Recent reviews by Dupont

Je vais commencer par mettre déjà les choses au clair, je n'ai pas joué aux deux précédents opus( je n'arrivais pas à m'y mettre, graphisme trop vieux, et level design un peu dépassé), j'ai donc attaqué par celui-ci directement et quel ne fut pas ma surprise. L'ambiance qui y reigne est tout simplement marquante, la musique (Jazz, vous pourrez peut-être reconnaître certains morceaux comme : "somewhere beyond the sea" de Sinatra, ou même des airs qui font penser à "Estate" de Joao Gilberto) , les costumes des PNJ, les dialogues et l'architecture (une architecture très marquée à mis chemin entre la Louisiane et le style Victorien). Dans l'ensemble c'est un FPS avec une légére orientation RPG en monde non ouvert, l'histoire est captivante, les personnages charismatiques , et surtout, on a envie de connaitre ce qui se passe dans cette espèce de ville perchée par delà les cieux. Une ambiance sectaire reigne aussi, assez bien reussie d'ailleurs, entre les dialogues des PNJ qui tournent que sur l'irrationnel, la Vox Populi et sa révolte anarcho-maoiste (je trouve ^^)...etc. Je pourrais passer des heures à décrire ce que j'y ai vu et surtout sortir les quelques références fait par les développeurs (notamment à "la ferme des animaux" de Georges Orwell, et au film "Inception", je ne spoil pas, à vous de découvrir) que j'ai pu constater, mais la n'est pas le propos.
Je recommande donc ce jeu, surtout à un public adulte qui pourra comprendre beaucoup de références et surtout en profiter. Le gameplay est sympa, nerveux, fluide, le feeling des armes est présent, l'IA est pas monstrueuse sans être bête pour autant, vous avez différentes façons d'approche, et vous pouvez orienter DeWitt soit vers un full capacités, soit un monstre de l'aim avec une grande maîtrise des armes (ou comme ce que j'ai fais, un mélange des deux). Bref, superbe jeu, Superbe direction artistique, à découvrir.

Il est des jeux qui vous font réaliser que le monde vidéo ludique peut relever de l'artistique, et je pense que Hollow Knight en fait partie. Par ou pourrais-je commencer, tant il y'a à dire. Avant d'aborder l'aspect subjectif (c'est-à-dire, celui qui a trait à l'expérience que l'on a et qu'on retire après avoir joué à ce jeu et qui est unique à chacun d'entre-nous), je vais biensur parler de la partie purement Gameplay. Ce jeu est une pépite, les graphismes sont d'une beauté que j'ai, hélas que très peu vu dans les jeux vidéo. Le changement d'ambiance, que ce soit au niveau musique (les musiques sont tout simplement exceptionnelles), qu'au niveau du level design, ce jeu est une oeuvre visuelle et sonore plus qu'aboutie, vous serez transporté (comme je l'ai été), transfiguré, que dis-je, absorbé par les visuels et les musiques qui vont avec. Chaque niveau a une profondeur, on sent que la conception a été mûrement réfléchie. Pour ce qui est du gameplay, c'est du très simple (dans le bon sens du terme), très fluide et très accrocheur. Quand on échoue une phase de gameplay, je préfère vous prévenir, la raison se trouvera entre l'écran et la chaise et non au sein du jeu. Les bosses ont chacun une mécanique bien propre (comme dans les jeux du même style) avec pas mal de challenge pour certains (je ne vais pas spoil). Les débuts peuvent paraître laborieux(surtout pour se repérer sur la map), mais ne vous inquiétez pas, la persévérance en vaut largement la chandelle et surtout, ça sera réglé une fois que vous aurez acheter le bon stuff (comptez les 2 premières heures de gamplay). Pas mal d'exploration et de phases de plateforme vraiment vraiment bien construites.
Donc, pour résumer cette partie la, sur la partie technique, ce jeu tient largement ses promesses et, il surclasse de très loin beaucoup de jeux (tout genre confondu).
Concernant la partie plus subjective et expérience personnelle, je parlais d'oeuvre au dessus pour qualifier ce jeu et à raison. Ce jeu m'a fait ressentir les mêmes sensations qu'un livre, qu'une oeuvre cinématographique réussie, et c'est pour cela, que je m'octroie le droit de considérer, certains jeux, comme une oeuvre artistique. Hollow Knight a élevé le jeu vidéo au rang de 8 eme art, loin de tous les clichés véhiculés par les triples A à 70 euros truffés de loot box et autre season pass(suivez mon regard, vous en avez au moins 10 qui vous viennent à l'esprit, perso j'en ai 500 qui me viennent en tête...). Alors que certains éditeurs nous re-sortent le même plat mais avec des additifs différents (ici, je ne parle même pas de sauce, mais bien d'additif, c'est à dire quelque chose de carrément néfaste ), Hollow Knight lui, se positionne à mi chemin entre l'oeuvre littéraire et le film, entre le poème et une oeuvre d'animation, une sorte d'OVNI dans cette fausse à purin qu'est le monde du jeu vidéo. Merci a toute l'équipe pour son travail exceptionnel qui relève quasiment du surhumain, merci de continuer à maintenir le peu d'espoir qui me restait pour cette industrie, et merci à toi, petit héro dont je ne connais même pas le nom mais qui m'a fait découvrir une autre facette, un autre visage de ce monde et du mien. Reste en moi un seul regret : Des ne pas avoir participé au KickStarter (mais voyez vous, avec toutes les bêta soit disant prometteuses mais qui finissent après 3 ans d'attente par nous chier une Alpha- dans le monde informatique on appelle ça une régression et croyez moi que c'est déjà arrivé, des exemples ? H1Z1, DayZ, et j'en passe et des meilleurs).
Bref , je retourne dans le monde réel après cette parenthèse poétique qui m'a redonné espoir: "En attendant, je bois mon thé et je reste éveiller, le cauchemar continu"

Amicalement,

H.

Membre de la communauté PUBG depuis presque le tout début (quand il n'était encore qu'une Alpha), je lui ai tout pardonné :
_ Les bugs de textures
_ Les plantages à outrance
_ Le netcode du serveur
_ La balistique qui, au tout début du jeu avait une part d'aléatoire (comparé à CS par exemple)
_ Les murs invisibles rendant impraticable la map Miramar au début.
_ La répartition du loot totalement déséquilibrée.
Et toutes ces bullet points ne sont évidemment pas exhaustives. Mais malgré ça, quel plaisir de tenir jusqu'au carré final, quand votre instinct primal d'homosapien refait surface et vous fait vous en sortir de situation que même la science exacte mathématique vous donnait 1 chance sur 100 d'en sortir, bref, ces montés d'adrénaline j'en étais accro. Mais voila, toutes les bonnes choses ont une fin, comme disait le célèbre adage. Ce qui a mis fin à cet engouement est, comme le décrivent si bien la majorité des gens de bonne foi ayant commenté avant moi, le cheat. Car si l'erreur est humaine (on peut pardonner les erreurs techniques) et l'erreur est pardonnable (si amélioration y'a), la connerie l'est tout aussi, et cette dernière, est difficilement pardonnable hélas. Ce jeu est truffé jusqu'au trognon de cheaters divers et variés, pas une seule soirée, pas une seule game, que dis-je : Pas un seul m² de map libre de tout cheat, il y'en a partout et a toutes les sauces : De celui qui tourne sur lui et qui met des têtes à tout le monde, au wallhacker qui te look a travers le sol, c'est à en devenir parano. A tel point que, même quand on se fait tuer de manière totalement réglo, vous reportez le mec quand même..dans le doute, vous vous dites que ça mange pas de pain et surtout sait on jamais. Vous en arrivez même à faire de la discrimination à travers les pseudos, si un HuyaTv,ou un Xuan ou tout autre Zhen venait à vous tuer, vous vociférerez sur l'énergumène que vous enverrez aussitôt au bagne du report pour se faire overwatch son move.
Bref, à toi qui est arrivé au bout de mon commentaire, si tu es le descendant de Gandhi, ou de Krishnamurti, et que la notion de pardon est quelque chose d'inné, que la victoire pour toi est facultative et que l'important est de participer même si tu te fais torcher le cul a 800m par un spray d'AK (genre tu es à Pochinki et le mec est a Severny et il te one tap à l'AK : Va regarder la distance entre ces deux villes jeune néophyte), donc, oui, pourquoi pas, tu peux prendre ce jeu et y jouer (même si, vu ton profile, on aurait plutôt besoin de toi pour régler le conflit Israelo-Palestinien). En revanche, si tu fais parti de la majorité des gamers, qui veulent simplement prendre du plaisir dans un jeu compétitif et essayer de donner le meilleur d'eux durant 30 minutes, je te déconseille fortement ce jeu. Si tu décides quand même de sauter le pas, je t'aurais prévenu, arme toi de patience et d'infusion de camomille.

Amicalement,

H.

Que dire de ce Dead Cells si ce n'est que pour l'instant, je trouve que ce jeu est juste sans defauts. La direction artistique est juste somptueuse (musique, graphisme), le gameplay est très nerveux (contrairement par exemple à un salt and sanctuary qui lui est assez lent) et la difficulté est bien dosée (contrairement encore une fois à un S&S qui est très voir trop difficile).
Si vous êtes comme moi un grand fan des jeux 2D Rogue-like soul-Light, ce jeu sera comblé vos envies de killer nevrosé.
Ah oui, j'oubliais, ce jeu est clairement tourné RPG (avec des améliorations aussi bien sur les equipements que sur le perso).
Donc si vous êtes un fan des die and retry et que vous appréciez les castlevania, rogue legacy, gun gore & cannoli etc, ce jeu vous plaira.
Ah oui, j'oubliais, c'est l'un des rares jeux de ce style qui a une histoire que je trouve interessante (car on va pas se le mentir dans se genre de jeu, l'histoire est plus qu'anecdotique)

Superbe jeu. Si vous aimez les jeux narratifs, vous allez adorer Kona. Rajoutez à cela l'aspect exploration et des personnages très interessants, le tout dans un Quebec enneigé et hop on y est.

Un jeu défoulant, un digne successeur des Metal Slugs. Graphiquement très soigné, le gameplay est très simple mais efficace, rentre dedans, jouissif, et défoulant. Le feeling des armes est la, le jeu est rapide et agréssif (sans trop l'être).
Je valide

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