Recent reviews by Lars

Il vaut mieux avoir joué au 1 pour apprécier les blagues et les références du 2 (oui oui), mais si vous les enchaînez rapidement, vous aurez l’impression de faire deux fois le même jeu. Ce titre s’adresse à ceux qui n’ont jamais joué au 1, ou qui l’ont fait il y a longtemps et sont en quête d’un peu de nostalgie.

C’est World of Goo 1, mais en mieux. L’histoire, les niveaux, même l’enchaînement des chapitres, reprend les motifs du 1 (les collines, l’île qui remplit un certain objectif, le chapitre technologique où les buts de la corporation sont révélés, le chapitre post-apo, le chapitre épilogue, même le tout dernier niveau reprend la même mécanique que le dernier niveau du 1). En un sens, ce titre est un petit peu plus de plaisir dans ce monde charmant, dont les problèmes n’ont guère évolué en quinze ans.

En termes d’histoire, World of Goo 2 est aussi vénère, si ce n’est plus, que le premier. Il y a un fort message environnemental et anti-capitaliste derrière l’univers du jeu, une grosse critique du consumérisme et du greenwashing, ainsi qu’une petite note d’espoir sur la capacité de la nature à survivre nos bêtises. Qui eut cru que le message le plus gauchiste que je connaisse dans un jeu serait disséminé entre des puzzles de construction rigolos ?

Le moins pire des jeux Backrooms.

Shapez, mais avec des voxels.

Le jeu est fun, relaxant, on n’est pas puni par une erreur de logistique, tout est étalé sous nos yeux et facile à corriger — du moment qu’on a prévu de l’espace en rab. Bien qu’on doive atteindre certains taux de production pour que tout fonctionne efficacement, les pièces ne servent qu’à la production finale ; la construction de l’usine, elle, est gratuite. Par conséquent on attend rarement que les pièces arrivent pour avancer, et on peut se permettre de tout réorganiser sans avoir peur de perdre sa production ou d’être coincé.

Listen, I love some aspects of brutalism as an aesthetic, and I do like immersive games, but turning Lumen on and copy-pasting couches and ball blueprints that light up when touching stuff does not really constitute a mind blowing experience.

I largely prefer NaissanceE: another contemplative experience with brutalistic architecture, light puzzles and a strong ambiance.

Not saying that technically simple games can’t be entertaining, but they aren’t usually that pretentious to begin with. I would have enjoyed a bit more research and work on kinetic structures, a showcase of real world examples of brutalism, or any kind of content that would have made me think the devs did more than just publish their UE5 beginner tutorial on Steam.

Il n’y a rien que je pourrais dire sur Animal Well qui suffise à correctement vendre le jeu. La gratification d’avoir résolu un puzzle n’est égalée que par le plaisir de savoir qu’il y en a encore TANT D’AUTRES derrières. J’ai atteint le générique en un peu moins de sept heures de jeu, et dix heures plus tard je suis ENCORE en train de découvrir des secrets, débloquer des mécaniques et dévoiler la carte. Je griffonne des notes et des théories sur mon carnet. Je cherche frénétiquement le moindre passage secret, le moindre code musical, la moindre pierre dans un pilier qui pourrait avoir l’air légèrement spéciale.

Animal Well est un chef d’œuvre du jeu de puzzle. Des puzzles dans des puzzles, par dessus des puzzles, dans d’autres puzzles, le tout dans un paquet sublime aux aspects rétro et modernes à la fois. Il faut l’avoir essayé une fois dans sa vie.

Je me laisse fréquemment convaincre de revenir sur le jeu pour voir ce qu’il y a de neuf, et je suis systématiquement déçu.

90 % du jeu se résume à déambuler dans une maison à vitesse d’escargot, en brandissant un outil spécifique et en te demandant si ça sert à quoi que ce soit de parler, autant au fantôme qu’à tes coéquipiers. Les preuves sont très aléatoires et rarement fiables, et les outils de départ sont tellement peu pratiques à manipuler qu’on se demande si les développeurs ne se sont pas lancé le défi de rendre l’early game le moins amusant possible (je te regarde, le thermomètre à mercure).

Mention spéciale à la dernière mise à jour en date, où non content d’avoir eu notre progression remise à zéro pour démarrer un grind de dizaines de niveaux pour récupérer l’accès à de l’équipement auquel nous étions habitués (soit), deux crashes chez deux joueurs ont juste remis leur niveau à 0. Vous savez, le niveau, ce truc censé maintenir un sens de progression au fil des parties ? Il suffit d’un crash pour le perdre. Ça a juste tué le mood pour la soirée.

Miaou.

Il s’est définitivement passé plein de choses.

Jeu légendaire. Excellent travail sur le remaster malgré quelques bugs visuels. Intégration absolument répugnante d’Ubisoft Connect.

Tu veux jouer et le jeu est à jour sur Steam ? Attends, Ubisoft Connect veut se mettre à jour. Il te demande les droits admin. Voilà, tu peux — ah non, Ubisoft Connect veut encore se mettre à jour, il te redemande les droits admin (???). Encore un coup ? Ah non, cette fois ça n’a été que deux fois de suite. Maintenant Ubisoft Connect se charge avant de lancer ton jeu pour de bon. Ah non, je dois me connecter avec un compte Ubisoft avant. Genre acheter un jeu sur la plateforme Steam n’était pas une DRM suffisante, je dois aussi utiliser celle made in Ubisoft.

Ah, mais à quoi sert Ubisoft Connect me demanderez-vous ? À avoir des succès et des récompenses !
- Les succès, ah oui, ils sont sur Ubisoft Connect, pas sur Steam, non non ! Aucun succès Steam — même si mettre des succès sur un jeu vieux de 20 ans a clairement une odeur.
- Les récompenses ? En cliquant sur le bouton, “more rewards later!”… ah bon.

Excellent jeu sur la 4ᵉ dimension, qui double d’un solide jeu de minigolf très bien fichu si ce n’est la difficulté de jauger la puissance des coups.

10/8/10.