens qui aiment le farming et se voir progresser, les fous de la gâchette ou encore les buveurs de bière !

Une communauté qui est juste parfaite avec des joueurs qui s'entraident, etc. Sérieusement, je n'avais pas rencontré ça depuis Death Stranding. En 35 heures, je n'ai pas vu un seul message négatif dans le chat textuel et pas un seul idiot qui crie dans le vocal.

Des musiques incroyables qui mettent dans l'ambiance. Des interactions simples, mais hyper fun avec les autres. Une base rigolote et très peu de temps de chargement.

Le style même du jeu est vraiment amusant. Le choix des classes est pertinent, car elles ont toutes un gameplay différent. Franchement, je ne pensais pas que c'était possible, mais votre jeu diffère du tout au tout si vous choisissez une classe ou une autre.

Aucune micro transaction (hors quelques packs de cosmétiques qui n'apportent aucun pouvoir supplémentaire). Tout le contenu est accessible et chaque chose vient avec l'expérience.

Bref, une super découverte !

FOR THOSE ABOUT TO ROCK AND STONE, WE SALUTE YOU !
Posted 25 October, 2023.
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6 people found this review helpful
34.9 hrs on record (34.5 hrs at review time)
Early Access Review
Après 34 heures passées sur ce jeu, le tout en l'espace d'une semaine, il est temps de rédiger un avis.
Oui, le jeu est amusant au départ. Les graphismes sont simples mais beaux, l'animation est impeccable. Tout particulièrement le doublage, surtout quand on connaît Dofus et Wakfu, est incroyable.

Mais soyons sérieux. Le jeu mise tout sur le drop à base de lootbox pour nous faire tenir dans la longueur. Les quêtes sont absolument toutes les mêmes, les donjons également. Les combats s'enchaînent et se ressemblent, la stratégie est, 95 % du temps, complètement inexistante. Qu'importe le personnage, vous pouvez poser le cerveau et bourriner dans un coin, vous battrez les niveaux maximums atteignables. Et cela, quand bien même vous n'avez que des équipements communs. Pour le contenu "late game", c'est inexistant.

Le jeu, quand bien même sur steam, est taillé pour les téléphones portables. Donc vous vous retrouvez avec un pass de combat, un pack fondateur, des achats in app, etc. Finalement, il ne faut pas se voiler la face, c'est un énième jeu qui veut vous vendre 1000 cosmétiques, sur le même modèle qu'un Fall Guys (sauf que là, au moins, on joue activement.).

Bref, jouer à Waven est au pire abrutissant, au mieux une perte de temps.
Posted 1 September, 2023.
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2,956.7 hrs on record (1,020.7 hrs at review time)
DeadByDaylight est un jeu au gameplay innovant, les graphismes sans être incroyable ne sont pas moches, l’ambiance, les tueurs, c’est cool.

Mais, venant directement au sujet qui fâche, trois tueurs sont complétement abusés vis-à-vis des autres. En effet après avoir joué quelques heures en survivant, vous allez vite remarquer que certains tueurs sont clairement mal équilibrés, et devinez quoi ? Rien n'est fait pour l'équilibrage.

Les joueurs, qui dans les deux camps, sont exécrables n'aident en rien. Il y a bien un système de réputation à base de pouces vert ou rouge, mais c'est futile. Tout comme les report de cheaters d'ailleurs, c'est une massive perte de temps.

D’un côté les tueurs, qui vont camp devant les crochets (même au tout début de la partie), pour vous empêcher de les sauver, avec des compétences qui one-shot ou des tronçonneuses, combo parfait... Impossible suite à ça de prendre le moindre plaisir sur sa partie, le jeu n'est pas fait pour tenir en 3 v 1. Donc c'est perdu, c'est un enchainement de toxicité et finalement on se retrouve à vouloir distribuer des gifles.

Ensuite les survivants, soit vous les tuez et vous gagner soit ils vont littéralement vous rendre fous avec les palettes et certaines maps mal optimisées. Je dirais "bien joué ! " à vous si ce n’était clairement pas la pire communauté. Tenter de jouer proprement et les survivants vont vous attendre à la sortie pour vous troller avec des accroupissements (T-bag), clic clic de lampe torche et autres « GG EZ » en chat de fin. C'est principalement ce comportement qui vous fera arrêter de jouer un tueur équilibré et qui vous fait choisir une bonne vieille nurse avec Starstruck.

Autre point, le studio de développement ne fait vraiment pas d'effort...
DBD est un jeu payant, un jeu de maintenant plusieurs années. Vous vous rendrez vite compte que les bugs sont chaque mise à jour plus nombreux qu'à la précédente. Je ne vais pas non plus m'étendre sur les modes de jeu : un seul. Et pas de possibilité d'entrainement avec des bots non plus, au demeurant.
Le contenu additionnel est bien pensé, il est possible de tout débloquer ou presque sans sortir la carte bleue. Pour les cosmétiques, les prix sont clairement abusifs mais comme ça ne sert de toute façon pas le gameplay, à la limite tant pis.

Pour résumer après 1500 heures environ c'est un bon jeu. Mais coté développement il y a beaucoup de travail (ce n'est pas près de changer) et la communauté est en grande partie désastreuse. Si vous n'avez pas peur de péter les plombs, tenter votre chance. Si facilement irritable, passer votre chemin.
Posted 28 July, 2022. Last edited 21 October, 2022.
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81.2 hrs on record (43.0 hrs at review time)
CS:GO Review
En temps normal je recommanderai sans problème ce jeu. Malgré tout, impossible de passer outre les cheaters, les hackers, toute sorte de problème qui pourrait être réglé très facilement en admettant qu'un nouveau compte steam ne devrait pas pouvoir telecharger ce jeu gratuitement. Il faudrait tolérer le download gratuit à partir d'un an d'ancienneté, ainsi impossible pour les hackers de se refaire un nouveau compte sitôt banni.
Posted 25 April, 2020.
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