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Kitsune's Guide to French Gamers KitsuneGuide
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Founded
8 June, 2015
Language
French
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Découvertes #42 Décembre 2024
Chers lecteurs, voici mes découvertes de décembre ! Mon temps a bien été occupé par un voyage au Japon et par des fêtes en famille ainsi que par Persona 3 Reload que je compte terminer en janvier. Je vous livre ici le test de Hogwarts Legacy, commencé en octobre déjà. Bonne année pleine de jeux à tous ! :Kitsune:

Hogwarts Legacy :steamthumbsup:
Temps de jeu : 106h / Terminé : Oui / Quêtes annexes : Monde ouvert à 100%
https://store.steampowered.com/app/990080/Hogwarts_Legacy__LHritage_de_Poudlard/
Attention : ce jeu ne figure pas au catalogue Game Pass, j'ai profité d'un promotion pour abonnés pour me le procurer.

Dans mes années collège, j’ai été une ultra-fan de Harry Potter. Pendant une période, chaque soir après les cours, je regardais religieusement les deux premiers films à tour de rôle. J’avais pris le train de Poudlard avec un peu de ♥♥♥♥♥♥ mais j’étais bien décidée à me rattraper. J’ai lu les livres et dès le 3ème opus, je n’ai plus manqué une seule sortie au cinéma. J’avais un énorme classeur où j’archivais soigneusement chaque interview des acteurs et chaque image des films. Pour étendre le plaisir, je me suis mise aux jeux vidéo dérivés de la licence, qui consistaient plus en un enchaînement de plateformes bancales et de collectathon au gameplay très limité alors que je rêvais d’explorer Poudlard, comme j’imagine tous les fans. Seulement rien ne venait combler notre soif de magie. Quand est sorti Hogwarts Legacy, cette période de ma vie était déjà loin derrière moi, même si Harry Potter est une licence que j’affectionne encore beaucoup et avec laquelle j’ai grandi. Je me suis donc lancée sans attentes particulières dans le jeu et plus par nostalgie que par engouement pour la licence.

De prime abord le jeu démarre bien, avec une séquence d’introduction engageante bien qu’on se rende immédiatement compte que les expressions faciales des protagonistes empruntent plus aux statues de cire qu'aux AAA qui se respectent. La quête principale est intéressante et mêle la découverte d’une forme de magie oubliée à des évènements ayant eu lieu des siècles plus tôt. Notre personnage se retrouve au cœur de l’intrigue, lui-même étant l’une des rares personnes pouvant sentir et utiliser cette magie ancienne. Le souci, c’est que comme pour tout jeu en monde ouvert, nous avons tendance à nous éparpiller et le laps de temps qui s’écoule entre chaque quête principale s’allonge au fur et à mesure. Tiens, une 62eme épreuve de Merlin, allons-y ! Oh, une grotte avec de l’équipement bien trop faible pour mon niveau, mais il me faut ce coffre ! Un camp de mages noirs, un repaire de niffleurs, un nouveau hameau etc… Il faut pouvoir se faire violence, s’en détacher et revenir sur le chemin de la quête afin de ne pas se lasser. Et vas-y que j'te Revelio, puis que je te ramassio, jusqu’à la nausée. Certaines quêtes secondaires sont également plus palpitantes que la quête principale, je pense notamment à celles où l’on est accompagnés d’amis (pas tous, certains sont totalement insignifiants), je pense notamment à Sebastian et sa quête fil rouge qui consiste à chercher un remède pour guérir le maléfice dont souffre sa sœur, et cela même s’il faut toucher à de la magie noire, ou la quête de Poppy, voulant sauver des animaux menacés par les braconniers, quitte à se mettre en danger dans la forêt interdite. J’aurai aimé avoir plus de quêtes de ce type car elles retranscrivent bien l’esprit Harry Potter, où l’amitié est au cœur du récit et où les aventures se vivent toujours accompagnées.

Ce qui m’a assez dérangée au départ, c’est le côté lisse du jeu, à l’amitié doivent s’opposer les rivalités entre maisons, les tensions entre élèves, mais cela est absent ici. On reste globalement dans un récit qui ne veut froisser personne et où tout le monde s’entend plus ou moins bien. Dommage, je pense que les fans d’Harry Potter devaient s’attendre à mieux sur ce point là. Par contre, aucun problème pour trucider à tour de bras les mages noirs, gobelins et autres êtres qui peuplent le monde. Je ne suis pas sûre que ces activités extra-scolaires soient très légales, si ? Ah mais oui, je fais partie des gentils, j’ai brûlé le gobelin jusqu’à vider sa barre de vie à l’aide du sortilège Incendio. Comme je n’ai pas lancé d’Avada Kedavra, c’est bon, je reste dans le camp du bien… Et on en parle de Diffindo qui tranche les ennemis ? À côté de ça, le sortilège de la mort est propre et rapide… Oups. C’est regrettable qu’un système de moralité soit absent du jeu, peu importe ce que l’on fait, comment on le fait, on sera toujours un bon gars. Si vous vouliez vous la jouer Serpentard perfide, c’est raté, malgré des conclusion de quêtes pouvant se faire sur un ton dédaigneux et cruel, c’est sans conséquences et globalement vous serez obligé d’être un élève modèle.

Malgré quelques déconvenues, le joueur parvient malgré tout à trouver son plaisir. Poudlard et Pré-au-Lard sont incroyablement satisfaisants à explorer. Y dégoter tous les secrets, les easter eggs et autres références aux films est un shot de dopamine dont on se gave volontiers. Les lieux grouillent de petites animations et de détails qui feront plaisir à tous les fans. Sous nos yeux ébahis, ce monde imaginé et révélé succinctement dans les films prend subitement vie. Alors on se met un petit coup de collier, entre deux explorations exaltantes on se retrouve à dévier du chemin tracé, à récolter des coffres par-ci par-là. Il faut le noter, car c’est assez rare et que cela fut une très bonne surprise, les bâtiments sont tous visitables (ou alors à peu de choses près). On pourra donc fouiller les hameaux de fond en comble et clairement je ne m’attendais pas à un monde aussi vaste et fourni. Poudlard, Pré-au-Lard et la campagne environnante, voilà ce à quoi je m’attendais mais Hogwarts Legacy est bien plus généreux que ça, bien plus, et cela pour le meilleur comme pour le pire car gare à ne pas trop en faire où l’ennui vous guette.

Les combats sont dynamiques et nous permettent de faire virevolter nos sorts dans une chorégraphie entraînante (que nous allons répéter ô combien de fois). Les sorts sont départagés en différentes catégories (offensives, utilitaires...) et il faudra jongler entre ces différentes options notamment pour briser les boucliers des ennemis ou pour combiner des effets dévastateurs. Le hic, c’est qu’on a pas assez d’emplacements de sorts (ou au choix, qu’on a trop de sorts sachants que ceux servant à l’interaction avec des créatures auraient plutôt pu se muer en actions contextuelles), on va donc devoir revoir nos affectations de touches de temps en temps, selon la situation, ce qui est loin d’être idéal. Aussi, le ciblage automatique des ennemis rend certaines actions frustrantes, notamment lorsqu’on lance un sort visant à briser un bouclier spécifique mais qu’il touche un autre ennemi, nous obligeant alors à attendre que notre sort recharge. Tout n’est donc pas optimal, mais passons, le système n’est pas si mal que ça d’autant qu’il est en constante évolution car nous apprenons de nouveaux sorts tout au long de l’année scolaire.
Au niveau du reste du gameplay, là aussi nous avons droit à des nouveautés tout au long du jeu (nouvelles quêtes annexes, accès à de nouvelles créatures, possibilité de les faire se reproduire…etc). La générosité du titre ne s’arrête pas là et celui-ci nous propose même des saisons afin de marquer l’année qui passe et d’égayer un peu l’exploration avec des environnements toujours différents. Aussi, si vous aimez le housing, vous risquez de passer quelques heures à aménager la salle sur demande, lieu où vous pourrez faire pousser vos plantes, élever vos créatures et créer des potions. Notre engagement est donc constamment renouvelé pour peu que l’on n’en fasse pas trop pour ne pas contrebalancer les efforts du jeu.

Concernant les graphismes, c’est très standard d’un point de vue technique et ce n’est pas le plus beau jeu de 2023, loin de là. Toutefois il faut reconnaître qu’il n’y pas de temps de chargement et qu'on passe de Poudlard aux vallées environnantes sans aucun ralentissement ou hoquet de framerate. Le jeu est cependant gâché par un voile grisâtre notamment visible en début de jeu et impossible à corriger malgré mes recherches (HDR on, HDR off, diverses options graphiques, paramètres de mon téléviseur...etc). Artistiquement par contre, la magie opère et la musique n’y est pas pour rien, le compositeur J. Scott Rakozy a su reproduire à merveille l’esprit magique des thèmes de John Williams. L’ambiance sonore à côté de ça, pèche un peu, Poudlard manque de vie et aurait mérité un travail plus poussé afin que plus de voix se fassent entendre le joyeux brouhaha qu’on imagine en ces lieux.

En bref, Hogwarts Legacy est parfait pour l’exploration nostalgique d’un monde détaillé et vivant, presque relégué à l’état de souvenir chéri dans nos mémoires. Pour le reste, son gameplay est basique et typique d’un jeu en monde ouvert, l’écriture est convenue et sans surprises, les animations faciales sont rigides et le tout est très répétitif pour peu que l’on cherche à faire toutes les quêtes et récoltes annexes. Malgré tout, j’ai grandement apprécié le jeu et la générosité de son contenu, au point de pousser l’exploration à fond. Le level design, notamment à Poudlard, est très réussi et on découvre le jeu le sourire aux lèvres. Néanmoins, l’exaltation des premières heures risque de s'essouffler avec le temps et il vous faudra trouver un équilibre afin que votre plaisir nostalgique ne vous laisse pas tomber dans le piège de l’ennui.

Amnesia: The Bunker :steamthumbsup: :steamthumbsdown:
Temps de jeu : 7h50 (6h pour finir) / Terminé : Oui / Quêtes annexes : 90% environ
https://store.steampowered.com/app/1944430/Amnesia_The_Bunker/
Ce nouvel opus de la série Amnesia nous plonge dans la peau d’un soldat français, isolé dans les tranchées et coincé avec une présence menaçante à l’intérieur d’un bunker sombre et inquiétant.

“Si vous pensez qu’une chose est réalisable, c’est sûrement le cas”. Cet avertissement n'étant pas tombé dans l'oreille d'un sourd, je lance le jeu, je prends une scie, posée en évidence non loin d’une porte en bois, j’approche la scie de la porte et… Non, impossible d’en faire usage car il s’agit d’un objet “du décor” à savoir un objet qu’on peut regarder, qu’on peut tripoter mais qu’on ne peut pas utiliser. Après quelques minutes d’incompréhension à essayer d’utiliser l’objet tel un pantin au poignet brisé, j’ai finalement laissé tomber (littéralement, ma scie est passée à travers le décor à force d'insister) et utilisé une grenade (oui, sur une porte en bois dans une tranchée, qui logiquement s’effondrerait sous un bon coup de savate). Eh ben, on part bien ! Moi qui n’aime déjà pas les jeux d’horreur, ça promet !

Pour vous dire, j’ai mis le jeu en mode facile, je nageais donc dans l’abondance d’objets de survie mais malgré cette plénitude qu’ai-je fait ? J’ai tout amassé dans mon coffre bien sûr ! Et quand il a débordé, j’ai tout amassé au sol afin de nager littéralement parmi les bidons d’essence, les kits de soins et les grenades. Malgré cela, j’ai failli quitter le jeu car j’avais trop peur de ce qui m’attendait dans le noir. Pourquoi me demanderez-vous ? Oh, c’est très simple. Tous ces objets amassés là, qu’en ai-je fait ? Les ai-je mis à contribution pour mon aventure ? Non non non, j’ai continué à errer dans le noir avec ma lampe de poche à ressort, ne voyant pas un mètre devant moi, à me prendre des murs quand un petit bruit me mettait en panique et à prier pour revoir la lumière de la salle de sauvegarde.
Après une première session de jeu où le trouillomètre avait été trop titillé, tout comme mon agacement face à la lourdeur du gameplay (j’hésitais entre crier “le monstre arrive !” ou “c’est quoi la touche pour faire le truc, vite !”), j’ai quitté le jeu, avec de gros doutes quant au fait que je le finirai un jour. Pourtant, j’ai réessayé, en mettant cette fois à profit mon loot après avoir constaté qu’il me serait bien impossible de tout liquider même en m’y prenant mal. Et la lumière fut ! Ah forcément ça va mieux, j’avance plus vite, j’ai moins d’hésitations. Je constate aussi que le monstre est assez bête et facile à éviter (en mode facile, je répète), celui-ci me gêne finalement assez peu dans mon exploration bien que sa présente angoissante se fasse toujours sentir.

Alors oui, je n’ai clairement pas joué au jeu dans les meilleures conditions (je ne vous parle même pas de mon voisin qui chante faux et qui a totalement ruiné l’ambiance du jeu à plusieurs reprises) mais c’était ça ou rien. Ce n’est pas un jeu que je ferai dans un mode de difficulté autre que facile et pourtant, il ne m’a pas laissé indifférente. Ce huis clos avec un stress constant est bien retranscrit malgré une technique très datée, une prise en main lourde et un scénario bas du front (j’ai pas fait exprès pour le jeu de mot). Je comprends pourquoi il a plu aux fans de jeux d’horreur car il use de moyens simples mais efficaces et ne relâche jamais la pression. Si vous êtes comme moi, ne vous faites pas de mal avec ce jeu mais pour les autres, je pense que vous allez vous y plaire.
Last edited by Kitsune-Musume; 3 Jan @ 1:23am
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#### EN BONUS ####
En bonus, voici mon avis succinct sur deux jeux que je n'ai pas terminés et pour lesquels je ne vous livre qu'une rapide impression.

Party Animals
Temps de jeu : 45 min / Terminé : Non / Quêtes annexes : J'ai gardé mes sous
https://store.steampowered.com/app/1260320/Party_Animals/
Voyant que ce petit jeu de coopération allait quitter le Game Pass ce mois-ci, je me suis dit qu’il serait bien de le tester un peu avant, histoire de voir ce qu’il vaut n'est ce pas ? De prime abord, c’est très limité, il y a seulement trois niveaux de “campagne” celui du tuto compris. Ensuite, le jeu en local ne permet pas de tester les différents modes de jeu, la campagne et les courses de kart se font en ligne uniquement, il ne reste donc qu’à faire du versus. Le gameplay est lui aussi très pauvre et fait uniquement illusion de loin en agitant devant nos yeux de petits animaux mignons. Une fois en main, c’est imprécis et tremblotant, certains input semblent ne pas se faire, on se demande ce qui se passe. Ça doit être l’effet recherché, je présume. Bref, c’est l’incompréhension et la déception. Quand on fait un petit tour dans le menu on constate aussi qu’il y a pas mal de choses à débloquer avec des ressources que l’on obtient… attention devinette… avec un compte PayPal bien sûr ! Ouaaais !! Génial. Dépités, on a vite quitté ce jeu qui n’en vaut pas la peine.

Rollerdrome
Temps de jeu : 2h35 / Terminé : Non / Défis : Peut-être 7% du total ?
https://store.steampowered.com/app/1294420/Rollerdrome/
Rollerdrome, comme un certain nombre de jeux, n'existe que pour et par son gameplay. Je dis cela sans critique, comme je dirai qu’un visual novel n’existe que pour sa narration. Certes, la musique vient complimenter le tout mais on ne joue clairement pas à Rollerdrome pour ses graphismes ou son esquisse de scénario.
On joue à Rollerdrome pour s'éclater, faire des tricks, scorer, le tout avec style et punch. Là, je suis perdue, ça ne clique pas pour moi et j'ai besoin d'autre chose. J'ai testé d'autres jeux du style comme My Friend Pedro ou Midnight Fight Express, à chaque fois ça ne prend pas. Je n'arrive pas à m'impliquer dans le jeu, à y jouer assez pour qu'un semblant de maîtrise se dessine, les minutes y sont très longues malgré les sessions très courtes. Ce n'est juste pas pour moi, raison pour laquelle je n'ai pas fini le jeu et je n'émettrai pas un avis plus poussé, n'ayant clairement rien de pertinent à vous apporter.
Si ça a l'air fun pour vous, je ne peux que vous conseiller de l'essayer.
Last edited by Kitsune-Musume; 2 Jan @ 7:21am
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