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Showing 1-10 of 463 entries
7 people found this review helpful
96.1 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

Le jeu nous propose de jouer sur des machines pousse pièces. Comme sur des machines physiques, avec toute les fantaisies que peut apporter le jeu vidéo. Le gameplay est donc extrêment simple : on laisse tomber des pièces, et on cherche à récupérer tout ce qui tombe dans le bac : jetons de casino, lingots, billets, ... et évidemment les pièces, qu'on peut alors réutiliser.

Le jeu est vraiment satisfaisant pour un gameplay aussi simple. La physique des objets me semble tout à fait correcte, le bruit des pièces et autres objets qui tombent est agréable, la musique est cool.

En dehors des machines par contre, les bruitages de l'UI sont vraiment nazes, et l'UI elle même n'est pas terrible. Ca n'empêche heureusement pas d'apprécier le jeu, puisque c'est "en dehors" des parties en quelque sorte.

Il y a plusieurs modes de jeu. Les principaux, zen et classique, ainsi qu'un mode arcade qui propose des machines différentes avec des mini jeux. Pour l'instant, seulement deux machines dans le moded arcade, qui reste plutôt anecdotique et pas vraiment fun. Le premier niveau permet toutefois de farm la monnaie du jeu de façon très efficace.

La différence entre le mode zen et le mode arcade ? Un temps limité en mode arcade, qui détruit un peu l'ambiance chill du jeu. Le mode le plus agréable reste le mode zen. Il y a trois niveaux de difficulté, qui change le nombre de pièces données au début (ainsi que le temps en mode classique). Dans le niveau le plus bas, le jeu est globalement facile, au niveau maximum c'est très inégal, certains niveaux restent faciles, d'autres deviennent vraiment difficiles.

Rejouabilité, achievements

Obtenir les achievements nécessite de finir tous les niveaux dans tous les modes, c'est ce qui prendra le plus de temps. Certains sont vraiment difficiles et nécessitent une stratégie particulière (et un peu de chance), surtout au niveau de difficulté maximum. Ca reste toutefois tout à fait faisable.

Un bémol avec l'achievement qui nécessite de laisser tomber un million de pièces : pour terminer tout le reste, ainsi qu'un peu de farm pour obtenir tous les objets avec des coffres, j'en ai fait tomber environ 300k.

J'ai fait le reste avec un autoclicker, ce qui a pris quand même pas mal de temps : plus de 24h sur le niveau classique 4 (buyin ridiculement bas, 375 pièces à drop) qu'on peut enchainer rapidement. Dommage d'avoir mis un nombre aussi élevé.

En bref

Le jeu a ses défauts, mais reste plutôt addictif. Un petit bémol sur les achievements. J'ai globalement passé un bon moment sur le jeu.

GNU/Linux

La version native fonctionne très bien, je n'ai rencontré aucun problème.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 6 March.
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1 person found this review helpful
20.8 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

Le jeu se joue à la troisième personne en 3D, mais reste complètement dans l'esprit d'un point&click. On retrouve les commentaires du personnages en examinant les différents objets de l'environnement, les dialogues avec les PNJ, les objets à utiliser sur l'environnement, ... bref c'est un point&click.

Le jeu nous emmène dix ans après le précédent épisode, on retourne à Union City. Je ne regrette pas de l'avoir fait juste avant, le jeu est truffé de références absolument partout, que ce soit les objets, les personnages ou les dialogues. On peut tout à fait y jouer sans avoir fait le précédent, mais on se prive de pas mal de clins d'oeil, ce serait un peu dommage.

Globalement, le jeu ne présente pas de grosse difficulté. Les énigmes ne sont pas très compliquées, même si parfois l'utilisation du pirateur n'est pas forcément évidente au premier abord. On peut d'ailleurs l'utiliser dans de nombreux endroits et modifier les systèmes autour de nous sans que ça ait un quelconque intérêt pour l'histoire principale. Juste pour le plaisir d'avoir les citoyens lamba faire sonner des alarmes en prenant une canette au distributeur.

L'histoire est bien ficelée, les personnages secondaires ne sont pas tous hauts en couleur mais pas mal sont excentriques. Je n'irais pas jusqu'à dire que les dialogues sont savoureux, mais c'est assez bien écrit avec quelques traits d'humour. On est dans la lignée du premier jeu avec Robert & Joey qui passent leur temps à se charrier. On retrouve un style BD avec les bulles de dialogue et les commentaires de Robert sur l'action en court, c'est bien rendu.

Niveau réalisation, c'est pas mal. La ville est jolie, assez vivante mais si on ne peut avoir d'interactions avec les citoyens, ils déambulent et utilisent les systèmes autour d'eux. La musique est oubliable, mais pas désagréable du tout. Les voix, disponibles en français, sont tout à fait acceptables et crédibles.

Rejouabilité, achievements

On obtient la majorité des achievements juste en terminant l'histoire, et en interagissant avec la plupart des objets du jeu. Certains nécessitent des actions un peu spéciales, ça vaut le coup de jeter un oeil à la liste pour ne pas rater des interactions faciles avec le pirateur auxquelles on aurait pas forcément pensé.

Il y en a seulement deux qui sont un peu plus "complexes" : trouver les affiches de film (j'en avais raté une à mon premier run), et obtenir les deux fins de Songbird. Si ce n'est pas difficile d'obtenir les deux fins, il faut refaire une bonne partie du jeu pour avoir les deux. Pour les affiches, il faut tout refaire si on en a raté une.

Je ne sais pas exactement si l'achievement de la broche a été simplifié ou s'il est bugué, mais il s'est déclenché pour moi avec simplement les trois premières babioles qu'on peut obtenir au lieu de toute la collection. Obtenir toute la collection est plus difficile, ça nécessite un tas d'interactions, et surtout il y en a un bon paquet qu'on ne peut obtenir que pendant des sections limitées du jeu.

En bref

Un très bon "point&click", digne successeur du premier du nom. J'ai bien apprécié.

GNU/Linux

La version native fonctionne très bien, je n'ai rencontré aucun problème.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 19 February.
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2 people found this review helpful
16.7 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

Epistory est un jeu d'aventure où on dirige une jeune fille montant un renard dans des décors en origami. La particularité, c'est qu'au lieu de combattre avec une arme quelconque, on tape des mots affichés au dessus des ennemis pour les faire disparaitre. C'est la même chose pour les obstacles, coffres et autres mécanismes avec lesquels on veut interagir.

On dispose de plusieurs pouvoirs qui s'ajoutent là dessus : le feu qui brule le mot suivant, la glace qui fige les ennemis sur place un certain temps, ... et pour passer de l'un à l'autre, pareil, on tape le nom du pouvoir qu'on veut utiliser. On peut d'ailleurs faire la même chose dans le menu principal du jeu pour naviguer entre les différentes sections.

Le vocabulaire des mots à taper est toujours en adéquation avec les objets : pour les troncs d'arbre on aura des noms d'arbres, les mots de feu à taper seront en rapport avec le feu, ... c'est plutôt bien pensé.

La patte graphique est sympathique, la musique ne m'a pas marqué ni en mal ni en bien. Le doublage (en anglais) est plutôt cool, se déclenche aux bons moments.

La difficulté peut être réglée, et par défaut est adaptative. C'est vraiment une bonne nouvelle pour que le jeu reste abordable au plus grand nombre.

Rejouabilité, achievements

S'il y a des achievements standard d'exploration (trouver tous les coffres, tous les donjons, ...) qui ne sont pas difficiles, il y en a deux autres catégories : le grind, et la vitesse de frappe.

Pour ce qui est du grind... c'est juste long. Le jeu demande de tuer 10k insectes, mais une fois la campagne terminée, j'étais à moins de 2k. Ce qui laisse un bon paquet d'ennemis à tuer en arène. C'est long.

Pour la vitesse de frappe, le problème principal est que les ennemis n'arrivent pas assez vite en arène, sans parler de ceux dont les mots sont cachés par le décor (dans l'ustine), ou qui sont projetés tellement loin avec le vent que le mot n'est plus visible. L'achievement le plus élevé demande 60wpm, je n'ai pas réussi à dépasser 56wpm (je suis en général aux alentours de 80 sur monkeytype). Il y a une astuce qui consiste à farmer en boucle un coffre au début du jeu pour l'obtenir sans trop de difficulté.

A noter aussi l'achievement qui demande de taper 1000 caractères sans se planter. Je l'ai trouvé plutôt difficile mais j'ai tendance à faire beaucoup de fautes de frappe.

En bref

Très agréable, si on est pas rebuté par les achievements un peu grindy.

GNU/Linux

La version native fonctionne très bien. Toutefois, si vous avez une distro qui est passée sur glibc 2.41, le jeu ne fonctionne pas correctement.

La version de fmod incluse n'est pas compatible avec un des changements récents de glibc. Il y a un workaround connu qui consiste à modifier les binaires affectés. Dans le cas de fmod, retirer le drapeau d'exec stack fonctionne bien (et c'est conseillé par les devs de fmod). Dans le répertoire du jeu :

execstack -c ./Epistory_Data/Plugins/x86_64/libfmod.so

J'ai fait la très grande majorité de mon temps sur le jeu une version de glibc plus ancienne, je ne saurais donc pas dire si le jeu fonctionne entièrement avec le changement. Je suppose que c'est ok, je n'ai rencontré aucun problème avec en arène ni sur le début du jeu.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 17 February.
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2 people found this review helpful
63.7 hrs on record (62.5 hrs at review time)
Je joue sur Linux. Version Linux : non. Proton: excellent.

Le jeu

C'est Bejeweled, un des classiques du genre match-3. Il y a de nombreux modes de jeu et c'est plutôt agréable graphiquement bien que le jeu soit ancien. Attention, il est assez addictif !

Je n'ai pas vraiment de reproche à formuler, à part le manque de support pour steam cloud. Si on veut conserver sa sauvegarde, il faut le faire manuellement.

Rejouabilité, achievements

Le jeu offre une rejouabibilité infinie, les tableaux étant générés aléatoirement à chaque fois. Pour ce qui est des achievements, il y en a pour tous les modes de jeu. Il faudra évidemment jouer plutôt correctement pour tous les obtenir. Certains sont assez difficiles, dans le sens où l'aléatoire joue beaucoup sur la possibilité de les obtenir.

Le pire étant probablement d'obtenir un combo de 14x sur le mode blizzard. J'ai vraiment passé beaucoup de temps dessus (ainsi que le combo 12x que j'ai obtenu en même temps), revenant de temps à autre sur le jeu, pour finir par l'avoir. C'est réalisable si le jeu décide de nous fournir la grille adaptée, mais ça reste un achievement vraiment frustrant.

En bref

Un des classiques du genre. C'est addictif.

GNU/Linux

Le jeu n'a pas de version native mais fonctionne sans problème avec Proton 9.0-4.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 16 February.
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2 people found this review helpful
8.7 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

C'est un classique, mais j'étais passé à côté de ce point & click, bien que le connaissant de nom depuis des années. Voulant jouer à son successeur, je me suis dit que ce serait quand même pas mal de faire celui là avant. Si les premiers tableaux m'ont rappelé quelque chose (j'ai donc dû y jouer un peu il y a longtemps), ce n'était que quelques tableaux.

L'histoire est plutôt solide, l'ambiance de la ville futuriste où certains aspects partent un peu en vrille est bien rendue.

Niveau réalisation... eh bien le jeu a 30 ans, et ça se sent. Les graphismes sont datés, mais pas désagréables. On peut parfois rater un objet dans le décor par contre, ça m'est arrivé à deux reprises sur la durée du jeu, complètement bloqué pour avoir raté un objet. Les bruitages sont assez pénibles, et si la musique est probablement sympathique avec un bon support MIDI, la version adlib devient un peu pénible à la longue.

Le doublage est assez inégal, heureusement le personnage principal bénéficie d'un bon doublage. Certains autres sont... nettement moins bon. La qualité sonore n'est pas toujours au top, mais pour un jeu qui a 30 ans, on est bien.

Il y a pas mal d'objets dans le décor qui ne servent pas à grand chose, notre personnage se fera toutefois un grand plaisir de nous les décrire quand on clique dessus. Le gameplay est correct, clic gauche pour regarder, clic droit pour interagir. On peut annuler un déplacement entamé, par contre il n'y a pas de déplacement rapide entre les tableaux (un peu agaçant quand on veut aller à l'autre bout de la ville).

L'iinventaire n'est pas au top, les descriptions des objets sont très rapides, le texte disparait bien trop vite pour qu'on ait le temps de tout lire. On peut cliquer à nouveau rapidement toutefois. La façon dont on fait interagir des objets entre eux n'est pas très claire, mais ce n'est que très rarement utilisé.

Les énigmes ne sont pas très difficiles, sauf quand on rate un objet dans le décor comme ça m'est arrivé. Les conversations avec les autres personnages ne sont pas très poussées non plus. Il y a quelques énigmes avec du timing, mais le timing reste large.

A noter qu'on peut mourir, donc pensez à sauvegarder de temps en temps. II y a une sauvegarde automatique, mais elle peut se déclencher à un moment inopportun (ie: après le début d'une séquence où on va mourir dans tous les cas).

Rejouabilité, achievements

Le jeu n'a pas d'achievements.

En bref

Un bon point & click avec une histoire plutôt cool. Attention toutefois, l'âge du jeu se fait sentir sur certains aspects.

GNU/Linux

La version Linux du jeu est packagée avec ScummVM 1.9.0. C'est une version ancienne (2016), toutefois je n'ai rencontré aucun problème avec.

La version fournie ne semble pas être compilée avec le support Fluidsynth par contre, on est limité à la musique Adlib par défaut.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 9 February. Last edited 9 February.
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2 people found this review helpful
23.0 hrs on record (22.8 hrs at review time)
Je joue sur Linux. Version Linux : non. Proton: excellent.

Le jeu

Downward est un jeu d'aventure/exploration avec de gros éléments de parkour. Les paysages sont très agréables, j'aime beaucoup ce concept de vieux temples en ruines avec des îlots flottants. Le jeu est en monde ouvert, bien que certaines zones soient séparées, on peut à tout moment passer d'une zone à l'autre.

Ce qui est un peu dommage, c'est que l'exploration n'est pas vraiment récompensée, du moins au début. Mieux vaut suivre la quête principale, débloquer les différentes aptitudes, et revenir sur ses pas par la suite pour accéder à ce qui était inaccessible auparavant.

L'histoire n'est pas super intéressante ni poussée, mais avec ses trois planètes arrivées proche de la terre et responsables de l'extinction de la civilisation, le jeu a un concept intéressant. En passant de l'influence d'une planète à l'autre, le paysage change un peu, chaque planète ayant un impact sur le monde (montée des eaux, objets flottants qui apparaissent, ...), ce qui permet d'ouvrir l'accès à de nouveaux endroits. A nous de voir quelle planète est la plus adaptée pour aller là où on veut. C'est assez mal expliqué, car à part le changement de luminosité ambiant, on ne voit pas vraiment l'impact les premières fois où on change de planète.

Le parkour est bien fait. C'est un plaisir de wall jump, voler dans les airs avec le slingshot, et accéder à des endroits de plus en plus haut ou loin dans le paysage.

Il y a des collectibles, rien de vraiment caché, mais il est nécessaire de tout bien explorer à fond avec chaque planète pour tous les trouver. J'ai passé pas mal de temps à tout chercher, mais un objet sur une cinquantaine n'échappe, ainsi que deux cubes sur un peu moins de 200. Le jeu ayant quelques bugs dans le comptage des objets (par exemple, dans la zone du magma, j'ai un objet ET un cube de plus que le compte indiqué...), je ne sais pas vraiment si le compte est bon pour le reste.

Niveaux bugs justement, pour ma part j'ai noté que le compte des rouages est complètement foireux (j'en ai des centaines sur la zone de hub alors qu'il y en a normalement une dizaine), que le marchand finit par donner de la monnaie à l'infini lors de ventes, et que j'ai un golem intuable vu qu'il n'a plus de cubes sur le dos. Il m'est aussi arrivé de rester coincé dans le décor en explorant un peu trop en dehors des sentiers battus. Un conseil : utilisez cette foutue marque plus souvent ! Ca permet de se débloquer sans repasser par le menu principal.

Le jeu dispose de trois fins alternatives, qui nécessitent de collecter des objets pour être débloquées. Ca explique un peu plus le lore, mais ne change rien au gameplay. On peut reprendre juste avant le boss une fois le jeu terminé pour explorer le reste du monde ou faire une autre fin.

Il y a aussi un épilogue accessible depuis le menu principal. Je ne sais plus si c'était accessible avant que je terminer le jeu... c'est une zone supplémentaire avec un peu de parkour, quelques notes de lore, et du parkour un peu pénible avec un tas de wall ride sur la fin.

Rejouabilité, achievements

Les achievements ne présentent aucune difficulté, excepté les challenges. Il faut en réussir 10 avec un temps en or, ce qui demande quand même pas mal de pratique. Il y en a environ 30, on est donc loin de devoir tous les faire et on peut choisir ceux qui nous sont les plus faciles.

En bref

Si le jeu a quelques défauts, le parkour est agréable et j'ai passé un bon moment.

GNU/Linux

Si à sa sortie le jeu disposait d'une version native Linux, ce n'est pas le cas avec la version Enhanced.

J'y ai joué avec GE-Proton9-23. Avec le Proton par défaut, la vidéo d'intro (les quelques logos affichés avant le début du jeu) ne s'affiche pas.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 5 February.
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2 people found this review helpful
12.9 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

Le jeu nous propose une initiation au machine learning en général, sous forme de casse-tête : on relie des blocs de décision entre eux pour diriger les flux de données en entrée vers les bonnes sorties.

La partie casse-tête est... bancale. Il y a un peu de progression sous la forme de nouveaux blocs, mais la difficulté n'augmente jamais vraiment. Alors, certes, ça présente une évolution des concepts de ML dans le temps, mais pour un casse-tête, c'est bancal.

Certains des niveaux, notamment ceux centrés sur la voiture automatique, sont vraiment mal expliqués. On comprends vaguement le concept, mais pas vraiment pourquoi on gagne/perds les niveaux. Ca manque peut-être de plus de niveaux simples qui se complexifient progressivement.

Sur la fin, on a systématiquement des blocs qui s'améliorent lors d'une phase d'apprentissage. Alors, oui, ça explique l'apprentissage. Mais dans la pratique, à chaque niveau, on fait la même chose : on met le bloc, on met le bloc qui accélère l'apprentissage, on fait la phase d'apprentissage, puis une fois au maximum on retire le bloc d'accélération. Quel intérêt d'un point de vue casse-tête ? On répète une phase identique à chaque niveau. D'un point de vue gameplay, c'est pénible.

Idem pour les derniers blocs où il faut systématiquement relier des points du même bloc entre eux... c'est le même problème, une phase complètement inutile d'un point de vue gameplay. On avait compris la première fois, pas besoin de répéter ça à chaque fois.

Les startups, qui sont des petits jobs sur le côté de la campagne principale pour avoir de l'argent, sont mal implémentées. On ne comprends pas vraiment pourquoi certaines fonctionnent ou pas. Dommage.

A noter que la traduction FR communautaire est très approximative. Il y a aussi une traduction par ChatGPT, qui est nettement meilleure.

La musique est assez pénible, mais reste désactivable heureusement. Graphiquement le style simpliste est plutôt cool.

Pour résumer, le jeu n'est pas un bon casse-tête, et si on veut vraiment apprendre les concepts de ML, je pense qu'il y a de meilleures sources ailleurs.


Rejouabilité, achievements

Le jeu nous propose divers achievements qui ne présentent aucune difficulté, pour peu qu'on ait au moins une startup qui fonctionne bien afin d'acheter tout le contenu du magasin.

Le jeu dispose de deux achievements saisonniers que je n'ai pas à l'heure où j'écris ces lignes, mais qui nécessitent seulement de lancer le jeu à la bonne date.

En bref

Le concept est intéressant, mais l'implémentation laisse fortement à désirer.

GNU/Linux

Je n'ai rencontré aucun problème avec la version native.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 3 February.
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15.8 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : ok.

Le jeu

Le jeu se présente comme un point & click. Il est toutefois assez linéaire : on n'a pas d'inventaire, et il est nécessaire de réaliser les actions dans le bon ordre pour progresser. On a parfois une vague impression d'exploration lorsqu'on peut changer de personnage, mais ça reste anecdotique.

Le jeu est entièrement doublé, le doublage est plutôt correct. Les commentaires des personnages restent assez limités vu le peu d'objets avec lesquels on peut interagir (on peut les afficher en appuyant sur un bouton, mais ils sont assez évidents). S'il y a des dialogues entre les personnages, ils sont dans l'immense majorité pendant des scènes où on ne peut pas interagir. Les rares choix de dialogue n'ont absolument aucun impact sur la suite, à quelques exceptions près.

Bref, si le jeu se présente comme un point & click, on n'en retrouve qu'une partie du gameplay habituel. Tout est - trop - simplifié.

Dans les points positifs, on peut toutefois noter que les graphismes sont magnifiques, un vrai plaisir à regarder. Et c'est bien tout... les énigmes sont faciles, les mini jeux aussi, les personnages ne sont pas vraiment attachants à part Renie... l'histoire est correcte mais globalement déjà vue avec The Whispered World. Il y a quelques notes d'humour et références diverses, mais ça reste trop peu.

Rejouabilité, achievements

Il y a de nombreux achievements qui nécessitent d'interagir avec un peu tous les objets. Si on peut assez facilement déduire ce qu'il faut faire de leurs descriptions, ce n'est pas nécessairement le cas pour certains, comme celui qui nécessite d'interagir avec la statue de Kyra, je pense qu'un guide sera nécessaire pour celui là.

Je pense qu'il est nécessaire de faire le jeu au minimum deux fois, vu qu'il faut le terminer sans mourir mais aussi laisser mourir Sadwick à chaque fois que possible. Sans parler des deux fins alternatives.

A noter que l'achievement qui demande de terminer le jeu sans skip aucun dialogue est bugué en jouant à la souris, mais qu'on peut l'obtenir en éditant le fichier de sauvegarde.

En bref

Meh. Le jeu est beau graphiquement, mais c'est tout. Le reste est majoritairement insipide.

GNU/Linux

La version native a un défaut plutôt agaçant avec la gestion de la souris. Je ne sais pas exactement quel est le problème, peut-être que les déplacements ne sont pas gérés en relatif mais en absolu... dans tous les cas, ça rends les interactions avec les objets lorsqu'il est nécessaire de pousser/tirer/balancer assez pénibles.

Si c'est gérable lorsqu'il faut pousser ou tirer, lors des phases où il faut gérer son équilibre sur un objet, c'est ingérable dans la plupart des cas. Je les ai passées avec une manette, mais le jeu ne gérant pas les deux inputs à la fois, il faut retourner au menu, perdre tout le progrès depuis le dernier checkpoint, activer la manette, retourner faire l'action, aller au prochain checkpoint avec la manette, puis revenir au menu et désactiver la manette. J'ai du mal à recommander de jouer à la manette car ça oblige à se déplacer proche de chaque objet pour interagir au lieu de simplement déplacer le curseur de la souris au dessus...

J'ai fini le jeu en 2017 - je suis revenu pour le reste des achievements - et je ne me souviens pas du tout avoir eu ce problème. Je suppose qu'il est possible que tout le monde ne le rencontre pas.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 2 February. Last edited 2 February.
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2 people found this review helpful
25.1 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : excellent.

Le jeu

Le but du jeu est simple, il s'agit d'amener n'importe quel robot rouge ou bleu sur une des prises de fin de niveau. Le problème, chaque déplacement fait bouger tous les robots du niveaux en même temps.

La difficulté est plutôt bien dosée, on a quelques robots différents, des blocs à déplacer, d'autres qui disparaissent après un temps... bref il y a de quoi faire. Les concepts sont introduits progressivement, rien à dire sur ce point. Les niveaux les plus difficiles sont tous dans le dernier monde.

Je ne note aucun mauvais point. Le nombre d'undo est illimité, graphiquement c'est mignon, la musique est okay, pas grand chose à redire sur la réalisation.

Rejouabilité, achievements

Les achievements consistent à terminer tous les niveaux, ainsi qu'un achievement pour battre le nombre de mouvements des dev dans tous les niveaux. Ca reste gérable, mais j'ai eu besoin d'aide pour passer le nombre de mouvements minimum sur 5 ou 6 niveaux (sur les 100).

A noter que j'ai eu besoin de refaire le premier niveau du dernier monde pour déclencher l'achievement du nombre de mouvements minimum.

En bref

Un bon casse-tête, rien à redire.

GNU/Linux

Je n'ai rencontré aucun problème avec la version native.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.
Posted 31 January.
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16.1 hrs on record
Je joue sur Linux. Version Linux : non. Proton: excellent. Steam Deck: excellent.

Le jeu

Minoria est un metroidvania dans lequel on incarne une nonne guerrière qui fait la chasse aux sorcières. Pour ça, une épée et un tas d'encens divers et variés pour lancer des sorts. On a une barre de vie, mais ça aurait été la même chose avec deux ou trois blocs de vie... on se fait en général tuer en deux coups, parfois trois : il ne faut vraiment pas se faire toucher, et si on se fait toucher, utiliser l'encens de soin immédiatement. Le début du jeu surtout est assez punitif, quand on ne maitrise pas bien les déplacements, esquive et parade. Ca s'améliore par la suite.

L'histoire est plutôt cool, même si ça manque un peu de background. Graphiquement, ça va. Il y a plusieurs environnements différents, mais bon à part le jardin, tout le reste est pas mal similaire, ambiance château avec de la grosse pierre. La musique est agréable, les bruitages par contre sont de qualité très variable, certains sont plutôt pathétiques et d'autres corrects.

Le jeu n'est globalement pas difficile. J'ai un peu galéré au début, avant de comprendre comment esquiver les ennemis. S'il y pas mal de points de sauvegarde (qui restaurent notamment nos charges d'encens), ils sont parfois un peu éloignés... on a vite fait de devoir refaire des parties du donjon plusieurs fois car on se fait tuer. La carte n'est pas non plus des plus détaillées, une "case" pouvant avoir des murs au milieu, on a parfois l'impression de voir un passage sur la carte, là où il n'y en a en réalité pas. C'est pire en NG+ : la carte étant déjà dévoilée, si on ne se souvient pas bien, difficile de savoir où on est déjà passé !

Les boss ne semblent pas avoir de patterns prédéfinis, ils enchainent parfois les attaques de façon un peu aléatoire. Par contre, il reste toujours possible d'anticiper ce qui vient et réagir en conséquence. Les tuer sans prendre de dégâts donne des objets spéciaux, ça vaut le coup de tenter. Surtout les deux premiers boss qui sont de bons objets.

Le mode NG+ nous remet au début du jeu, mais on garde notre niveau, nos armes et nos encens. Ce n'est pas réellement plus dur, on se fait déjà twoshot en mode normal, ça ne change pas ici...

Globalement, j'ai trouvé le jeu un peu bancal, mais je n'ai pas passé un mauvais moment.

Rejouabilité, achievements

Les achievements ne sont pas compliqués. Il est toutefois nécessaire de faire le jeu deux fois vu qu'il y a un achievement pour chaque fin. Il est aussi possible de bricoler avec les fichiers de sauvegarde AVANT de faire le boss de fin, pour éviter de tout faire deux fois. Pour ma part, j'ai fait la deuxième fin ainsi que les quelques items qui me manquait dans le mode NG+. Il est tout à fait possible de parcourir toute la carte une fois le boss final passé pour récupérer ce qu'on a manqué. Les seuls objets qu'on peut rater étant ceux obtenus en tuant les boss sans se faire toucher.

En bref

Je n'ai pas été emballé, cela dit le jeu n'est pas mauvais.

GNU/Linux

J'y ai joué avec le Dual Sense et SteamInput activé.

Je n'ai rencontré aucun problème avec Proton 9.0-3, en dehors de la gestion du Dual Sense. Je ne sais pas bien si c'est lié à Proton ou pas, mais pratiquement à chaque fois, une fois le jeu lancé, la touche L1 était rebind en L2, ce qui nécessitait de reconfigurer SteamInput après chaque lancement du jeu, et reconfigurer comme ça devrait être. Pas très long, mais un peu pénible. A noter aussi qu'il fallait que la manette soit allumée avant de lancer le jeu, sinon elle n'était pas reconnue.

OS: Arch Linux, KDE Plasma 6, Wayland.
Hardware : 5950x, AMD RX 6900XT, 64GB ram.
Screens : Dualscreen, 1x 4K & 1x 1920x1200.

Steam Deck

Je n'ai pas beaucoup joué sur deck, toutefois le jeu tourne parfaitement dessus. Attention toutefois, si les sauvegardes sont bien enregistrées sur le cloud, ce n'est pas le cas des achievements ingame.
Posted 26 December, 2024. Last edited 26 December, 2024.
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Showing 1-10 of 463 entries