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Kitsune's Guide to French Gamers KitsuneGuide
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8
IN-GAME
66
ONLINE
Founded
8 June, 2015
Language
French
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Découvertes #48 Mai 2025 (2/2)
Crime Scene Cleaner :steamthumbsup:
Temps de jeu : 17h / Terminé : Oui / Contenu annexe : Terminé
https://store.steampowered.com/app/1040200/Crime_Scene_Cleaner/
Crime Scene Cleaner propose un gameplay satisfaisant, à mi-chemin entre PowerWash Simulator et Viscera Cleanup. Il ne parvient pas à être aussi réussi que le premier, qui est bien plus précis et abouti dans sa prise en main, ni à être aussi frustrant que le second, où tout mouvement de travers est sujet à la catastrophe ; cependant, face à la multitude de simulateurs qui sortent, Crime Scene Cleaner s’en sort plutôt bien.

Certes, on a toujours ce côté clunky, maladroit, où les corps s’agitent tels des poupées de chiffons et où la physique répond à des lois étranges par moments, mais le nettoyage est relaxant, la progression de nos aptitudes est bienvenue et les cartes proposées (au nombre de 10) sont variées en taille et en décors.

Il y a quelques tâches plus agaçantes que d’autres à réaliser, par exemple ramasser les ordures est assez laborieux et se fait en cliquant sur chaque bris de verre ou chaque étui qui traîne. Les allers-retours sont également irritants à force mais heureusement quelques mécaniques viennent arranger ce second point avec notamment la possibilité de fusionner des sacs poubelles, ce qui permet d’en porter plus.

Sur XBOX, les graphismes sont corrects, rien de fou, juste ce que l’on attend d’un jeu du genre. Le hic, c’est un tearing très présent qui gâche un peu l’expérience. Je ne me prononcerai pas pour la version PC que je n’ai pas testée.

En bref, Crime Scene Cleaner est plutôt bon, je regrette même qu’il n’y ait pas plus de missions et que le tout se termine assez vite. Je ne doute pas que des DLC seront bientôt ajoutés pour venir combler la brèche.


South of Midnight :steamthumbsup:
Temps de jeu : 13h15 / Terminé : Oui / Contenu annexe : quelques écrits loupés
https://store.steampowered.com/app/1934570/South_of_Midnight/
Dernier jeu du studio Compulsion Games, auteur de Contrast et We Happy Few, South of Midnight propose une aventure à forte composante de jeu de plateformes dans un cadre rappelant la Louisiane.
La narration tire son inspiration du folklore du sud des Etats-Unis en nous introduisant à l’idée d’une Grande Tapisserie sur laquelle repose notre monde. Chaque émotion négative ou traumatisme crée un nœud que seules les femmes bénies du don de Tisseuses peuvent dénouer.

Nous nous retrouvons donc dans la peau de Hazel, une adolescente assez odieuse au premier abord qui va heureusement gagner en maturité à mesure que les évènements se déroulent. Lorsque sa mère disparaît dans sa maison happée par la tempête, Hazel met tout en œuvre pour la retrouver et elle va pour cela se découvrir divers pouvoirs de tisseuse. Une fois tous ses outils en main, Hazel pourra planer, glider sur des parois verticales, s’accrocher à des lianes de fils, mais également combattre des ennemis et dénouer les nœuds formés par leur présence.

Le jeu s’articule en 14 chapitres aux interludes contés par un narrateur suivant un livre illustré. Ces chapitres nous feront traverser divers environnements allant de marais lugubres à des zones rurales abandonnées en passant par des grottes et des carcasses de bateaux échoués. Clairement, le plus gros point fort du jeu est sa direction artistique à tomber. Les décors de South of Midnight flattent toujours la rétine avec de belles couleurs et des effets de lumière qui créent une ambiance soignée. Les personnages semblent avoir été faits d’argile, comme si on était devant un film d’animation en stop-motion, une sensation encore amplifiée par un effet de ralenti saccadé de leurs mouvements (effet qu’il est possible de désactiver). D’ailleurs, le jeu s’ouvre avec une superbe petite cinématique en stop-motion, créée avec le moteur du jeu (et non dans son sens traditionnel de fait-main) qui pose l’ambiance mystérieuse et folklorique du titre.

Pour ne rien gâcher, le jeu s’offre les services d’Olivier Derivière à la composition (A Plague Tale, Vampyr). Encore une fois, celui-ci nous régale avec des thèmes qui collent à merveille à l’atmosphère et à l’action du jeu. Les sonorités mêlant blues et gospel accompagnent parfaitement le voyage d’Hazel en s’intensifiant tout au long de son avancée en gagnant plus de voix et des accords plus marqués. Face aux boss, une chanson vient nous raconter l’histoire de ce dernier (bien sûr, il faut comprendre l’anglais) renforçant le côté conte et mythologies du sud des histoires du jeu.

Bon, il y a un hic, les combats sont le point noir du jeu. Il est difficile de lire les ennemis et d’esquiver à temps, tout comme le ciblage est aux fraises. Il s’ensuit donc des affrontements laborieux et trop nombreux, comme s’il fallait rythmer le jeu, alors qu’il s’en sortait très bien en ponctuant l’exploration par de la narration et des phases plus survoltées (course poursuite, combats de boss impressionnants).

South of Midnight est pour moi un bon jeu, malgré quelques défauts principalement à imputer aux phases de combats. Le côté daté du level design, se composant principalement de couloirs suivis d’arènes pourra rebuter les joueurs, néanmoins cela ne m’a pas gênée. South of Midnight puise son originalité principalement dans son folklore et son style visuel marqué, ce qui, combiné à des phases de plateformes grisantes, a suffit à m’emballer.


Spray Paint Simulator :steamthumbsdown:
Temps de jeu : 14h / Terminé : Oui / Contenu annexe : pas cherché les secrets
https://store.steampowered.com/app/1811340/Spray_Paint_Simulator/
Vous les acharnés de PowerWash Simulator, oui, vous qui passez vos après-midis à asperger des surfaces crasseuses, à jubiler de voir s’évanouir les tâches sous les coups puissants de votre jet et à vous délecter de la douce mélodie vous signalant que la surface est parfaitement propre. Vous ! Passez votre chemin ! Ne cherchez pas même satisfaction avec cette pâle copie qu’est Spray Paint Simulator !

Rien de ce qui rend PowerWash amusant et relaxant n’a été compris par les développeurs. Bien qu’on pourrait arguer qu’un simulateur peut être d’une autre nature et ne pas proposer forcément une expérience détente, ici le modèle est clairement PowerWash, de l’interface jusqu’aux systèmes. Cependant, alors que la copie aurait pu être intéressante et servir d’entremet pour qui a terminé toutes les cartes dudit jeu, Spray Paint Simulator ne parvient pas à proposer une once de fun.

Avant de peindre, vous devrez préparer la scène et apposer des masques sur les zones à couvrir. Pour cela, il vous faudra acheter des bâches et des rubans adhésifs dans la boutique. Ensuite, il faudra déposer les objets au sol puis cliquer sur A pour les ramasser et cliquer sur chaque zone à masquer pour la protéger. Pourquoi ne pas permettre de cliquer simplement, sans à chaque fois racheter des objets, les déposer au sol et les ramasser à nouveau ? Rendez-vous compte, sur les projets d’envergure avec différentes couleurs il vous faudra faire plusieurs étapes de masquage, puisque vous devrez protéger les zones à ne pas peindre puis, après changement de couleur, protéger les zones peintes et enlever les masques des nouvelles zones à peindre. Le délire. Et ce n’est pas le plus fou, même si le projet concerne une zone immense, il faudra masquer toutes les surfaces, mêmes celles à l’autre bout de la map alors que le risque de mettre de la peinture de mauvaise couleur est proche de zéro (et peut être rectifié en repassant dessus avec le bonne couleur, bon sang !).

Tout cela sans parler même du fait qu’acheter des ressources consommables (n’oubliez pas les seaux de peintures en quantité) demande de gérer un budget et de faire de nombreux allers-retours, une mécanique qui entre directement en conflit avec la relaxation. Vous imaginez s’il fallait gérer l’eau dans PowerWash et régler une facture à ce sujet ? Ou pire, retourner faire le plein à un camion-citerne ? Waouh, l’angoisse.

Combinez tout ce que je viens de vous dire avec des contrôles mal pensés, un feeling désagréable et des cartes abrutissantes et vous aurez un aperçu de l’expérience Spray Paint Simulator. Mention spéciale pour l’immense pont en fer nécessitant l’utilisation d’une nacelle pour atteindre chacun de ses recoins ; les contrôles du véhicule sont terribles et celui-ci est affublé d’une physique qui le renverse si nous nous déplaçons avec la nacelle relevée haut, tout en se prenant les pattes dans le décor. Bref, quand on passe son temps à batailler entre les échelles, la nacelle, les allers-retours et les contrôles, c’est plus la crise de nerf qu’autre chose.

À ce jour, le jeu dispose de 7 cartes, un contenu dans un même temps ridicule et largement suffisant pour aliéner la plupart des joueurs avant qu’ils n’en arrivent à bout. Oh, comme je les vois venir vos DLC ! Ne vous y trompez pas, si les premiers niveaux laissent le doute, les deux dernières cartes (qui prendront 60% de votre temps de jeu ou plus) sont d’immondes gouffres où le fun s’est suicidé. Après le maudit pont, le jeu vous réserve la joie de peindre un immense robot nécessitant 3 couleurs sur un total de 178 pièces qu’il faudra masquer, peindre, re-masquer tout autant de fois et avec la nacelle bien sûr ! Ah et si vous pensiez pouvoir partager l'exaltante aventure avec un ennemi ami, sachez que la coop ne se débloque que sur les niveaux déjà terminés. Sauvez-vous, pauvres fous !
Last edited by Kitsune-Musume; 12 Jun @ 1:26am